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Un week-end au château - Délices et Châtiments


 Photo non personnelle trouvée dans une banque d'images sans mention de droits d'auteur. 
Si malgré tout cette photo y serait soumise, merci de me contacter afin que je la retire.

Plus de quatre mois que nos places ont été réservées et nous voici enfin arrivés à la dernière ligne droite. Dernière semaine avant "Les nuits de l'Equinoxe" organisées par le cercle Délices et Châtiments. Le stress monte à mesure que le grand jour approche, un stress positif mêlé d'impatience et d'excitation, un stress qui me montre l'importance que j'accorde à ces soirées privées où nous nous retrouvons. La saveur est intacte. Malgré le temps qui passe ces événements ne sont jamais considérés comme une sortie banale.
Cette soirée dans le sud-ouest fait partie des bonnes nouvelles de la rentrée. Elle nous permettra de retrouver des personnes que nous n'avons pas vues depuis longtemps, en rencontrer d'autres que j'apprécie beaucoup même si nous ne nous connaissons qu'au travers d'un écran mais également faire de nouvelles rencontres.
J'ai attendu cette soirée jusqu'à peut-être trop l'idéaliser. Il faut dire qu'elle nous rappelle énormément souvenirs du fait de sa situation géographique, du cadre exceptionnel qui n’est autre qu'un château ainsi que de l’importance donnée au protocole, tous ces éléments qui nous avaient mis tant d'étoiles dans les yeux et des souvenirs plein la tête lors de notre première soirée, il y a près de trois ans.  On ne peut que souligner la volonté des organisateurs à faire rêver leurs hôtes. Les différents mails reçus, les partages sur les réseaux sociaux montrent combien ils se sont investis pour que leur première grande soirée soit une réussite.
Chacune d'elles dégage quelque chose d'unique, marquée par la main de ceux qui l'organisent, j'aime ces ambiances différentes, que la beauté des lieux nous émerveille ou que nous nous retrouvions dans un espace plus cosy et chaleureux (moins d'un mois avant notre prochaine soirée à Lyon).

Après un long casse-tête pour faire entrer le matériel dans notre petite valise et une très courte nuit où nous n'avons que peu dormi, nous arrivons la mine déconfite à l'hôtel. Les animations prévues l'après-midi ne manquent pas, nous aurions pris plaisir à y participer cependant il nous semble plus raisonnable de nous reposer un peu pour profiter au mieux de la soirée. Nous décidons toutefois d'y arriver avec (beaucoup) d'avance afin de prendre le temps de faire connaissance et discuter un peu. A notre arrivée, quelques personnes se reposent ou jouent dans le parc, d’autres sont assises en haut des marches devant l'entrée. L'ambiance du château est encore paisible, les derniers préparatifs pour le soir se mettent en place, une partie des soumises présentes est en train de répéter à l'écart des regards indiscrets la chorégraphie qui sera effectuée un peu plus tard dans la soirée.
Bien que nous soyons tous réunis dans l'intention de partager un moment hors du temps il n’est pas toujours aisé de discuter sans se connaître. Maître profite de ce moment calme pour me faire visiter les extérieurs tenue en laisse et les caves aux ambiances diverses. Nous observons le matériel, discutons avec les créateurs d'objets improbables...

Nous retrouvons ensuite des visages connus, en reconnaissons d'autres aperçus sur les réseaux sociaux et rencontrons avec grand plaisir ceux avec qui nous avons échangé quelques messages. L'ambiance calme du salon à l'entrée est propice aux échanges.
Nous descendons à nouveau à la cave et observons joyeusement une soumise souriante se faire fouetter les fesses par un étrange vélo. A notre retour, l’ambiance est totalement différente, dans la pièce principale du château de nombreux convives sont réunis autour d'un verre. L'ambiance se réchauffe, les langues se délient, nous retrouvons avec grand plaisir et surprise des amis dont nous ignorions la venue, je me réjouis d'avoir l'opportunité de discuter avec une soumise que j'admire beaucoup, nous faisons de nouvelles belles rencontres...
Nous assistons ensuite à un dîner de soumises où quelques soumis agenouillés nourrissent les soumises aux yeux bandés, puis l'heure du repas arrive. L'impatience d'aller jouer se fait sentir mais nous tenons à assister à la chorégraphie préparée en début de soirée par une petite dizaine de soumises. Bercée par la musique, elles s'animent avec grâce enveloppées de leur cape en velours rouge sous la direction du Maître de cérémonie placé au centre à la manière de la scène mythique d'Eyes Wide Shut. Elles sont ensuite enchaînées une à une à une longue chaîne et conduites dans la plus belle des caves en forme de dôme. Les jeux sont ouverts. Nous descendons à notre tour et Maître m'attache à une croix de Saint André, dénudée dans le couloir froid.

Je suis surprise, il est rare que nous commencions ainsi. La croix est pour moi synonyme de fouet et je ne suis clairement pas encore préparée à le recevoir. Je regrette que nous n'ayons pu prendre la badine dans notre valise, il s’agit de mon instrument de chauffe préféré. A la place un premier martinet me caresse sensuellement l'échine avant de claquer mes fesses et mes cuisses, puis un second beaucoup plus dur et cinglant prend le relais. J'ai du mal à me laisser aller, les bavardages, les rires et le froid m'empêchent de me mettre dans ma bulle malgré le bandeau qui me plonge dans l’obscurité. Un rythme effréné de claquements attire mon attention et je réalise soudainement que notre impatience nous a fait oublier la fessée collective prévue à laquelle nous souhaitions participer. Je suis déçue mais il est trop tard.
Le fouet remplace ensuite le martinet, quelques coups s'impriment sur ma peau, je suis rassurée ils sont supportables toutefois la magie n’opère pas et Maître me détache de la croix ce qui me surprend car comme me l'a dit Maître un peu plus tôt il est rarement possible d'utiliser plusieurs fois le fouet lors d'une même soirée.
Nous allons de caves en caves pour observer les autres couples jouer. Je sens Maître perturbé, il est rare d'avoir un moment comme celui-ci alors que nos "jeux" débutent à peine. J'ai l'impression qu'il ne trouve pas ses marques, qu'il ne sait pas quoi faire de moi et ça me déstabilise fortement. J'ai l'impression que la soirée que j'avais imaginée ne correspondra pas à la réalité qui sera vécue. Trop d'attentes peut-être et une adaptation qui me semble un peu longue.

Maître m’emmène dans la pièce destinée au shibari, des structures en bambou sont à disposition. Je comprends rapidement ses intentions. Nous trouvons un petit espace, Maître attache mes poignets au bambou situé au-dessus de moi, bras tendus, afin d'assurer ma stabilité. Il m'entoure ensuite de cellophane noire en partant des chevilles, le film plastique remonte sur mon corps et me momifie, Maître poursuit son chemin jusqu'à me couvrir le visage en ayant pris soin de faire une ouverture au niveau de la bouche pour respirer. En soi c’est déjà une épreuve pour moi qui ai si peur d'étouffer. Bien que le risque ne soit pas toujours réel, l'angoisse provoquée par ma claustrophobie suffit en général à me faire réellement manquer d'air mais ce soir je me surprends à bien le vivre. La roulette parcourt mon corps, Maître se plaque parfois contre moi en m'enlaçant, probablement pour me rassurer mais c'est l'effet inverse qui se produit, je me sens comprimée et dois lutter contre la peur qui me ferait inévitablement rapidement suffoquer. Puis le fouet vient claquer le plastique alors que je suis totalement immobilisée, l'impact est différent, moins vif, la cellophane en absorbe une partie mais il est ici impossible de se dandiner, de bouger. Je remercie intérieurement Maître de m'avoir placée à l'intérieur de ce cocon qui m'isole du petit monde qui nous entoure et me permet enfin de plonger dans ma bulle.

Plus tard dans la soirée, dans la cave voûtée en forme de dôme nous observons nos amis dont la soumise se fait fouetter par son Maître en étant attachée à l'une des trois croix de Saint André placées au centre de la pièce. C’est un couple fabuleux, je suis sincèrement impressionnée par ses capacités, par toutes leurs photos époustouflantes que j'ai déjà eu l’occasion de voir, par ce Maître expérimenté à la fois dur et si souriant, prévenant et chaleureux. Son expérience, sa connaissance inspirent à un respect sincère. Nous observons également un autre Maître faisant danser avec habileté en duo deux fouets, c'est très beau à voir.
Maître me place sur une croix libre et me bande les yeux. Je suis dans l'attente de ce fouet qui laissera bientôt son empreinte sur ma peau. Le premier coup arrive, il ne ressemble pas à ceux de Maîtres, il est manipulé d'une manière que je ne connais pas, plus à la verticale, l'impact plus lourd sans être forcément plus mordant que ceux de Maître mais le ressenti est très différent. Une voix me demande si ça va, une première fois où je ne réalise pas qui me parle puis une seconde, je comprends alors qui s'occupe de moi. Les coups reprennent, la douleur est intense, j'encaisse sans vraiment bouger (du moins je crois), sans bruit, dans ce moment où rien ne semble vouloir sortir, je contiens tout à l'intérieur. Je veux bien sûr faire honneur à Maître mais également honneur au Maître qui me fouette. Puis je sens ma tête se renverser, reprendre place, quelques sons sortent de mes lèvres, mes jambes vacillent, je me souviens plus de mon ressenti que des coups, de mes cris plus forts, du soudain basculement, de mon râle puissant, des tremblements incontrôlables de mon corps, de cette explosion, de la libération, de cet ailleurs incroyable qui m'a emporté telle une tornade et dont je n'arrivais plus à sortir (il faut dire que je n'en avais aucune envie, ces moments sont si rares et si précieux). Et puis il y ce geste, ce fouet posé à l'horizontal contre mon dos, signature de ce cadeau offert par ce Maître.
J'ai retrouvé Maître dans un câlin protecteur plein d'amour et de tendresse. Assise dans le canapé je me suis laissée aller dans ses bras, les yeux probablement livides, complètement shootée, sur mon petit nuage.

Après avoir retrouvé mes esprits, nous nous sommes accordés un moment plus calme où nous avons assisté au premier barbelé d'une soumise sous une main expérimentée et l’œil de son Maître. C'était très beau à voir, son abandon, la possession ressentie au travers du fil acéré, son Maître qui la câline et l'embrasse ensuite. Je me serais bien laissée tentée moi aussi par ce barbelé testé pour la première fois durant l'été. Une envie de partage avec cette soumise, l'une contre l'autre tout en ayant conscience que je ne pouvais lui faire pareille demande alors qu'elle venait tout juste de le tester pour la première fois seule. J'ai échangé quelques regards envieux avec Maître mais comme ça n’est pas à moi de décider et qu'il ne souhaitait pas me le faire vivre ce soir je n'y ai pas eu droit.

La soirée était désormais bien avancée, quelques invités commençaient déjà à partir lorsque nous avons enfin fait la connaissance du couple que j'avais cherché durant la soirée. Pas facile quand on ne connaît pas les visages mais quel plaisir de pouvoir se découvrir, de mettre un sourire, de rencontrer une soumise aussi pétillante, d'entendre ses remerciements pour la tenue de mon blog, ça m'a si profondément touchée que je n’ai pas su vraiment y répondre.
Contrairement à nous, ils n'avaient pas encore eu l'occasion de profiter de la soirée, dévoués au bien-être de leurs hôtes et cette fin soirée aller enfin le permettre.

En cette fin de soirée mon corps était très endolori, je ne sais pas combien de fois nous avons fait du fouet dans la soirée, j'avais les fesses rouges et cartonneuses, quelques entailles plus profondes où le cuir avait entamé l'épiderme laissaient apparaître quelques marques de sang. Maître me dit de retourner dans la cave principale où les trois belles croix reliées ensemble en triangle se tenaient au milieu de la pièce. L'occasion était trop belle et Maître décida que nous allions partager un moment avec ces deux couples qui font assurément partie de nos belles rencontres. Je reprenais donc place sur la croix, la cagoule sur la tête, fermée au niveau des yeux. Maître commença à donner quelques coups de fouets avant même que le dernier couple nous rejoigne. Je pensais qu'il était bien trop tôt pour commencer, j'avais peur de ne plus pouvoir le supporter très longtemps.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser le fouet me fait peur, je le redoute autant que je l'aime, ses impacts sont vifs, mordants, une douleur à l'état pure qui m'a déjà maintes fois enfermée comme si mon corps et mon esprit n'étaient pas en mesure de l'accepter. Une douleur qui devient envahissante, obsédante au point de ne penser plus qu'à elle. Prisonnière. Je doute souvent de moi dans ces moments où je me trouve douillette je pourrais alors dire que maso je ne le suis pas du tout et pourtant le fouet est quasiment le seul instrument qui soit capable de me transporter dans cet ailleurs. Mais avant de pouvoir rejoindre ce subspace (qui malheureusement ne se commande pas et arrive de rares fois), il faut accepter d'avoir mal, il faut accepter de ne ressentir que de la souffrance, c'est le moment le plus difficile et pourtant obligatoire avant qu’elle ne se mue en plaisir. Les soirées me permettent souvent d'aller bien au-delà de ce que nous vivons à deux probablement grâce au contexte qui me permet de vivre l'instant présent sans aucune pensée parasite, à la volonté de faire honneur à Maître, à cette offrande que je lui fais pour qu'il utilise à loisir son instrument préféré.

Toutefois je n'ai jamais eu autant de fouet que ce soir. Une fois tout le monde en place, le fouet reprend sa danse, la douleur est vive, chaque impact ma rappelle combien ma peau est déjà meurtrie. J'essaie de rester droite. Comme plus tôt dans la soirée aucun son ne sort alors que j'entends déjà à mes côtés des cris de plaisir. Je devine à la manière de faire que les Maîtres ont échangé leur place, les coups s'arrêtent un moment puis reprennent, je crois reconnaître mon Maître puis nouveau changement. Contre toute attente un petit gémissement s'échappe, ça n’est pas grand-chose mais c’est le signe que j'arrive malgré tout à me libérer. Je me suis tortillée peut-être, il me semble que je dansais d'un pied sur l'autre à un moment donné, de la douleur mais également du plaisir qui me laisse entrevoir une porte comme une approche de la jouissance, malheureusement les coups s'arrêtent soudainement me laissant sur le seuil de l'accès au plaisir. Le Maître qui s'occupe de moi s'approche et me demande si ça va. C’est tout à son honneur de faire preuve de prudence, j'imagine
combien il est difficile de décoder une soumise/esclave que l'on ne connaît pas et avec qui on joue pour la première fois. Avec sagesse il s'est assuré que tout allait bien. A plusieurs reprises j'ai ressenti cette montée de plaisir sans pouvoir décrocher. Et puis, pour la deuxième fois de la soirée (une première je crois) nouveau décrochage et tumulte des sens.

Je suis libérée de la croix et je redescends lentement dans un canapé en observant les deux soumises encore attachées. Le spectacle est très beau, d'un côté une soumise crie son plaisir sous le martinet de son Maître, de l'autre la seconde se fait fouetter par son Maître et le mien. Gourmande, je me lève avec l'envie de me placer au milieu des croix pour passer mes mains réconfortantes et gourmandes sur leurs corps. Ça aurait plus facile d'y aller en ayant l'autorisation des Maîtres, comme je n'ose pas le proposer ou agir de mon propre chef je me ravise et retourne sagement m'asseoir.

Nous saluons nos hôtes avec l'idée de nous revoir bientôt et regagnons notre hôtel. Toute l'excitation de la soirée redescend d'un coup, je suis totalement vidée et je manque de m'endormir plusieurs fois sur le trajet pour regagner l'hôtel.
Le lendemain le réveil est difficile, à la suite de nos discussions échangées certains mots de Maître me restent en tête. Le but d'un Maître étant de faire plaisir à sa soumise. Oui, il serait illusoire de croire le contraire, le plaisir du Maître c’est aussi cela, lui faire tester certains de ses fantasmes, la voir crier son plaisir, l'amener et la faire progresser dans la découverte. Il est vrai que si la soumise ne prenait jamais de plaisir, la relation serait bien moins épanouissante et certainement pas viable sur le long terme. Même s'il est difficile pour moi d'accepter que Maître fasse des choses pour moi il me faut l'accepter comme une réalité. Ce qui me gêne n'étant pas que nous partagions un quotidien où il m'aide régulièrement à m'occuper de la maison, prend parfois plaisir à m'ouvrir la porte, mais qu'il agisse lors de nos séances dans le but de me faire plaisir.
Seulement je trouve qu'en parlant de façon si générale il a omis de dire que ça n'était pas seulement ça, qu'il m'amène bien souvent là où je n'ai pas envie d'aller, où il sait combien c’est difficile pour moi et où il n'y a aucun désir de ma part, que je fais les choses dans ces moments là uniquement pour Lui parce ce que ça a un sens pour moi d'agir seulement suivant Ses désirs même si je n'y prends aucun plaisir si ce n’est de Lui appartenir, d'être à sa disposition, d'être son esclave. Je sais que tout le monde ne voit pas les choses ainsi et je le respecte sincèrement mais c'est quelque chose qui me parle vraiment tout au fond de moi. S'il balaye aussi vite ma volonté de le suivre quelles que soient les "épreuves", qu'il ne les reconnaît pas, cela perd alors de son sens. Le réveil fut donc accompagné de larmes éphémères qui furent sécher par les superbes souvenirs du week-end et une petite discussion avec Maître qui su trouver les mots que j'avais besoin d'entendre.


Cet article est à nouveau l'occasion de remercier toutes les personnes qui ont contribué à ces beaux souvenirs que ce soient par l'échange d'un sourire, d'une discussion, d'un moment de partage, de douceur, de douleur ou de plaisir. Que de beaux moments partagés et de belles rencontres ! Bien qu'aucun nom n'apparaisse ici j'espère que chacun se reconnaîtra.

Un merci à tous les organisateurs pour le travail effectué en amont ainsi qu'au cours de la soirée pour nous mettre des étoiles dans les yeux.

Sans oublier de remercier à genoux mon Maître de nous avoir permis de vivre cette soirée. Vous avez comme toujours su transporter Votre esclave pour me permettre de profiter pleinement de cette soirée, merci aussi d'avoir permis ces moments intenses d'échanges et de partages et merci aux Maîtres de m'avoir fait l'honneur de leurs fouets.

En esclave gourmande, je n'aurais que quelques mots à ajouter : à refaire bientôt !


Commentaires

  1. Merci pour ce beau récit qui nous transporte dans de magnifiques souvenirs.
    Une super organisation (bravo aux organisateurs), un lieu splendide mais surtout des rencontres formidables et la joie de retrouver des amis qui nous manquaient.
    Tu as encore une fois fait la fierté de ton Maître en recevant tant de fouet au cours de cette soirée, en t'offrant, en me faisant confiance et t'abandonnant.
    Peu de soumises auraient pu supporter tant et partir 2 fois aussi loin tel que tu l'as fait.
    En fait une soirée avec beaucoup d'échanges avec d’autres couples, tout aussi intéressants les uns que les autres et quasiment uniquement du fouet (à part un peu de cellophane pour glisser dans ton cocon!), mon instrument préféré, cet instrument si noble....
    Une superbe esclave qu'il me tarde de refaire vibrer en soirée ... bientôt chez nos amis ;-)
    Ton Maître

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    1. Maître,

      Vous lire est toujours un plaisir. Cette soirée nous a permis de nous retrouver (encore !) dans cette période bien remplie qui espace nos séances.
      Je me surprends toujours à retrouver si facilement ma place, notre complicité si belle et notre amour n'en est que plus fort. Vous remarquez d'ailleurs à quel point je suis sur mon petit nuage depuis.
      Nous y avons fait de belles rencontres, de beaux partages (si naturellement mis en place) qui contribuent aux beaux souvenirs de cette soirée.
      La prochaine soirée n'est pas loin, Vous aurez donc tout le plaisir de faire vibrer à nouveau Votre esclave.
      Respectueusement,
      Votre esclave

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  2. Bonjour Anaëlle ,

    Que de beaux souvenirs vous emportez la , et bientôt de nouveaux à venir .
    Le cellophane ne m'attire absolument pas même si l'on peu tout de même respirer , j'aurais bien trop peur d'étouffer . Une fois de plus de part votre récit , on ce rend compte à quel point le lien entre vous est fort , je vous admire . Pourquoi n'avez vous pas été aux contactes de ces soumises ? La peur du refus des Maîtres ? Ou la crainte de leurs poser la question ?

    Aussi curieusement que cela puisse paraître , j'apprend beaucoup sur moi même en vous lisant .

    Je vous souhaite un bon weekend à vous deux ,


    Pierre ,

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    Réponses
    1. Bonjour Pierre,

      Je ne peux m'empêcher d'être touchée lorsque vous parlez de notre lien :)
      Je comprends bien votre peur d'étouffer avec le cellophane puisque je la partage, il n'empêche que tout ce qui m’est difficile me procure également un plaisir intense lorsque j'arrive à surmonter mes peurs. Les affronter est d'ailleurs la seule et unique manière de les combattre.
      Aller au contact (physique) des soumises avec qui nous avons partagé aurait été bien agréable toutefois je garde en moi d'une part la peur du rejet (dont je parlais dans un précédent article), l'impression d'être là où on ne m'attend pas et d'autre part il est vrai que je préfère que cela soit demandé par les Maîtres avant d'agir.

      Belle journée à vous,
      Anaëlle

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  3. Bonjour

    Ce récit est tret agreaagr à lire .j'aurais tant aimé être là.Ma soumise a aussi beaucoup de mal avec le fouet ,mais cela va venir.felicitations pour la façon dont vous écrivez.
    Maître Order

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    Réponses
    1. Bonjour,

      Merci pour ce retour. Le fouet est un instrument redoutable et sa morsure ne ressemble à aucune autre. Bien que je le redoute il est un des seuls à pouvoir m'emmener dans les étoiles. Je crois que chaque soumise a sa propre sensibilité, votre soumise finira peut-être par l'apprécier ou pas. A chaque couple de trouver les pratiques qui leur correspondent.

      Anaëlle

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  4. Je souhaite vous féliciter .
    Il existe un endroit pareil dans le grand est .Nous adorons nous y rendre.

    Maitre Order

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Anaëlle,
    Ton récit me laisse entrevoir ce qu est une soirée Bdsm .
    Je suis rêveuse je dois l avouer.
    Merci Anaëlle
    A très bientôt !
    Chloé

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    Réponses
    1. Bonjour Chloé,

      Je te remercie pour ce commentaire, je suis ravie d'avoir pu te laisser entrevoir ce qui se cache derrière la porte de ces soirées.

      Le rêve deviendra bientôt réalité. Je suis ravie d'avoir pu vous être utile dans le choix de votre première soirée. J'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attentes et qu'elle vous laissera des souvenirs plein la tête.

      A très bientôt,

      Bises
      Anaëlle

      Supprimer
  6. Bonjour Galatéa,

    C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert ton commentaire. Le premier depuis que tu me lis, j'en suis d'autant plus touchée.
    Mettre des mots sur mes ressentis n’est pas toujours facile. J'essaie simplement d'écrire les choses telles que je les vis et de les partager avec sincérité. Je m'y livre en toute transparence, à cœur ouvert, partageant joies et peines. J'ai d'ailleurs souvent l'impression que la personne qui me lit me connait même si nous ne nous sommes jamais rencontrées.
    Sans prétention aucune, je dévoile nos petits bouts de vie en ayant conscience qu'il ne s'agit que de notre façon de vivre et qu'il existe bien des manières différentes de vivre le lien (c'est aussi très enrichissant). Cela n'empêche pas de se retrouver sur certaines émotions ou questionnements.
    Avoir un retour comme le tien donne un sens à tous ces partages. Si d'une certaine manière j'ai pu t'aider à mieux comprendre ce que tu vivais à un moment donné, à te dire que tu n'étais pas seule à te poser des questions ou à douter, j'en suis sincèrement heureuse. Je suis très touchée de pouvoir apporter ce que d'autres m'apportent également (ça fait toujours du bien de se sentir comprise, écoutée, rassurée).
    Vous nous avez également beaucoup apporté en nous permettant de vivre ce moment d'évasion. La magie a opéré : le lieu, l’organisation, les belles rencontres dont vous faites partie, les intenses partages... Tous ces souvenirs m'ont fait grimper sur mon petit nuage mais ils nous ont également permis de nous retrouver dans cette période où accaparés par les obligations les longues séances se font plus rares.
    Me voilà pleine de regret de ne pas avoir osé me mettre entre les croix. Je ne sais pas si mes caresses sont toujours douces, j'aime aussi griffer :-D mais peut-être aurons-nous le plaisir de découvrir cela une prochaine fois. ;-)
    Pour le fouet, waouh... Je ne sais pas quoi y répondre, juste que je suis infiniment flattée si je t'ai permis de retrouver l'envie d'essayer. Je suis sûre que ton Maître saura t'y amener quand tu seras prête, comme tu l'étais certainement à la fin de la soirée. Être déjà bien partie, sentir le plaisir prendre possession de notre corps aide assurément à mieux l'accepter. D'une fois à l'autre le ressenti peut être très différent (je m'évade pour ma part beaucoup plus en soirée portée par l'ambiance, notre bulle et l'éloignement de toute pensée du quotidien). Je serai ravie d'avoir un jour l'opportunité de partager une séance avec toi si cette (re)découverte te plait. ;-)
    Vous êtes un couple magnifique, beaucoup de respect et d'amour se dégagent de votre lien.

    Au plaisir de vous revoir,

    Je t'embrasse et te laisse le soin de présenter mes sincères respects à ton Maître,

    Anaëlle

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  7. Toujours autant de plaisir à vous lire chère Anaëlle. Vos ressentis sont sensibles et authentiques. Vous rencontrer a confirmé mon intuition ; vous êtes un couple magnifique!
    Au plaisir de vous revoir bientôt.
    Irina

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    1. Chère Irina,

      Vous touchez ma corde sensible. Ces compliments et votre perception du couple que nous formons me touchent beaucoup.
      Il ne reste plus que quelques jours avant de créer de nouveaux merveilleux souvenirs. :)
      A très bientôt,
      Anaëlle

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