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Se retrouver, Maître offre une escapade à Son esclave

Photo d’illustration

Lundi, une nouvelle semaine commence, j'ai encore la tête chargée des souvenirs de ce week-end surprise organisé par Maître. Depuis hier, je suis en mode hyper-émotive, une sensibilité exacerbée qui menace de faire couler les larmes contenues au coin des yeux.

Cela fait pas mal de temps que nous vacillons. Tout est si facile quand nous sommes au stade de la découverte, de la passion retrouvée. On se dit que tout a changé, on nage dans le bonheur, un peu comme si nous étions coupés du monde et que nous avions trouvé notre vraie priorité. Les années passent, le lien est toujours là, les moments de bonheur intenses s'enchaînent, on rêve à deux. Les périodes de doutes existent naturellement mais se terminent généralement rapidement, pour se retrouver encore plus unis après. Au fil du temps, sans s'en rendre compte, tout un tas de choses grignote la vie que nous aimerions avoir et menace l'équilibre que nous avions cru trouver. Ce sont simplement les réalités du quotidien auxquelles nul ne peut échapper : la fatigue, le stress, la santé, les épreuves, notre rôle de parents, les recherches pour notre projet, une autre routine aussi qui finit par s'installer. On s'habitue à certaines sensations, on appréhende les choses de manière différente, on ne ressent plus cette petite boule au ventre dans les mêmes conditions... Et c’est là qu'il faut faire vivre le lien alors on lui donne un nouveau souffle, on se retrouve, l'intensité n'a pas faibli bien au contraire mais petit à petit le souffle perd en puissance, alors on le ravive à nouveau et le brasier reprend, on se rend compte à quel point on est bien ensemble, on attend patiemment ou non, on discute, on finit par ouvrir les yeux et prendre conscience que ce qui nous manque c'est de nous accorder du temps. Oui, maintenir le lien, nos places demandent de l’énergie, de l’investissement. Ça n’est pas de tout repos, il faut sans cesse se renouveler, avancer, ne pas se contenter de ce que l'on croit acquis. C’est peut-être dans ces moments que tout pourrait exploser si nous n'avions pas l'intime conviction, l'un et l'autre, d'être à notre place.

Maître m'a remis il y a peu, une carte dans laquelle il évoquait une petite escapade qu'il se chargerait d'organiser. J'étais plus que ravie à l'idée de passer un week-end à deux, ça arrive tellement rarement.

Je ne savais rien, ni où il m'emmenait, ni ce que nous allions faire. Ses premières instructions sont arrivées par mail deux jours avant le départ tandis qu'il était au travail. Ça faisait si longtemps qu'Il avait perdu l'habitude de me titiller ainsi. J'ai été très touchée par ses premiers mots, par sa volonté de "relancer la machine" mais aussi par le fait qu'il m'écrive que cela n'était possible que si chacun de nous était parfaitement à sa place.
Je découvrais l'organisation pour passer ce moment à deux, l'heure du départ, le retour prévu 2 jours plus tard, l’interdiction d'utiliser le téléphone portable pour vivre pleinement ce week-end. Il y ajouta Ses premières consignes m'informant que je ne devais plus avoir un poil (heum pas facile quand on est à 15 jours du dernier passage à l'institut), je devais aussi lui préparer ses accessoires sans indiquer ce qu'il souhaitait tout en mentionnant que tout oubli serait puni, enfin je devais m'occuper des valises avec interdiction de prendre le moindre sous-vêtement pour moi.

Je commençais donc par préparer ses accessoires, étalant tout ça sur le lit, je souriais en pensant qu'il m'avait écrit que nous voyagerions léger. Nul doute que je n’allais pas être punie pour un oubli cependant le poids de son sac n'avait rien de "léger".
Devant l'impossibilité d'obtenir un rendez-vous chez esthéticienne le jour-même et doutant du rendu au rasoir, je décidais donc de me torturer toute seule à la cire, si j'étais plutôt satisfaite du résultat, je me suis quand même rendue compte que je n'avais pas la même dextérité qu'une professionnelle en observant le temps que ça m'avait pris.

Le lendemain, jour du départ, je reçus un autre mail dans lequel il m'indiqua les tenues que je devais emporter : une tenue décontractée, une nuisette sexy qu'il me ferait porter ou non, une robe élégante, une robe légère fendue jusqu'au haut de la cuisse et pour finir, pour le soir même, une jupe très courte avec des bas et pour le haut le choix entre un haut totalement transparent ou un autre ajouré qui laisserait entrevoir mes seins. Je me changerai à l'hôtel.

J'étais déjà pleine de questions, ne sachant pas où nous allions et comment j'allais aller dîner dans cette tenue si le lieu ne s'y prêtait pas. Comment préparer une valise pour deux jours peut-il prendre autant de temps ? J'y ai passé des heures, j'enfilais diverses tenues, me regardais dans le miroir avec l'envie de lui plaire, optait pour le haut ajouré pour le soir puisqu'il m'avait laissé le choix, je retrouvais ce stress et l'excitation de ne pas savoir ce qui va se passer. J'imaginais diverses possibilités :  un munch qui était organisé ce soir-là ? Une sortie en soirée ? Une rencontre avec un autre couple avec qui Maître a commencé à échanger ? Ou simplement pouvoir se retrouver ? Maître avait bien pu me faire prendre accessoires et tenue dans le but de simplement me duper.

Au cours du trajet j'apprenais que nous serions seuls durant ce week-end, petite déception sur le moment. Nous nous sommes garés devant un luxueux hôtel quatre étoiles sans savoir où nous étions arrivés. En arrivant dans la chambre et vu l'heure avancée, je m'empressais de répondre à ses instructions concernant ma tenue, Maître me demanda si j'avais pris un petit gilet, un boléro qu'il m'autorisait à porter pour descendre. Si certaines femmes vivent très bien le fait de ne pas porter de sous-vêtements, ça n'est pas mon cas. Ma jupe trop courte dévoilait la jarretière de mes bas, je tachais de garder les jambes serrées durant le repas, au fur et à mesure je me suis détendue, Maître profita de voir ma poitrine au travers du tissu léger.

A la fin du dîner il me dit qu'il avait oublié les badines dans la voiture et que je devais aller les chercher. Je partais donc à moitié découverte dehors et revenait dans le hall de réception tout sourire avec les deux baguettes de bois dans les mains. En arrivant devant la porte de la chambre Maître me désigna des yeux le sol, je me suis donc agenouillée, présentant les deux badines dans les mains, Maître fit une petite photo, ouvrit la porte de chambre, j'attendais qu'il me donne la permission de le suivre mais il me referma la porte au nez me laissant ainsi seule dans le couloir. Quelques secondes après j'entendais déjà des hommes arriver en discutant, je n'étais pas très à l'aise mais tachais de garder ma position, toujours agenouillée présentant les badines devant une porte fermée. Ils se sont dirigés de l'autre côté mais m'ont forcément vue comme j'étais à quelques pas d'eux mais je n'ai pas regardé. Puis un autre homme s'engagea dans notre couloir, à vrai dire je lui gênais un peu le passage, j'ai donc un peu avancé vers la porte quand il arrivait à ma hauteur, je sentais son regard sur moi, il ne put contenir un "heu...ooooooo...oh !!" ou quelque chose dans le genre marquant sa surprise. Presque à cet instant la porte s'est ouverte et Maître me dit d'entrer, j'avais l'impression de sentir encore le regard de l'homme dans mon dos, probablement a-t-il pensé que j'étais une escort venue passer une nuit tarifée.

La suite restera derrière cette porte, un mélange de badine plaisir, de badine punition (pour les quelques "tu" qui m'ont échappé), de cire, de pinces, d'oreiller, de passion et de désir.

Après un audacieux réveil, Maître me fit porter mon collier de séance toute la journée, la tenue était plus décontractée, j'étais simplement nue sous mon jean, nous avons visité une bien jolie ville dans laquelle nous avons passé la journée, le plaisir simple de faire la coupure, de ne penser à rien, de m'agenouiller aux yeux de tous quand Il le décidait.
Notre regard fut interpellé, au cours de notre promenade, par un pilori exposé en pleine rue commerçante. Amusé, Maître me dit de prendre place et prit une photo avant de visiter le musée de la torture. J'étais toute émoustillée par les premiers objets, des bâtons auxquels des colliers avec des clous sur le côté interne servaient à contrôler les victimes, des chaises en bois remplies de piques, des cages, des masques en tout genre, je sautillais à l'intérieur comme une gamine qui a envie de tout essayer, amusée par le fait que bien des choses pouvaient s'intégrer dans notre monde mais pas que ! Car à l'époque le but était bien de torturer, sans compassion, sans plaisir, juste de le but d'obtenir des aveux avec des scenarios ou objets terrifiants conduisant à la mort. je me demande encore comment certains ont pu imaginer de tels scénarios tant ils m'ont retourné les tripes.

Au cours de cette journée, qui finalement ne nous laissa que peu de temps pour jouer (comme nous avons passé la journée en extérieur), je me sentais bien, vraiment bien, heureuse d'être à ses côtés et qu’est ce que ça fait du bien ! C’est comme une bouffée d'oxygène intense ! Je découvrais le soir, notre second hôtel avec une chambre encore plus belle, si spacieuse, une corbeille de fruits et du vin nous y attendait.

J'étais crevée par cette journée, par toutes ces émotions, par la journée à marcher, Maître me dit que je pouvais me reposer. A peine cinq minutes après il me posait un bandeau sur les yeux, me mit nue et me fit marcher telle une petite chienne à quatre pattes dans la chambre en tentant de me désorienter. Je me demandais si j'allais finir dans le couloir ainsi mais c’est sur le carrelage de la salle de bain que mes genoux se sont posés. Il me demanda de me peloter les seins devant lui jusqu'à ce que son liquide ambré coule sur sur mon corps, me peloter avec sa pisse, il me marqua ainsi puis je me suis relevée pour qu'il me prenne, avant de marquer à nouveau mes fesses, toute à lui.

Le dimanche, jour du retour est trop vite arrivé. Avant notre départ, je me suis prosternée à ses pieds pour le remercier pour ce magnifique week-end. Il a fallu reprendre la route avec les souvenirs de cet excellent week-end. Nous n’avons pas pu jouer autant que nous l'aurions voulu mais difficile de profiter de tout, nos places étaient cependant là dans ce bonheur qui nous est si cher. Avant de reprendre la route Maître me plaça le lovense dans mon intimité, une manière bien agréable d'écourter le trajet et de suivre ses dernières instructions je finis presque nue sur le siège passager, trempée et exténuée par de multiples orgasmes.

Ce fut un week-end magnifique et je Vous remercie sincèrement Maître. Je sais combien pour moi rien n’est trop beau, ces magnifiques hôtels, ces restaurants... Votre plaisir à me mettre des étoiles dans les yeux tout en me faisant ressentir Votre place et la mienne. Un nouveau départ s'offre à nous...

Commentaires

  1. Bonsoir Anaëlle ,

    Quel beau et magnifique we que vous avez passez la .

    Quand vous vous retrouvez a genoux dans le couloir devant la porte fermé , si j'avais été a votre place je pense que je serais devenu sans doute couleur écrevisse et si j'avais été a la place de ce passant j'aurais sans doutes également rougi tout en vous disant un petit bravo d'encouragement .

    Cela fait tellement du bien de pouvoir de temps en temps s'aérer la tête , tous laisser les tracas de la vie quotidienne derrière sois juste le temps d'un we , le temps de ce retrouver , de regagner ça place , de retrouver ces "marque " . Avec des souvenirs plein la tête , des émotions des sensations et enfin le plaisir d'être "Vous" tous simplement .

    Merci pour ce si beau récit ,

    Bonne soirée ,

    Pierre,

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    Réponses
    1. Bonjour Pierre,

      Merci beaucoup. A vrai dire je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas devenir écrevisse, peut-être parce qu'à cet instant j'étais plus focalisée sur cette posture attendue par Maître et sa déception s'Il découvrait que j'avais choisi la facilité en me relevant que par le client de l'hôtel (ne pas croiser son regard m'a certainement aussi beaucoup aidée).

      Vous avez raison qu'est ce que ça fait du bien de vivre quelques jours hors du temps, des préoccupations... et je me réjouis de vivre à nouveau de tels moments avec Lui.

      Je vous souhaite une excellente semaine,

      Anaëlle

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  2. Bonjour Anaelle
    Je me permet de t écrire un petit commentaire ( pour la première fois hihi )

    Ton article m a beaucoup touchée. Tu as une telle façon de décrire ton ressenti, tes émotions et ton respect pour ton Maitre.. on s y croirait ..
    Je savais que tu n avais pas besoin de stresser pour ce fameux week end surprise �� . Nos Maitres nous connaissent bien .. je pense que sur ce point là nous sommes toutes pareilles, notre forte émotivité nous pousse a nous inquiéter inutilement... et en même temps ce stress est tellement bon à vivre, on se sent si vivantes! Et losque les consignes tombent notre seule but est de tout faire pour combler notre Maitre et de répondre ( aussi bien que possible) à ses attentes...

    Je suis ravie que ce week end se soit bien passé

    Merci beaucoup pour ce partage ❤

    Je te fais plein de bisou
    A très bientôt
    Mes respects à Maitre Phenix

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Kate,

      Quelle bonne surprise de te retrouver ici :) Je suis touchée.

      Oh oui, tu as raison, nos Maîtres nous connaissent bien mais impossible, pour moi, de ne pas ressentir ce stress totalement irraisonné. Une fois qu'il s'installe je ne peux tout simplement plus en sortir mais comme tu le dis si bien ça nous rend si vivante !

      Au fond, même si ça me met parfois dans tous mes états je crois que j'aime ça !

      Je t'embrasse et te dis à très vite... ici ou ailleurs ;-)

      Mes respects à ton Maître,

      Affectueusement,
      Anaëlle

      Supprimer
  3. Oh ma belle, encore une fois quel article !!! Que c'est bon ces moments organisés par les Maîtres... Et quel week-end, Maître Phénix s'est surpassé :-) Je dois t'avouer que j'ai relu 10 fois ce passage où tu te retrouves seule devant la porte de la chambre, à genoux avec la badine tendue, à imaginer cet homme passer devant toi et se poser un milliard de questions. Tu lui as certainement illuminé sa journée, lol ! Et te connaissant, quel courage et quelle obéissance, je suis tellement impressionnée.

    Merci ma belle pour ce superbe récit et à très très vite (je croise les doigts ;-))

    Je t'embrasse fort, transmets mes humbles respects à Maître Phénix s'il te plaît.

    Tout tendrement,

    élerinna, kajira d'Elendil

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    Réponses
    1. Merci ma belle, ce fut un superbe cadeau de Maître, que j'aime les surprises... surtout quand elles nous permettent de nous retrouver.

      Je suis très touchée par tes mots, ce ne fut en effet pas facile pour moi d'attendre devant cette porte, dans une posture qui n'avait rien de "normal" pour les passants, en totale contradiction avec mon caractère. Je pense que le fait d'être "seule" a aussi beaucoup joué, la présence de Maître n'était pas là pour me rassurer, il a réussi toutefois à me donner suffisamment de volonté pour tenir la position.

      Bien que ce fut un moment déroutant c’est un des plus beaux souvenirs de ce week-end ;)

      A tout bientôt ma belle, je pense fort à toi. Le "très très vite" est en discussion...

      Je t'embrasse bien fort.

      Mes sincères respects à Maître Elendil,

      Anaëlle



      Supprimer
  4. Coucou ma belle,

    Voilà un week-end bien sympathique ! Comme tu le dis, une grande bouffée d'oxygène, voilà qui redonne un maximum d'énergie :-)

    Belle journée à tous les deux,
    Je vous embrasse,
    Amazone

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir ma belle,

      C’est un plaisir de te lire... Oh oui une grande bouffée d'oxygène et la seconde arrive tout bientôt :)

      Je t'embrasse et vous souhaite une belle soirée,
      Anaëlle

      Supprimer
  5. Bien mignon tout cela, profitez bien de votre bonheur!
    Mille Respects à votre Maître.
    catherine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Catherine,

      Je vous remercie d'avoir pris le temps de laisser un petit commentaire. J'essaie de me laisser porter par ce doux nuage sur lequel je suis depuis notre retour de vacances.

      Je ne manquerai pas de transmettre vos respects à Maître,

      Belle journée et au plaisir de vous lire,
      Anaëlle

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