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C'est l'heure de la rentrée - Partie 2 - Affronter mes peurs


Partie 1 ici

Partie 2 :

Notre test aurait pu s'arrêter là mais Maître a envie de pousser son esclave loin aujourd'hui. Pour être sincère je ne pensais pas qu'Il m’amènerait un jour sur cette voie. A mon sens, Il n'aimait pas ce genre de pratique, du moins cette façon de procéder mais visiblement cette cagoule lui a donnée bien des idées.

J'ignore ce qu'Il me réserve, la cagoule m'empêche d'anticiper ce qui va se passer. Aussi, c'est la surprise lorsque je sens un plastique couvrir mon visage. Sur le moment je n'ai pas peur, je n'en mesure pas l'importance, mon premier réflexe est de chercher à respirer, il y a encore de l'air dans le sac ce qui me rassure momentanément, le soucis c'est que j'ai tendance à vouloir en inspirer trop d'un coup car je m'en sens privée et lorsque j'inspire le sachet se plaque sur mon visage, ce qui accentue le sentiment de suffocation. Maître me laisse quelques secondes ainsi puis l'enlève quelques instants avant de recommencer. Même sensation, j'ai l'impression de ne pas avoir assez repris ma respiration avant et j'ai du mal à contrôler mon envie de respirer, je puise l'oxygène restant dans le sac, bien trop fort car à chacune de mes inspirations le sac se plaque encore contre moi.

Maître change de sac et le remplace par un de taille supérieure en plastique très épais dans lequel ma tête rentre sans mal. Pour la troisième fois je me retrouve sous ce sac, la cagoule me donne déjà l'impression de ne pouvoir respirer normalement comme seule ma bouche est découverte et le sac ne fait qu'amplifier cette sensation même s'il reste de l'air à l'intérieur. Je ne sais plus ce que Maître a fait, s'il a mis sa main en plus sur mon visage ou non, toujours est-il que j'ai pris conscience du danger. Ma claustrophobie contenue jusqu'alors m'a rattrapée, j'ai paniqué ! Je n'en pouvais plus, il fallait que ça s'arrête, que je sorte, je n'ai pas réfléchi, l'instinct m'a poussé à agir : j'ai retiré le sachet tout en criant "il faut que je l'enlève, il faut que j'enlève la cagoule", j'avais besoin d'air, et à peine le sac ôté je commençais à relever la cagoule.

Je n'eus pas le temps de la relever au delà de la bouche car la voix de Maître se fit très ferme.

- Non, esclave !!!
- Il faut que je l'enlève...
- Non, esclave !... Tu as confiance en ton Maître ?!

Je me suis ravisée, j'ai laissé la cagoule en place tout en Lui demandant de me laisser un peu de temps pour me calmer et me remettre.

Maître me changea les idées en me disant que cette cagoule m'allait à ravir.

- J'aime que tu ne sois qu'une bouche, un trou. (puisque c'est tout ce qu'il voyait de mon visage)

Maître m'a guidé jusqu'à sa queue dressée pour que je la fasse glisser entre mes lèvres.

Il a ensuite défait le mousqueton des menottes en me demandant de lever le bras et le baisser si ça n'allait pas et a repris cette initiation du breath play.

Le sac très épais a, à nouveau, glisser sur ma tête, Ses mains se sont serrées autour de mon cou, accentuant la sensation d'être prisonnière. Je ne sais pas combien de fois nous l'avons fait, si c'était juste après ou non mais alors que j'avais ce sac j'ai senti la corde autour de mon cou et ce fut l'explosion (bien que le sac étant plus grand que ma tête, il y avait encore de l'air à l'intérieur).

La peur, terrible et incontrôlable, bien plus forte que la précédente.

Des cris, des pleurs...

- Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas...

Les sanglots... sous le sachet où chaque seconde paraît si longue.

Il m'a fait toucher à mes limites.

J'ai eu soudain peur - véritablement - pour ma vie. J'ai eu peur de manquer d'air et d'être prisonnière. Des idées folles qui défilent à toute vitesse "et s'il ne lâchait pas ? Et s'il décidait de me priver d'air plus que je ne peux le supporter? Je pourrais en mourir"

Maître m'a enlevé le sac tandis que je continuais à sangloter sans pouvoir me contrôler.

- C’est trop dur, c’est trop dur...

J'étais bouleversée et peinais à reprendre mes esprits.

Maître me dit combien Il était fier de moi car Il sait combien je dois prendre sur moi pour avoir été jusque là. Imaginez, j'ai déjà du mal à prendre un ascenseur et pour le peu que les portes tardent à s'ouvrir je suis déjà au bord de la panique.

A ce moment là plus rien n'existait, même pas mon mot d'alerte que j'aurai pu (dû ?) utiliser. Et sans cette utilisation Maître ne s'est pas arrêté. Ce mot magique "rouge"aurait mis fin à mon supplice. Bien qu'Il savait à quel point j'étais éprouvée Il a voulu m'amener plus loin, me pousser dans mes retranchements, dans mes peurs profondes car Il savait que le sentiment d'échec me serait très difficile à supporter.

Je me suis calmée, conditionnée, je pouvais/devais le faire pour Lui.

Alors le sac est venu à nouveau me couvrir tandis que je maintenais le bras levé, la corde est venue serrer mon cou, me laissant juste l'oxygène restant dans le sac. La corde s’est resserrée un peu plus fort jusqu'à ressentir une ferme compression sur les muscles de mon cou.

L'abandon, total où la confiance prend tout son sens, où le lien est si fort. J'étais à ce moment à Lui, suspendue à Sa volonté.

J'ai appris à respirer doucement pour puiser cet air sans que le sac se plaque sur moi, j'ai appris à en aimer la sensation et même à en ressentir l'excitation.

Maître m'a baisée ainsi et m'a permis d'utiliser mon jouet tandis que la corde serrait toujours mon cou. L'idée de jouir ainsi m'a traversée l'esprit. J'ai essayé d'imaginer ce à quoi je pouvais ressembler, ma vulnérabilité face à Lui et la façon dont je m'offrais toute à Lui.

Le plaisir a lentement inondé toutes les parcelles de mon corps jusqu'à devenir insoutenable, j'ai joui derrière cette cagoule qui me coupait du monde, dans ce sac qui limitait mon oxygène, sous la corde et sa main qui enserraient mon cou.

Une séance intense à laquelle je n'étais pas préparée mais qui m'a rappelé combien je suis à Lui dans ces moments où Maître et esclave se retrouvent.

Commentaires

  1. Toute à moi en confiance totale! Et quelle preuve de confiance! Ta Vie entre mes mains!
    Que je suis fier de toi mon esclave, tu te dépasses tant pour moi…
    Je sais que ce n'était pas facile pour toi mais tu es tellement prête à tout donner pour moi

    Une rentrée forte (très forte!) en émotions qui me donne déjà d'autres idées pour aller plus loin avec Toi

    Bravo mon esclave

    Ton Maitre qui t'aime

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    1. Maître,

      Je suis touchée que Vous mesuriez si bien l'importance de ce don. A Vous, toute à Vous, infiniment Vôtre !

      Se sentir en réelle difficulté, toucher de si près aux limites est une expérience bouleversante, difficilement explicable car le ressenti est très ambigu.

      J'ai voulu que ça s'arrête et pourtant j'ai conscience d'avoir eu la chance de vivre un moment fort, déroutant, si différent de ce que nous avons déjà partagé ensemble.

      Je ne sais pas comment l'expliquer mais malgré l'angoisse, après coup, il y a quelque chose de fascinant qui reste en moi.

      Malgré une certaine crainte, Vous vous en doutez, ma curiosité me pousse à attendre, avec une petite impatience, ces autres idées...

      Merci Maître pour cette séance,

      Je Vous aime

      Votre esclave (qui ne demande qu'à être reprise en main)

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  2. Bonjour ma belle,

    Oh, quelle séance, j'en ai eu des frissons en te lisant ! Et quel abandon... j'en perds mes mots...
    Merci pour ce partage si fort en intensité.

    Je t'embrasse si les Maîtres l'autorisent,
    Je vous présente mes humbles respects, Maitre Phénix,

    Amazone

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    Réponses
    1. Bonjour ma douce,

      Je suis heureuse de te retrouver ici et de partager avec toi, au travers de ce texte, quelques unes de mes émotions.

      Cette séance restera gravée en moi et rejoindra ces autres souvenirs de moments aussi difficiles qu'exceptionnels car ils me font sentir ce lien si fort qui nous unit.

      Je t'embrasse en retour,

      Mes sincères respects à Maître Alpha,
      Anaëlle

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  3. Superbe récit ! Merci beaucoup du partage : V/vous êtes magnifique dans V/votre lien exceptionnel. Merci

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    Réponses
    1. Bonjour Monsieur,

      Je vous remercie de votre passage sur mon blog et pour ce magnifique commentaire qui me touche infiniment.

      Je crois que je n'ai pas fini d'être surprise par la puissance de notre lien et par toutes ces choses rendues possibles grâce à Lui.

      Je vous présente mes humbles respects Monsieur et vous souhaite une belle journée,

      Mes amitiés à votre belle esclave,

      Anaëlle

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  4. Ma belle,
    Je suis sans voix... Quelle confiance mutuelle, quel abandon, quelle force dans votre lien. Je suis autant admirative de Maître Phénix, Sa volonté sans faille et Sa connaissance de Son esclave, que de toi et de toute cette force profonde en laquelle tu as dû puiser pour Le satisfaire. Je suis vraiment impressionnée, c'est juste magnifique.
    Crois-le ou non, je n'ai encore jamais essayé le sac, et te lire m'a rendue pleine de curiosité et d'envie ;-)
    Je t embrasse très très fort ma toute belle et te dis à très vite maintenant !
    Mes humbles respects à Maître Phénix
    Tendrement,
    élerinna, kajira d'Elendil

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    1. Coucou ma belle,

      Oh... j'ai essayé quelque chose avant toi, me voilà le rouge aux joues, rires.

      Plus sérieusement, ton commentaire m'a beaucoup touchée car tu as su y voir non seulement mon abandon mais aussi la volonté de Maître à m'amener là où Il le souhaitait avec fermeté et bienveillance.

      Ce fut une séance forte à laquelle je repense souvent tant les émotions ont été intenses. Il m'a amené au-delà de ce que je me pensais capable de Lui donner et au-delà même de ce que je Le pensais capable de me faire vivre.
      Comme quoi, nous pouvons toujours être surprises ;-), nous n'avons pas fini de nous découvrir.

      Je suis heureuse si cela a pu susciter une envie de découverte chez toi. :-)

      Je pense souvent à toi même si je suis un peu en mode "ermite" en ce moment et à toutes ces belles émotions à venir avec un mélange d'impatience, d'appréhension et de stress. Je commence à décompter les jours !

      Je t'embrasse très fort ma belle.

      Je te laisse le soin de présenter comme il se doit mes humbles respects, agenouillée, à Maître Elendil,

      Anaëlle (qui a hâte de vous revoir)

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