Accéder au contenu principal

Découverte qui ne manque pas de piquant



Ce matin, mon Maître avait décidé de travailler depuis la maison. Habituellement les trajets quotidiens sont longs et difficiles, nous nous voyons peu le soir à son retour. Je voulais donc lui montrer combien j'appréciais sa présence, à chaque fois qu'il reste je sais qu'il le fait pour moi et même si le plus souvent nous travaillons chacun dans notre pièce, savoir qu'il est là change tout.

Avant de commencer mon boulot, je me suis donc approchée de lui, il était installé devant son pc. Je lui ai demandé l'autorisation de m'asseoir sur lui dans l'intention de lui faire un brève et tendre étreinte. Je me suis installée à califourchon, face à lui. Ses mains m'ont caressées, sont passées sous mon haut en dégrafant mon soutien gorge avant de me les ôter. Il a dézippé ma jupe qu'il a fait passé au dessus de ma tête. Je me suis ainsi retrouvée en petite culotte, qui n'avait rien de sexy aujourd'hui avant de la retirer à sa demande et de regagner ma place sur ses cuisses, nue cette fois-ci.

Une brève idée m'a traversé l'esprit : "et s'il me demandait de sortir ainsi, en serais-je capable ?" Eh oui, je me pose souvent ce genre de question, quel que soit l'endroit où nous nous trouvons, ainsi je peux l’accompagner dans un magasin, un parc, ou n'importe où ailleurs et me demander comment je réagirais s'il me demandait telle ou telle chose. Je crois que c'est ma façon de me préparer à accepter ses demandes les plus insensées et surtout à réagir rapidement sans réfléchir comme il le souhaite.

Mon Maître m'a dit que nous allions monter, qu'il voulait s'occuper de moi, il me suffisait de l'attendre dans ma position. Agenouillée, il m'a rapidement rejoint dans notre chambre, je me suis prosternée à ses pieds comme il l'attendait. Mon collier de cuir s’est ensuite refermé sur ma nuque avant qu'il y accroche ma laisse. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas sortie.

Les questions ont rapidement fusionné dans mon esprit : me la mettait il pour me promener dans la maison ? pour faire monter la pression ? pour aller dehors ? Pas le temps d'analyser, nous descendons déjà les marches de l'escalier, je le suis docilement . Nous traversons le salon en direction de la porte fenêtre qui donne sur notre jardin. Des haies le borde en partie de chaque côté, il y a cependant une autre parti où nous avons choisi de ne rien planter ce qui laisse un important vis à vis avec le jardin des voisins et la rue. Le fond du jardin est quand à lui simplement clôturé par un grillage, certes cil n'y a que des champs derrière et un sentier de promenade à l'orée d'un petit bois plus loin mais je me sens exposée, d'autant plus que les velux avoisinants offrent également une possibilité d'être épié.

Mais impossible pour moi de contester, je ne dis pas un mot et me contente de le suivre. Il n’est même pas dix heure, l'air est frais. Je m’agenouille sur l'herbe encore mouillée par la rosée du matin, des bestioles me grimpent sur les jambes, satanés fourmis, j'ai horreur de ça ! Mon Maître entoure mon cou avec la chaîne de la laisse puis me déplace pour remédier à ce problème mais je ne manque pas de voir l'araignée qui vient de se cacher dans l'herbe juste entre mes jambes. Entemps normal, on aurait probablement entendu mon cri de la peur si singulier mais je me contente simplement de surveiller si la vilaine réapparait.

A nouveau début, mon Maître me fait un cordage en jute au niveau de la poitrine, puis une autre corde vient enserrer ma taille,  mes cuisses. Il attache mes bras dans le dos à l'aide d'une dernière corde.

Mon Maître s'absente quelques instants, les rayons de soleil réchauffent délicatement ma peau, suffisamment pour ne pas avoir froid. Mon Maître revient avec le bandeau de satin. Puis s'absente à nouveau, je me demande s'il va me laisser là, complètement nue et vulnérable au milieu de notre jardin. Mes sens sont à l'affût, j'essaie de percevoir ses mouvements, parfois je n'entends rien et puis parfois je le devine m'observant, j'essaie de ne pas bouger, de rester droite et digne.

Il me rejoint en se plaçant derrière moi, quelque chose de doux me caresser les fesses, je ne comprends pas immédiatement de quoi il s'agit, je ne vois rien, je suis surprise. Mon Maître me fouette les fesses avec... des orties !

Sur le moment c'est très supportable mais la douceur laisse vite place à son pouvoir urticant, me faisant pousser de petits cris tandis que mon Maître alterne flagellations et douces caresses aux orties. J'ai l'impression de deviner chaque bouton en train de se former sur ma peau, mes fesses picotent, fourmillent, c'est très étrange.

Mon Maître se met ensuite face à moi. Dans mon esprit c’est le trouble "il n'oserait quand même pas ?", les orties me fouettent la poitrine, continuent leurs lentes caresses de torture, pire encore mon Maître vint placer son bouquet entre mes cordes, entre mes seins. Une dernière ortie vient me torturer, les sensations sont encore plus intenses, j'ai l'impression qu'elle pique encore plus que les autres avant de glisser cette dernière tige sous les cordes.

Il fait quelques photos, debout, agenouillée. Il enlève les orties mais les sensations sont là, des fourmillements partout, mes fesses semblent dotée d'une vie qui leur est propre, vibrante et animée.

Puis ses mots "je vais désormais promener ma petite chienne à quatre pattes". Je lui rappelle que j'ai les mains attachées dans le dos et que c’est impossible. Il se place donc derrière moi ce qui me laisse penser qu'il va me détacher mais non, il me pousse en avant, ne pouvant me retenir, sensation étrange de se laisser tomber dans le vide même si j'étais agenouillée, mon visage heurte le gazon, le cul toujours relevé. J'ai peur qu'une bestiole me grimpe sur le visage et je referme donc la bouche. Mon Maître frappe fermement mes fesses endolories avec la main.

Je suis à lui, entièrement, de toute les façons, son pied appuie sur mon visage.

Je me relève, mon bandeau glisse et découvre mes yeux encore clos. Il me dit de lui faire confiance et de ne pas les ouvrir. Je le suis en ne voyant que cette lumière orangée derrière mes paupières. Nous rentrons, la lumière devient grise, puis bleue, puis très foncée, j'ai l'impression que je vais me sentir mal ou tomber mais je laisse mes yeux fermées, il s'agit de se réhabituer à une lumière différente, je l'espère. Nous remontons les escaliers, les yeux toujours clos, pour rejoindre notre chambre, une première pour moi.

Mon Maître claque mes fesses avant de m'installer sur le lit. Allongée sur mes bras, toujours attachés dans le dos, je soulève sans m'en rendre compte mes fesses qui fourmillent sans cesse (d'ailleurs en écrivant cet article, les fourmillements sont toujours aussi vifs que ce matin, inutile de dire combien j'ai pensé à mon Maître aujourd'hui).

Mon Maître me dit ces mots qui valent de l'or "tu es une bonne esclave", il me récompense en me caressant avec mon jouet préféré, je m'imagine dans le jardin flagellée par les orties, l'orgasme arrive, vite, trop vite car au moment de me libérer mon Maître stoppe tout. Pourquoi ? Je suis déçue, j'avais besoin de cet orgasme libérateur, puis il recommence en me laissant jouir cette fois. Il se veut Maître de mon plaisir et veut connaître mon corps, mes réactions, il veut apprendre ce qui me fait du bien, comment je réagis, il veut diriger et guider mon plaisir. Habituellement il me laisse tenir en main mon jouet mais il souhaite désormais le faire aussi que moi.

Il me baise ensuite pour Lui, oh que c’est bon. Je me place ensuite à califourchon sur lui pour le baiser comme il en a envie suivant ses indications, ses demandes, je crie mon plaisir, j'entends ce mot qui revient parfois alors que mon esprit ne veut plus réfléchir "numéro", mon numéro d'esclave qu'il m'a demandé hier d'apprendre par cœur, je lui indique sans faute tout en le baisant, une gifle, deux, trois me surprennent, pourtant je commence à les aimer. Mon Maître me demande de me regarder dans le miroir, j'observe mon corps en train de le chevaucher, il me demande comment je trouve ce qui m'oblige à monter jusqu'à mon visage, mon reflet n’est pas celui que j'ai l'habitude de voir, mes yeux n'ont pas ce noir coulé, je ne suis pas du tout maquillée, c’est mon reflet de tous les jours, pas celui que je vois quand je suis sa soumise même si je me maquille très peu. Je lui dis que je ne trouve pas jolie, le mot est peut être mal choisi, ce qui surprend mon Maître car je me trouve toujours plus belle lors des séances. Les larmes coulent, il me gifle à nouveau pour me punir d'avoir donné une telle réponse. Il me demande de le baiser et de montrer à quel point j'ai envie de lui, je lui donne tout ce que j'ai remuant mon corps de toutes les façons pour lui donner encore du plaisir,  mon corps ne qu'un objet de plaisir, je jouis, encore et encore jusqu'à ce dernier orgasme où notre jouissance fusionne.

Merci Maître pour cette belle séance improvisée riche en découvertes. J'aime la façon dont Vous vous occupez de moi, me faisant avancer à chaque fois même si parfois j'ai l'impression que nous avançons de façon discontinue.

Il me tarde d'apprendre à Vous servir et surtout de vivre cette vie dont Vous m'avez fait rêver.

Respectueusement,
Votre esclave

Commentaires

  1. 896 - 822 - 629
    Voici encore quelques étapes de franchies avec ces nouvelles sensations découvertes (encordage, orties, ...)
    Merci pour la confiance que vous accordez à votre Maitre et bravo pour ce beau récit mais aussi pour ce que vous réalisez pour moi! Toujours vous surpasser pour moi, je suis fier de vous mon esclave.
    Par contre, les claques... il y en aura d'autres surtout si vous redites des sottises, ne vous trouvant pas aussi belle que vous n'êtes! Vous êtes mon esclave, je vous ai choisie, vous devez en être fière et vous trouver aussi belle que je vous trouve magnifique!
    Enfin pour notre nouvelle Vie ... j'y travaille!!!
    Votre Maitre qui vous aime et est si fier de vous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Maître,

      La confiance que j'ai en Vous s’étend bien au-delà de l'abandon. Au travers de nos séances j'ai appris à ouvrir les yeux et à enfin accepter ce que je voyais dans les vôtres.

      J'ai compris que j'étais pour Vous unique, que Vous m'aimiez autant que je Vous aime (non pas plus !) et c'est dans cette confiance totale que peux ainsi m'abandonner totalement Vous (ce qui ne m'empêche pas d'avoir peur de heurter un obstacle lorsque Vous me guidez les yeux fermés ;-)).

      J'aime croire que pour Vous je serais prête à tout. J'ai simplement envie de Vous montrer que mon monde c'est Vous et que Votre regard m'importe plus que n'importe quel autre.

      Je Vous aime Maître,

      Respectueusement,
      Votre bien aimée esclave

      Supprimer
  2. Oh ma belle, je ne sais pas quoi dire... Wohhhh...
    Tout d'abord ton abnégation, ton obéissance à ton Maître, ta confiance en Lui, je suis admirative et impressionnée. Le suivre à l'extérieur, accepter, Le servir ainsi, voilà qui force le respect.
    Et les orties !! Je t'avoue que cette photo de toi dépasse tous mes fantasmes ;-) Que tu es belle, sublime, ainsi offerte à ton Maître. Je pense à toi ainsi avec une lueur rêveuse au fond des yeux...

    Et puis ton regard sur toi-même... Ça a fait écho en moi. Nos regards sont si durs, si jugeant sur nous-même. Nous sommes nos plus cruels bourreaux.
    Maître Phénix, Votre phrase m'a faite réfléchir une grande partie de la journée "Vous êtes mon esclave, je vous ai choisie, vous devez en être fière et vous trouver aussi belle que je vous trouve magnifique!" Je me suis rendue compte que me juger négativement revient à penser que mon Maître se trompe et que Ses goûts ne sont pas fiables. J'ai découvert un sentiment mitigé de honte à penser cela et un lâcher-prise intérieur. Car au final, seul Son regard et Son désir peuvent juger mon corps. Je Vous présente mes humbles remerciements pour cette leçon que Votre réponse à Votre esclave m'a apportée.
    Si Vous m'y autorisez, je dépose un doux baiser sur les lèvres de Votre esclave et Vous salue à genoux.

    amazone, esclave novice de Maître Alpha

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma douce Amazone,

      J'ai lu et relu ton commentaire et tu as mis le doigt je crois sur ma plus grande force.

      Non, je ne suis pas une esclave parfaite, je ne suis pas non plus aussi masochiste que j'aimerais l'être (je découvrirais peut-être ce plaisir sur notre chemin sans aucune obligation) mais mon cœur est celui d'une esclave et il me suffit de cela pour croire que pour Lui rien n’est impossible et que je peux tenter de tout surmonter.

      Tu as raison, pourquoi sommes-nous si sévères envers nous-mêmes... je réfléchis encore à la suite, le fond est si juste mais mon esprit refuse cette évidence car cela reviendrait à dire que c’est ma perception qui est fausse. Heureusement il me reste encore un peu de temps avant de devoir m'en expliquer auprès de mon Maître.

      Je te rends avec beaucoup de tendresse ce précieux baiser que tu m'as donné,

      Mes sincères respects à Maître Alpha,

      Anaëlle

      Supprimer
  3. Bonjour Anaëlle,
    Quelle belle journée, vous avez su décrire avec merveille vos échanges magiques qui commencent dès la rosée du matin.
    Qu'es ce que j'aimerai être enchaine à Mon Maître tous les jours sans interruption, être une toutes petites à ses pieds.
    Pour les petites vilaines, elles n'ont pas été le jeu( ouf) et pour le miroir, perso j'ai encore du mal quand je dois parler en fixant le miroir. Samedi, je me suis encore dévaloriser pendant un moment famille, j'ai la critique très négative par moment envers moi-même par rapport aux autres. Maître m'avait pourtant prévenu de ne plus plus me dévaloriser car je remettais en questions le fait d'avoir cru en moi et de m'avoir choisie. Par moment mes mots disent le contraire de ce que je veux dire et Maître analyse tout.
    Quand j'ai lu le commentaire de Votre Maître, j'ai cru que mon Mon Maître avait parlé à Votre Maître même si je sais sait que c'est pas le cas.
    Très bonne soirée Anaëlle et encore merci pour avoir si bien décrit vos ressentis.
    amilia

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Amilia,

      Je suis heureuse de vous relire, ça faisait longtemps, merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire et une trace de votre passage :)

      Je crois que nous avons ce point commun : l'auto-critique est facile sans être pour autant constructive car elle ne nous fait pas avancer au contraire, elle nous enfonce un peu plus.
      Nous avons tellement de (fausses) croyances en nous, et une fois qu'on se met une chose en tête il est vraiment difficile de s'en défaire.

      J'ai souri à la lecture des visions semblables de nos Maîtres. Comme l'as dit Amazone un peu plus haut, remettre en cause la parole du Maître revient à douter de lui en pensant qu'il se trompe. Ca n’est pas facile à intégrer mais c’est cependant plein de bon sens.

      Je suis ravie que vous puissiez percevoir mon ressenti et mes émotions au travers de mon récit, c'est une de mes plus belles récompenses :)

      Merci de me le lire :)

      Je vous souhaite un excellent week-end,

      Anaëlle



      Supprimer
  4. Anaëlle...

    Quelle belle preuve d'abnégation. Cette confiance, palpable dans ton récit, te transportera loin dans V/votre plaisir. En tout cas je Vous le souhaite.
    Je n'ose imaginer les douleurs lancinantes et continues données par les orties... Et concernant l'araignée... Là, tu as tout mon respect. Ma peur phobique des insectes de tout genre m'aurait fait prendre mes jambes à mon cou... Ou pas. Car en effet, ils ont ce pouvoir de nous faire nous dépasser au delà de tout.

    Quand à tes ressentis sur ta si belle personne ma douce Anaëlle, je te comprends ! Je suis toujours en recherche d'exigences pour moi. De dépassement. Au point de m'en épuiser.
    Mais Maître Phénix a donné là, la plus belle et la plus efficace réponse qu'il soit possible de donner. Alors ne doute plus.

    Je te remercie pour ton si beau partage, et je remercie humble Maître Phénix des lumières qu'il m'a apporté quand au choix de mon Maître sur ma personne.

    Belle continuation à V/vous.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma chère Sakura,

      Je suis désolée d'avoir tant trainé à répondre à ce si beau commentaire.

      La période est chargée et comme à chaque fois je suis dépassée manquant de temps pour tout faire, stressée continuellement... il va falloir que j'apprenne à (mieux) gérer.

      Je continue néanmoins de suivre ton blog, dès que j'ai un moment, ouvrant rapidement mon portable dès que j'ai quelques minutes.

      Tu as raison nos Maîtres ont ce pouvoir de nous amener au delà de nos peurs, de trouver les courage de les affronter des plus anodines à ce qui nous aurait paru insurmontable sans eux.

      Je te souhaite un très beau week end

      Ms respects à Maître Katsuo

      Je t'embrasse
      Anaëlle

      Supprimer
  5. Oh ma belle, voilà un récit qui me laisse rêveuse... tu sais que tu as découvert une chose que je n'ai encore jamais testée ! Et qui me fait peur ? Je ne sais pas si je dois envier ta chance ou au contraire prier pour que Maître ne suive pas les envies de Maître Phénix... ;)
    En tous cas, tu as été merveilleuse, comme te l'a dit ton Maître. Et j'en rajouterai une couche : tu es BELLE ! Bon, honnêtement, quand Maître me demande si je sais à quel point je suis belle, j'ai toujours tendance à biaiser, mais en te lisant, je me suis dit immédiatement, oh mais que Maître Phénix a raison, je ne dois en aucune façon remettre en cause les goûts et les choix de Maître, donc s'Il me dit que je suis belle, c'est que je le suis ! Merci pour cette leçon Maître Phénix.

    Je Vous salue à genoux Maître Phénix, et Vous souhaite une belle semaine avec Votre esclave. Un doux baiser à toi ma belle.

    Tendrement,

    élerinna, kajira d'Elendil

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ohhh... tu sais que tu m'as donné le sourire... je ne pensais pas qu'un jour je testerai quelque chose avant toi Lol, j'en suis toute surprise. ;-)

      Je n'ai aucun doute sur le fait que tu arriveras toi aussi à surmonter les orties si ton Maître décide un jour de t'y faire goûter. C’est très différent d'un impact direct, quelques secondes où ça ne fait rien et après ce sont des sensations pendant au moins deux jours, voilà de quoi ravir nos Maîtres. Ca a été bien plus douloureux sur les fesses que sur les seins.

      Je ne pensais pas que cette petite phrase de mon Maître ferait tant réfléchir mais je suis heureuse qu'elle ait également pris un sens pour d'autres :) et je confirme tu as parfaitement raison de croire ce que ton Maître te dit.

      Un merci tout gêné pour ce mot écrit en majuscules, je ne sais pas quoi y répondre,je vais tâcher de le faire rentrer dans ma tête.

      Merci infiniment,

      Je te laisse le soin de faire un baise main à ton Maître de ma part

      Je t'embrasse très tendrement,
      Anaëlle

      Supprimer
  6. Bonsoir Belle Anaëlle

    Comment vas-tu depuis le temps ? 

    Quel beau récit tu nous fais là. Je suis admirative de ce que tu arrives à faire pour ton Maitre. Je te suis depuis quelque temps maintenant 2 mois et plus je te lis et plus ce que tu vis me donne envie aussi de le vivre avec Mon Maitre. Quelle belle preuve de lâcher prise et d’abandon de sois pour ton plaisir et le Sien, c’est aussi une belle preuve de l’amour que tu as pour Lui de te donner comme tu le fais.
    Il est vrai que l’on a toute tendance à complexé, moi la première mais ce que ton Maitre a dit est magnifique. Ils arrivent à voir plus loin que le physique, ils voient la beauté intérieure en nous par notre soumission à leurs désirs et au notre.

    Cela fait seulement 3 mois que je suis aux pieds de Mon Maitre et j’avance petit à petit grâce à lui, à sa présence et à son absence par moment.
    J’espère secrètement pourvoir un jour m abandonner comme tu sais si bien le faire mais Rome ne c’est pas fait en un jour et je sais qu'un jour j’en serai capable car je le veux.
    J’avance dans ma soumission et dans ma vie vanille. Je trouve petit à petit mon équilibre même si je sais que j’ai encore des efforts à faire mais je vais y arriver.

    Bonne soirée à toi douce Anaëlle.

    Mes Respect à Maitre Phénix.

    CAtaleya soumise novice de Maitre Tao

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Cataleya,

      C’est toujours un plaisir de te lire et je te remercie de ta fidélité (c'est une belle récompense pour moi et je suis flattée d'avoir des lectrices assidues comme toi)

      Tu as raison je crois que les femmes ont tendance à être complexée car nous nous attachons facilement aux petits détails. Et si mon Maître aime celle que je suis à l'intérieur il aime tout autant l'enveloppe extérieure.

      Tu sais, tout le monde débute un jour, au bout de trois mois je ne faisais pas ce que je fais maintenant pour mon Maître mais comme toi j'étais avide de vivre plein de choses et d'avancer encore plus vite, doutant parfois à tord de notre relation, et puis j'ai compris qu'il fallait prendre son temps et avancer à notre rythme pour construire une relation sereine.

      Aujourd'hui je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre, à découvrir et c'est ce qui rend le chemin merveilleux.

      Je suis heureuse que tu trouves ton équilibre et que tu arrives à vivre à la fois ta vie vanille et une relation épanouissante avec ton Maître.

      Très belle journée à toi ma belle,

      Mes respects à ton Maître,
      Anaëlle

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Lire vos commentaires est une de mes récompenses. Je vous remercie de me laisser une petite trace de votre passage.

Articles les plus consultés

Deuxième soirée, séance et marquage au fer

Photo personnelle fournie par M. Apollo  De nouveaux invités sont arrivés au cours de l'après-midi. Ce soir, nous serons un peu plus nombreux que la veille. Nous attendons dehors et échangeons quelques mots avec de nouvelles personnes (dont une soumise qui lit mon blog j'en profite donc pour la saluer si elle repasse par ici). Malgré le début de soirée, la chaleur est encore très présente et toutes ces belles tenues ne sont pas très adaptées. Ce soir il n'y aura pas de dîner protocolaire. Une soirée libre au cours de laquelle se déroulera ce grand moment dont nous avons tous parlé : le marquage au fer. La mariée fit son entrée parée d'une tenue aussi élégante qu'extravagante, une tenue unique, à son image. Maître Apollo fit un petit discours et expliqua le déroulement de la soirée. Nous trinquons à leur honneur. L'ambiance est conviviale, nous discutons autour d'un verre avant de rentrer dans le château pour jouer. Nous y croisons un couple avec lequel nous

Soirée et cérémonie de la rose

  Le week-end dernier, nous étions invités au mariage bdsm d'amis très chers. Deux soirées hors-normes où nous avons eu l'honneur d'assister à une cérémonie de la rose et au marquage au fer mais où nous avons également eu l'opportunité de nous retrouver. Voilà déjà plusieurs mois que la date est fixée. Nous ne pouvions bien sûr pas manquer ce moment si fort de leur vie. Contrairement à l'accoutumée, Maître n'a pas choisi mes tenues avant notre départ. Tant pis pour la valise qui n'en fut que plus chargée puisque j'ai emporté bien plus de tenues qu'il ne m'en fallait. Nous sommes arrivés la veille de la première soirée pour aider à la mise en place du mobilier et profiter davantage de nos amis que nous ne voyons que trop rarement. Ce fut également l'occasion de retrouver des personnes que nous n'avions pas vues depuis longtemps. Cela fait une éternité que nous n'avions pas revu la plupart d'entre eux mais également plusieurs mois q

Récit d'une soirée BDSM privée

Soirée BDSM privée - Image Google    Samedi, quatre heures. Comme depuis plusieurs semaines, j’ai encore très mal dormi cette nuit. Lorsque la sonnerie insupportable du portable de Maître retentit, je le tiens déjà en mains pour l’éteindre au plus vite et Lui permettre de dormir quelques minutes supplémentaires pendant que je file à la salle de bain.  Nous y voilà ! Jour J. Des mois d’attente et d’impatience auxquels se sont ajoutés, depuis quelques jours, de terribles doutes.  Les soirées ont été quasiment inexistantes cette année, nous attendions donc ce moment d’évasion, cette soirée où nous pourrions retrouver notre bulle, coupés du monde, retrouver une intimité si souvent mise à mal durant la période du confinement et les vacances scolaires, sentir à nouveau vibrer intensément nos places et ressentir la puissance de notre Lien lors d’un week-end hors du temps. A cela s’ajoute l’envie de retrouver enfin nos amis que nous n’avons pas vu depuis si (trop) longtemps. Alors que faire ?!

Huit ans

  Huit ans ! Voilà huit ans que nous avons découvert ensemble le BDSM. Je garde le souvenir intact de notre découverte, des premières sensations où, attachée, j’étais à son entière disposition. Une période où nous avons pris nos places sans imaginer un seul instant que huit ans après le bdsm ferait encore partie de nos vies. Mariés depuis de nombreuses années, cela nous a permis de nous redécouvrir, autrement, d’apporter un souffle nouveau à notre relation, une intensité différente de celle connue jusqu’alors, une passion nouvelle, une complicité encore plus forte, une ouverture aux échanges gardés secrets. Des expériences que nous n’aurions jamais imaginé vivre en tant que couple marié mais aussi une progression dans des pratiques que nous n’aurions jamais pensé explorer. Je me souviens encore d’une de nos premières séances où mari et Maître cherchaient un équilibre et où Maître s’étant laissé emporter m’avait dit « je ne pensais jamais aller aussi loin ». J’étais sa femme et il

Petits mots doux - Partie 2

Avoir l'air vanille, réfléchir avant de parler, bien penser qu'il faut dire "tu", quelques "vous" m'échappent par réflexe mais heureusement personne n'y fait attention. J'attendais cette séance et je sais qu'elle aurait pu m'amener encore bien plus loin. Je suis frustrée par cet arrêt brutal et je ne peux m'empêcher de le dire à mon Maître, et encore j'ai eu la chance de jouir alors que lui non. Il lance quelques mots taquins et vient me voir parfois me voir pour m'annoncer la suite "Je vous baiserai ce soir", oui mais ce soir nous ne serons pas seuls, notre chambre est pile poil en face de la chambre d'amis où vont dormir mes parents. La soirée se termine, nous montons, la porte est fermée tout en restant entrouverte. Je me plie au rituel du soir. Je m'agenouille devant lui, les mains sur les cuisses, la poitrine offerte comme il le souhaite. Il me passe mon collier, mes bracelets en cuir attac