Récit d'une séance avec mon Maître écrit il y a quelques semaines :
Elle l'attendait, agenouillée sur son coussin, les yeux bandés, vêtue de rouge comme il lui avait demandé. La privation de la vue rendait son ouïe plus fine, attentive à chaque petit bruit lui permettant d'imaginer ce qui se passait autour d'elle. Elle entendit son Maître craquer une allumette, elle devinait le scintillement des bougies disposées sur la commode. Un bruit de bois lui laissa imaginer qu'il avait apporté une chaise, posée devant elle. Son collier vint se refermer sur sa nuque, signe que la séance allait commencer. Elle fut rapidement débarrassée des quelques vêtements qui couvraient son corps pour se présenter à lui, simplement, telle qu'elle était sans artifice. Debout, bras tendus devant elle, de larges bracelets noirs vinrent enserrer ses poignets.
Son Maître passa les cordes autour de sa poitrine, lui faisant deviner la couleur de chacune d'elle. Dans le silence de la chambre, son esprit fut parasité par des pensées de son quotidien. Elle regrettait de ne pas avoir cette capacité de les laisser derrière la porte, elle aurait tant aimé avoir la faculté de plonger immédiatement dans sa bulle.
Son Maître lui dit qu'elle saurait ce que lui appartenir voulait dire, elle pensait se retrouver attachée à la chaise mais lorsqu'il la fit s'asseoir sur le lit, elle comprit que celle-ci n'existait que dans ses pensées.
Il lui fit entendre à nouveau ce bruit de bois. Souriante elle dit à son Maître qu'elle avait deviné ce dont il s'agissait, ce n'était ni plus ni moins qu'une tringle à rideaux. Des bracelets de contrainte vinrent se fixer à ses chevilles. Les cordes reprirent leur manège, elles s'enroulèrent autour de la barre et des anneaux dont les bracelets étaient munis. Elle se retrouva bientôt les jambes écartées. Pour elle, il ne pouvait y avoir de suite, la barre ne pouvait pas avoir d'autre utilité. Aussi fut-elle surprise lorsqu'elle sentit ses jambes se lever. Son Maître mettait en pratique ce qu'il avait imaginé et accrocha les cordes à un anneau qu'il venait tout juste de fixer à une des poutres au-dessus de leur lit. Il fit de même avec ses bras, la chaîne qui reliait ses poignets rejoignit à son tour le crochet.
Elle se sentit captive, incapable de bouger, bras et jambes relevés, outrageusement écartées ne cachant plus rien de son intimité. Les cordes vinrent ensuite serrer légèrement ses cuisses, juste assez pour permettre de fixer son jouet entre ses jambes.
Son Maître vint s'occuper de sa poitrine tandis que sa chatte commençait à vibrer. Malgré les seize mètres de cordes, ses seins n'était pas comprimés, son Maître lui avait fait un bondage harmonieux qu'elle ne découvrit qu'à la fin de leur séance. Parfois de petite choses du quotidien trouvent une utilité nouvelle, c'est ainsi que de multiples élastiques vinrent comprimer ses seins.
Elle regretta de ne pouvoir saisir son jouet. Elle tenta tant bien que mal de bouger son bassin, pour le placer là où elle en avait envie, c'était peine perdu. Déstabilisée, elle n'arrivait pas à se plonger entièrement dans sa bulle et son Maître, attentif à ses réactions le comprit. Sa langue vint donc remplacer le jouet, pour lécher ce qui était à lui, juste assez pour l'exciter et tenter de prendre le contrôle de son plaisir. De haut en bas il glissa le fairy sur sa chatte, ça ne ressemblait aucunement à la façon dont elle avait l'habitude de l'utiliser mais le plaisir s'empara d'elle jusqu'à ce que son corps se crispe, se redresse, la délivre.
La queue de son Maître vint se loger en elle, impatient de disposer de sa petite chienne, indécemment offerte. Il aimait la baiser comme il en avait décidé, n'attendant ni accord, ni consentement, ni même partage du plaisir.
Ses jambes étaient douloureuses, les bracelets blessaient ses chevilles sans qu'elle ne puisse rien faire pour apaiser la douleur. Elle implora son Maître de la détacher, elle n'en pouvait plus, elle était à bout mais son Maître n'en fit rien, elle n'avait pas le pouvoir de décider, elle resterait ainsi jusqu'à la fin de la séance.
D'émotion ou de douleurs ses jambes se mirent à trembler, intensément, incapable des les contrôler. Son Maître vint placer quelque chose dans sa chatte, c'était lisse, pas vraiment froid, pas désagréable, mais elle ne parvint pas à reconnaître ce mystérieux objet. Une lueur orangée à peine perceptible sous le bandeau lui indiqua ce dont il s'agissait. Il avait de sa chatte son chandelier.
Elle n'avait qu'une consigne, celle de se maintenir droite. Elle agrippa à ses chaînes comme si cela suffirait à redresser son cul avec ses jambes tremblantes et totalement indisciplinées.
Une brève pensée, un moment de doute, de peur lui rappelant que bien qu'ayant fait un joli petit rectangle sur son pubis, ses lèvres n'étaient pas épilées. Elle du néanmoins s'en remettre à son Maître, qui, joueur, se servit de la bougie comme d'un gode, le faisant glisser dans de petits allers retours dans sa chatte.
Il retira ensuite la bougie pour la placer brutalement dans son cul, malgré leur accord avant la séance, seul petit pouvoir qu'elle détenait encore parfois.
La cire chaude ruissela entre ses fesses. Trop, c'était trop ! Elle pensa "stop" dans sa tête, elle voulait que ça s'arrête. Pourtant quand il lui demanda quelle était sa couleur elle répondit "vert" (j'en veux plus / Vous pouvez aller plus loin).
Vert ? Cette couleur sembla surprendre son Maître mais il déversa à nouveau la cire qui glissa sur sa peau avant de se figer.
Les jambes toujours tremblantes, son Maître en versa sur sa chatte. Le contact avec ses petits lèvres était à la fois nouveau et insupportable. La chaleur n'agissait pas de la même façon que sur les autres parties du corps. Non, elle semblait se diffuser, bien plus longuement avec la sensation d'être brûlée.
Son Maître lui retira son bandeau pour qu'elle puisse voir à quoi elle ressemblait, petite chienne. Il profita d'elle, de son corps, pour la baiser comme il en avait envie, la giflant, avant de se branler près de son visage tandis qu’elle attendait bouche ouverte. Les joues souillées, elle avala fruit de son plaisir.
Il la détacha enfin, faisant cesser ses tremblements. Gourmande, elle lui demanda l'autorisation de se caresser. Nue, étendue sur le lit, sans gêne aucune mais rapidement agacée par son nouveau jouet qui ne lui donnait pas assez rapidement ce qu'elle attendait. Son Maître retira quelques cordes, et lui donna deux petits coups, cela suffit à la faire basculer, à hurler son plaisir, à se cambrer. Elle posa son jouet, satisfaite.
Son regard croisa celui de son Maître qui se servit de la chaîne qui était attachée à ses poignets pour lui donner quelques coups sur le ventre... Encouragée par les cris de plaisir de sa soumise il continua. Elle savait bien qu'il retenait sa force, les coups étaient légers mais le geste lui plaisait, elle ne pensait plus, elle était juste sensation, émotion, plaisir, jouissance. Jamais elle n'aurait cru ça possible, pas pour elle, trop dans le contrôle, l'analyse, le besoin de stimulation sexuelle et pourtant, encore troublée elle venait de jouir uniquement sous la chaîne de son Maître.
Bonjour Soumise,
RépondreSupprimerComme toujours, joli récit, reflétant parfaitement la séance que nous avons vécu il y a quelques temps maintenant.
C'est vrai que ce n'est pas toujours facile de lâcher prise, de couper avec la vie quotidienne, de se laisser aller ou tout simplement de profiter du moment présent.
Votre poste m'apporte aussi la preuve qu'avec un peu de préparation, vous pouvez vous dépasser et que nous pouvons réaliser des choses qui nous semblent impossibles .... ce qui nous offre un bel avenir ....
La preuve aussi que vous pouvez jouir sous mes coups ... une incitation à recommencer!
Quel plaisir de vous lire, on revit la séance telle qu'on l'a vécu.
Merci Soumise
Votre Maitre
Maître,
SupprimerQuel plaisir de Vous relire.
Il est en effet difficile parfois de profiter du moment présent avec ma fâcheuse tendance à vivre dans le passé ou le futur.
Le bel avenir me fait sourire et attise ma curiosité. Je ne doute pas que nous réaliserons (très bientôt) des choses qui semblent impossibles car à vos côtés mes peurs ne sont plus les mêmes, elles trouvent un sens et je ne demande qu'à Vous suivre encore et toujours.
Au plaisir des découvertes à venir,
Votre respectueuse Soumise
Oh... Magnifique, tout simplement. Vous vous donnez tellement mutuellement. Et la jouissance sous les coups, sans autre stimulation que cette douleur plaisir, ce lâcher prise merveilleux du corps et de l'esprit, que c'est bon, que c'est beau... J'en reste toute rêveuse ! Je t'imagine, si belle après cette séance, souillée, ankylosée, et profondément bien.
RépondreSupprimerJe vais penser à toi ainsi d'ici au 25 ;)
Je t'embrasse fort belle Anaëlle, mes sincères salutations à ton Maître, et un beau dimanche à tous les deux !
Tendrement,
élerinna, kajira de Maître Elendil
Je ne me lasse pas de lire cette phrase "Vous vous donnez tellement mutuellement" qui résonne en moi comme une prise de conscience. Oui c'est ça le fondement de notre lien, le partage. Je m'offre à Lui tout comme il s'offre à moi, à sa manière, nous nous complétons et ce qui nous sentir si bien ensemble.
SupprimerJe reste aussi rêveuse de cette jouissance inattendue, c'était tellement fort, en espérant un jour avoir la chance d'y regoûter. ;-)
Mes respectueuses salutations à ton Maître et doux baiser pour toi,
Chaleureusement,
Anaëlle
Bonsoir ma petite marmotte,
RépondreSupprimertoujours aussi plaisant à lire ;)
Mais je dois t'avouer que je suis un peu déçue car je m'attendais à un texte inédit pour moi et celui là j'en avais eu la primeur...
Je te souhaite une bonne soirée
Bisouilles
Elenna
Merci Elenna :-)
SupprimerCe n'est pas l'envie qui manque de partager un récit inédit d'autant que le publier m'a replongé dedans et m'a donné envie de revivre une telle séance.
Il va falloir se montrer patiente, ;-)
Je te souhaite ainsi qu à ton Maître une très bonne soirée,
Bisouilles
ta petite marmotte