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Une soirée au Triskel, Donjon de Maître Doberman

Source : google images
Il y a longtemps que je souhaitais découvrir ce lieu. L'occasion était là. Nous avions besoin d'évasion, besoin d'un moment juste à nous, hors du temps, après quelques semaines un peu vide sur le plan bdsm. Nous avons donc réservé nos places quelques jours avant la soirée qui, ce soir-là, était sur le thème de l'initiation à la Domination/soumission. A vrai dire, le thème avait peu d'importance. Nous avions surtout un besoin - urgent - de nous retrouver. Cette soirée serait peut-être également l'occasion de faire de nouvelles connaissances et partager un peu de notre expérience (et apprendre des autres) si l'occasion se présentait.

Nous étions, tous deux, dans un état d'esprit particulier, très différent de nos avants soirées habituels. Partagés entre impatience, plaisir et interrogations. Je ne savais pas si je retrouverai facilement ma place. Ne pas avoir de séances depuis un moment m'a rendu dubitative quant à ma capacité à supporter. Crainte d'être trop douillette ou de ne plus être en mesure de subir le fouet. Je craignais également d'avoir perdu mon côté masochiste. Plus très sûre de moi, je me demandais aussi si j'étais prête à accepter une totale nudité.
Sans le vouloir, j'ai mis un poids sur les épaules de Maître, comme si de la réussite de cette soirée dépendait notre capacité à nous reconnecter l'un à l'autre.

A notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement par Maître Doberman, puis, par une soumise qui nous a sympathiquement proposé une visite du donjon. Les soirées privées nous connaissons, cependant il s'agit de notre première fois dans un club bdsm. Nous découvrons le premier espace où quelques personnes sont en train de dîner puis découvrons une première pièce réservée au shibari où un bambou attend d'être utilisé. La seconde est la pièce de jeu principale où cages, croix de Saint André, banc à fessée sont installés... des instruments sont également à disposition. L'éclairage coloré nous plonge dans une atmosphère particulière très agréable. Nous poursuivons la visite à l'étage où des moments plus intimes sont possibles. Un coin câlin se trouve sur la droite, il y a de nouveau une croix, une magnifique cage en fer forgé, un dispositif de contrainte en acier posé sur un épais tapis... Enfin nous découvrons une ambiance plus médicale dans le dernier espace où se trouve entre autre une table gynécologique, une desserte pour ustensiles et bien d'autres choses encore. Je ne m'attendais pas à un si bel aménagement. Il y a beaucoup de mobilier, les possibilités offertes sont nombreuses, c'est bien tenu et très propre. Il y a du désinfectant dans toutes les pièces, des gants à disposition, une salle de bain pour se doucher...

Après la visite nous redescendons au rez-de-chaussée et prenons place au salon, un peu à l’écart de la quinzaine de participants que nous n'osons pas déranger en plein repas. Maître est assis sur un canapé tandis que je suis sur le sol entre ses jambes. Très rapidement, l'impatience de commencer se fait sentir et nous ouvrons donc les jeux les premiers dans la salle principale. Maître me demande de me pencher en avant, poitrine posée contre un brancard matelassé, jupe relevée et commence à jouer de la badine. Les coups sont légers ayant pour seul but de me ré-apprivoiser, me mettre en confiance, créer la bulle dont j'ai besoin. Parfois les coups sont plus appuyés mais le rythme rapide et régulier prédomine. Malgré cette bonne intention, cela ne me met pas en confiance. J'ai plutôt l'impression d'être totalement débutante, comme une poupée de porcelaine prête à se briser alors que de son côté, Maître, s'efforce de ne pas m'amener trop rapidement dans une douleur, qui arrivée trop vite risquerait de me braquer. Quelques mots nous permettent de trouver le bon rythme. Ma jupe tombe à mes pieds. Maître se saisit alors d'une étrange badine avec un cracker à l’extrémité, plus piquante. Petit à petit la pièce se remplit. Je me retrouve sur un banc à fessés où les martinets prennent la relève. Ma peau s'échauffe mais c’est surtout mon esprit qui se libère. Je me sens prête à plus, j'ai envie de découvrir la suite.

Nous observons les autres couples un moment avant de poursuivre à l'étage. Un autre couple est déjà installé à la Croix de Saint André, Maître en profite pour prendre un moment plus calme. Mes vêtements sont retirés, je n'ai plus que mes bas et mes escarpins lorsque les cordes rouges de Maître s'entrelacent sur mon corps. Il s'agit de nouvelles cordes en jute, encore très raides et rugueuses. Les aspérités frottent la peau. J'aime leur sensation. Maître s'applique, me fait un jolis harnais de poitrine avant de s'occuper de ma taille. Toutefois, je déplore qu’il n’ait pas réservé ce moment pour plus tard et n'ait pas profité du moment où j'étais prête à aller plus loin dans la douleur. Peu importe, ça n'est pas à moi de choisir.

Nous passons ensuite dans la pièce à côté. Nous sommes seuls. Maître me demande de m'installer sur la table gynécologique (une première hors visite médicale). Me voilà exposée. Un bandeau de satin occulte ma vue. La compresse d'alcool humidifie mes seins, quelques aiguilles y sont plantées, puis la compresse humidifie mon pubis où trois autres aiguilles sont posées. Maître me demande ensuite d'ouvrir la bouche et plante une longue aiguille (d'acupuncture) dans la joue depuis l'intérieur. Il me dit qu'il s'arrêtera là et je lui réponds "que ça n’est pas symétrique" alors une deuxième se plante dans l'autre joue. Maître me retire mon bandeau, nous échangeons un long regard avant que je ne me redresse et découvre un homme, dont je n'avais pas entendu les pas, juste à côté de moi.

Nous regagnons le rez de chaussée parée de mes cordes et aiguilles et nous arrêtons pour observer une séance de fouet entre Maître Doberman et une de ses soumises. Sa soumise est belle sous le fouet. C’est toujours un très beau moment de complicité et d'abandon.

Les aiguilles retirées, je retrouve le banc à fessée où badine et martinet échauffent ma peau puis Maître me bande à nouveau les yeux et accroche mes pieds et poignets à la croix. Nous y voilà. Je sais ce qui m'attend. Le fouet. J'attrape les chaînes dans mes mains dans l'attente du premier coup sans savoir si je vais retrouver ces sensations que j'aimais ni même si je serai en mesure de le supporter. Les premiers ne m'impactent pas, je sens juste leur souffle dans mon dos. C’est perturbant, je me demande ce que Maître fait. Il vient à mon oreille pour me demander si ça va. Je suis troublée car aucun n'est venu claquer sur ma peau. Je le sens amusé car bien sûr Il le sait aussi bien que moi. La fouet s’abat sur mes fesses à plusieurs reprises, trop vite, trop fort pour une reprise. A ce moment, je me dis que je ne tiendrai pas bien longtemps. Maître voit que ça ne va pas. Il prend un autre rythme, le douleur est plus supportable, petit à petit elle redevient familière. Je prends davantage confiance. Le fouet claque parfois dans l'air juste pour me faire entendre sa puissance. Les morsures sont nombreuses, sur les fesses, le dos, les flancs, parfois le fouet effleure mes cheveux. Il me faut du temps avant qu'un seul son ne franchisse mes lèvres. Certainement trop dans le contrôle. Il m'en faut plus, je veux craquer sous la douleur. Parfois la main de Maître passe sur mes fesses chaudes avant de se ressaisir du fouet. Puis, je commence à me laisse aller, je gémis en serrant les chaînes dans les mains. Mes genoux ploient de temps à autre, mes jambes se mettent à trembler, je sens les tremblements jusque dans mes fesses. J'entends le bruits de mes talons heurter les cales en bois sans que je puisse les contrôler. Une part de moi est dans l'attente. Du plus, du tsunami qui va m'emporter. Je l'attends comme une délivrance. Je veux céder. Ne plus penser à rien. Connaître à nouveau ce plaisir qui ne ressemble à aucun autre. Maître s'arrête, je suis frustrée. Je lui en demande encore. Il s'arrête un plus tard, et j'en veux encore.  Il m'en faut plus. Je grogne intérieurement chaque fois qu'il s'arrête alors que je suis en train de partir. Les coups sont vifs, la douleur est parfois aussi fulgurante que redoutable, si mordante que mon corps se braque, je tente de m'en éloigner, dansant d'un pied sur l'autre, en vain puisqu'ils sont attachés. Après un long moment, Maître me sort de ma bulle en venant se coller à moi, Il me chuchote qu'il est fier de moi. Quoi ? Non ! Je lui glisse à l'oreille que je n'ai pas encore craqué. Je suis frustrée. J'ai tellement attendu le subspace que je m'y suis approchée sans jamais l'atteindre. Ça ne sera pas pour ce soir. Maître me détache, je me blottis dans ses bras.

Quelques personnes nous saluent, nous nous apercevons qu'il est déjà trois heures. C’est passé si vite.
La salle de shibari est vide. Zut ! Nous n'avons même pas échangé quelques mots avec l'encordeur et finalement il y a plusieurs personnes avec qui nous n'avons pas du tout eu l'occasion de discuter alors que nous étions peu nombreux. Tant pis ça sera pour une prochaine fois !

Nous récupérons nos affaires. Maître me regarde dans les yeux. Il y a quelques jours, lors de la séance de notre anniversaire, je m'étais agenouillée devant lui à la fin de celle-ci pour le remercier. Au fond de moi, je n'avais pas souhaité me prosterner à Ses pieds. D'abord parce que j'avais besoin de vraiment le retrouver. J'avais  besoin de ressentir que désormais Il était à nouveau présent. Comme un besoin de preuves que cette séance lors de nos cinq ans  ne serait pas qu'un moment isolé mais un véritable engagement à reprendre là où nous nous étions arrêtés, de nous accorder du temps, de nous placer à nouveau au centre des priorités. Je lui avais expliqué par la suite que j'avais choix de ne pas me prosterner, que lorsque je le ferai ça serait très symbolique pour nous.
Ce soir-là au Triskel, nous nous sommes retrouvés mais la peur du lendemain était encore là. En ployant les genoux devant lui, je lui ai demandé s'il serait bien présent, s'Il s'était bien engagé à revenir, son attitude me disait que oui même si ma raison doutait encore. Je ne me souviens même pas s'il m'a répondu ou non. J'ai décidé de croire en nous, de Lui faire confiance et d'avoir confiance en notre avenir alors je me suis inclinée en posant le front au sol devant Lui.

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Commentaires

  1. Belle histoire je connais un peu le club oui très bien aménagé Maitre Doberman et ses soumises très accueillant Jaime

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    1. Une fois encore, vos mots m'ont emportée, chère Anaëlle...

      En quelques lignes, vous m'avez replongée dans l'ambiance si agréable de ce lieu enchanteur qu'est le Triskel-Donjon...

      Votre Maître et vous semblez y avoir passé une belle soirée... Je ne peux que l'espérer et me réjouir à l'idée de pouvoir, peut-être, V/vous y croiser un jour...

      Mes respects à Monsieur votre Maître...

      Miss Coquelicot

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  2. Je vous remercie pour votre commentaire Miss Coquelicot. Je suis ravie, au travers de ce récit, de vous avoir rappelé l'ambiance du Triskel.

    Ça serait également un grand plaisir de vous y rencontrer, de pouvoir échanger ou peut-être qui sait, partager un moment ensemble.

    Je vous souhaite une belle soirée ainsi qu'à votre Maître. Je vous laisse le soin de lui présenter mes respects.

    Au plaisir,

    Anaëlle

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  3. Bonsoir Anaëlle ,

    Je crois qu'il est bien rare , que je ne vous laisses point de commentaire !
    Alors voila , j'ai lu , et je n'ais rien de plus à ajouter .
    C'est juste pour vous signaler mon petit passage sur votre article .

    Bonne soirée à vous ,

    Pierre ,

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  4. Bonjour Anaëlle,

    Quelle beau texte. Je suis moi aussi soumis et j'ai pleinement ressenti cette frustration que vous décrivez au moment où la douleur commence à nous enmener là où on le veut, là où on avait besoin d'arriver, moment de plaisir ultime et où le Maître ou la Maîtresse s’arrête alors qu'on a qu'une envie : c'est de crier ENCORE, ENCORE.

    Contrairement à vous, je suis très exhib et je "ne supporte pas"(du moins, je rentre moins dans le jeu) d'être soumis et plus particulièrement fouetté autrement qu'intégralement nu.

    Dés que j'ai quelques minutes, je vais lire avec intérêt et certainement plaisir vos autres textes, et ce d'autant plus qu'en cette période de confinement, plus de jeux et ça me manque terriblement.

    Au plaisir,
    Crabou

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    1. Bonjour Crabou,

      Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon blog et pour vos nombreux commentaires.

      En effet c’est très frustrant de s'approcher de ce moment où l'esprit et le corps basculent sous la douleur pour devenir plaisir et libération sans l'atteindre. En général Maître reconnaît le moment où je vais partir mais lors de cette soirée, vu mon état, il a cru que j'étais déjà partie alors que non. J'ai certainement trop attendu ce moment et c’est presque comme l'orgasme, vouloir à toute fin l'atteindre ne fait que l'éloigner.

      Au plaisir de vous lire,
      Anaëlle

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  5. bonjour anaelle

    merci pour cette description de cette soirée exquise. soiree toujours agreable , ambiance du donjon sympa , jadore les croix de st andre ou le maitre peut montrer et donner au cas ou sa soumise , lui infliger qlq marques bien placees et jouer avec la cire ... enfin merci pour cet article

    au plaisir fennec

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    Réponses
    1. Bonjour,

      Je vous remercie pour votre commentaire. Les croix de Saint André ont également toute mon affection, le contact du bois, le fait de ne pas pouvoir se dérober, l'attente des instruments mordants mais également le fait d'être à la vue de tous.

      Je vous souhaite une bonne de journée,
      Anaëlle

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