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Quand le Maître fête son anniversaire et suprend son esclave



Récit de cette journée :

Aujourd'hui n’est pas une journée comme les autres, Maître fête son anniversaire. Pas de grande fête mais de petites attentions qui rendent cette journée particulière. Nous passerons pour l’occasion la plus grande partie de la journée ensemble, rien que tous les deux.

Un brin espiègle, j'ai passé un petit moment à le taquiner ce matin sur la possibilité de switcher afin de rendre cette journée inoubliable. Maître m'a dit qu'il n'en était pas question. J'ai poussé un peu, amusée, jusqu'à ce que je comprenne que la ligne rouge arrivait, plus question de plaisanter, je me suis tue et je suis restée à ma place.

Nous avons pris la route en fin de matinée pour aller déjeuner au restaurant, je n'avais pas manqué de voir mon collier (celui de séance en cuir avec un gros anneau) posé sur la table avant notre départ. En arrivant sur le parking, Il m'a demandé de Lui présenter mon cou. Nous avons vaguement évoqué la laisse qu'Il n'avait, selon moi, pas prise. L'entrée au restaurant s’est faite sans problème. Vu le froid je Lui avais demandé l'autorisation de remettre mon écharpe, puis je me suis installée à table, cou bien dégagé mesurant à quel point j'avais progressé ces derniers mois. Mon collier n'a pas échappé au regard du serveur et sans nul doute de quelques clients mais j'étais assez à l'aise.
A l'issue du repas, nous avons ensuite rejoint le parking où Maître a sorti la laisse pour me ramener à la voiture sous le regard de quelque personnes. Ca, je ne peux le nier, ça me fait toujours quelque chose.

Nous avons repris la route, Maître passant une partie de celle-ci au téléphone.

- Tu as chaud.
- Non, Maître.

Quelques minutes plus tard...

- Tu as chaud.
- Non, ça va Maître.
Ne comprenant pas pourquoi Il me disait ça.

- Tu as chaud ! Enlève tout le haut.

J'ai donc enlevé mes multiples couches : manteau, gilet, haut, soutien-gorge et Il a jeté le tout sur le siège arrière en me demandant de refixer la laisse à mon collier. Je lui rappelais que si nous croisions la police je ne pourrais pas me cacher.

J'ai d'abord pensé que c'était pour cette raison qu'il m'avait demandé de reprendre mon manteau.

- Enlève le bas maintenant.

Je me suis exécutée, rassurée d'être cachée derrière le tissu en traversant un village.

Une fois nue Maître a à nouveau jeté mon manteau sur le siège arrière, me laissant complètement nue, en me demandant de me caresser. Si le geste y était, le plaisir n'y était pas, comment pouvais-je réellement perdre la tête alors que nous étions en pleine journée et qu'empruntant des routes départementales nous étions régulièrement exposés.

A quelques kilomètres à peine de notre retour à la maison, Maître a emprunté une petite route entre les champs où il y a quelques éoliennes. Nous sommes passés devant une première où il y avait une camionnette de chantier mais personne à l'extérieur. Je dis à Maître combien nous étions toujours surpris de trouver des personnes là où il est censé n'y avoir personne. Il a continué d'avancer sur le chemin, nous sommes passés devant une deuxième éolienne où la porte de celle-ci était ouverte et il y avait à nouveau une camionnette garée devant. Il a stoppé le moteur à quelques cinquante mètres (?) de celle-ci mais en se garant presque en face.

Grand moment de solitude, je pensais que peut être Il aimerait que je m’occupe de Lui mais je sais que jamais Il ne me demandera ça ici et tout à coup, dans un silence absolu, j'ai peur de ce qui m'attend, le doute s'empare de moi. Va-t-il me demander de sortir ? J'espère sincèrement que non.

- Va faire le tour de la voiture, en courant.
- En courant ?

Comme si cela était essentiel à ce moment-là. Je jette un œil dans le rétroviseur pour m'assurer qu'il n'y a personne.

- Je peux remettre mes chaussures ?

La question peut paraître idiote, les mots me manquent, je ne pense même plus que j'ai des mots d'alerte, dans ma tête il n'y a rien d'autre que l'obéissance.

Sans réfléchir, j'ouvre la porte, je sors de la voiture pensant marcher autour de celle-ci mais puisqu'il veut me voir courir,  je cours comme je peux autour de la voiture avant de saisir la poignée de ma portière, soulagée que ça soit terminé.

A ce moment là Maître a du lire de multiples émotions sur mon visage, détresse, panique,  et un non, suppliant, "Il ne va pas me faire ça"... la portière est verrouillée. La vitre se baisse.

- Mets toi devant la voiture, tu as une énorme envie de pisser.

Et à nouveau une question idiote mais qui m'aurait oh combien été utile lui demandant si je peux avoir un papier pour m'essuyer.

- Non !

Uriner devant Maître arrive extrêmement rarement, ça me met mal à l'aise. De plus je ne ne suis pas habituée à me soulager dehors, à moins d'y être contrainte lorsque l'envie est trop urgente et qu'il n'y a vraiment pas la possibilité d'avoir de toilettes. Quand cela arrive je prends bien soin d'aller dans un endroit très isolé.

Je m'accroupis et décide malgré tout de faire ce qu'Il m'a demandé. Comme si ça n'était pas déjà assez difficile Maître klaxonne avec insistance. Et là je peste intérieurement en me disant que cette épreuve était déjà bien assez difficile comme ça en me demandant pourquoi il fait ça. Je ne vois qu'une explication, me taquiner davantage.

Trop tard, j'ai commencé à faire pipi et le pire c'est qu'il y a déjà un bon moment que j'avais envie et de ce fait ça traîne.

Ouf c’est fini, je me relève pour regagner la voiture et je vois face à moi de l'autre côté du chemin, devant son éolienne l'ouvrier qui est clairement en train de me regarder. Depuis quand je n'en ai aucune idée. Était il déjà là lorsque j'ai fait le tour de la voiture ou est ce le coup de klaxon qui l'a intrigué ?

Si j'avais pu être une petite souris je me serais rapidement réfugiée dans mon trou.

Maître rallume le moteur pour partir, je suis dans tous mes états. Il passe la main sur ma chatte humide et la frotte sur mes seins et me demande de goûter son doigt.

- Remets ton manteau.

Je l'enfile rapidement et entreprend de remettre la fermeture.

- Je n'ai pas dit de le fermer.

Je dis à Maître que j'aimerais essuyer le siège (qui heureusement est en cuir et sera plus facile à nettoyer).

Maître se gare à nouveau.

- Ouvre ta portière, lèche le siège, tu peux sortir si tu veux.

Je ne sais pas comment j'arrive à me glisser sur le tapis devant et lèche un peu le siège comme demandé ce qui m'évite de sortir bien que la porte soit ouverte.

Nous arrivons enfin devant chez nous. Je ne porte toujours que mes chaussures et mon manteau, ouvert.

Maître me tend les clés.

- Va voir le courrier.

Mon malaise grandit, nous sommes dans notre rue, garés sur le trottoir et je dois aller ouvrir la boîte alors que je n'attends qu’une chose c’est rentrer. J'ai extrêmement peur qu'un voisin sorte ou passe dans la rue. Je récupère le courrier en demandant à Maître de monter mes vêtements.

- Si tu les veux, va les chercher.

J'ouvre la portière arrière, Maître en profite pour glisser ses doigts en moi puis nous montons les escaliers pour gagner la porte d'entrée où Maître me dénude à moitié en tirant sur mon manteau.

Immense soulagement lorsque la porte s'ouvre me laissant retrouver la sécurité de nos murs.

Maître me demande de m'agenouiller nue dans l'entrée puis de le vénérer et accroche ma laisse au porte manteau. J'attends, cela ne dure que quelques minutes.

Puis il se dirige vers la porte fenêtre donnant sur la terrasse. Sur une partie il n'y a pas de haie, ce qui m'expose au risque de croiser à nouveau un voisin.

Maître me demande de prendre une bûche pour la cheminée. Si ça n'est que ça je n'ai qu'à tendre le bras dehors pour en saisir une ce que je fais, soulagée.

- Dis moi ce que tu es pour moi
- Votre esclave
- Ma chienne. Fais le tour de la terrasse à quatre pattes.

La terrasse est glacée, il fait 3°, ma façon de me mouvoir n'a rien de féline, je tente juste de coordonner mes bras et mes jambes pour avancer maladroitement. J'arrive presque à ses pieds en voulant contourner une partie où il y a plein de saletés.

- Passe dedans. Une chienne passe dans ce qui est sale.

J'obéis à nouveau, sans envie, moi qui suis plutôt du genre à me laver cinquante fois les mains par jour, passer dans la saleté ne m'enchante guère.

Je crois une nouvelle fois que c'est fini mais pas du tout.

- Maintenant dans l'herbe.

Ça m'arrache des cris, l'herbe est trempée  et tellement glacée, c'est très désagréable. Madame la taupe nous a fait plein de tas de terre, j'essaie d'écarter les jambes pour les éviter mais IL m'interrompt.

- A plat ventre.

Je tarde probablement à obéir, quelques secondes, je n'ai aucune envie de m'allonger dans l'herbe.

- A plat ventre, tout de suite.

Je me baisse mais je ne suis toujours pas allongée, Maître insiste et je crie une nouvelle fois lorsque mon corps s'allonge dans le gazon glacé.

- Maintenant, roule.

Je ne suis plus en état de réfléchir. Maître ne m'a Jamais fait faire de telles choses, je suis à bout.

- Roule ! Dans la terre.

Me voilà en train de rouler sur les taupinières.

- C'est bien, dans l'autre sens maintenant.

Me voilà à nouveau dans la terre.

Maître m'invite à rentrer, je suis frigorifiée, je m'assoie sur le sol près de la cheminée mais elle ne chauffe pas encore assez. Mon corps est couvert de terre, la carrelage aussi désormais.

- Va prendre une douche pour te réchauffer et nettoie toi bien. Tu as dix minutes ensuite je te veux agenouillée dans ta position.

L’eau me parait brûlante, la douche se remplit de terre, de feuilles. J'enfile rapidement une nuisette comme demandé avant de le rejoindre dans la chambre.

Maître me met du chauffage car j'ai toujours froid. Après une inspection pour vérifier ma propreté, Maître m'offre la douceur de sa langue chaude entre les jambes, j'y ai rarement droit puis Il me dit combien Il est fier de moi et de mon obéissance et en récompense m'offre mon jouet. Plusieurs orgasmes.

Il comprime un de mes seins avec des élastiques, le bandeau vient se poser sur mes yeux déjà fermés.

Le froid de la compresse me parait moins insupportable qu'à l'accoutumée. Je sais ce que Maître va faire, il va tester les nouvelles aiguilles que j'ai commandées, elles sont plus longues mais le diamètre a également presque doublé ce qui me rend moins confiante. Il pose quelques aiguilles en me demandant si c’est difficile, je sens la douleur mais elle n'a rien d’inhabituelle, je Lui dis donc qu'il s'agit des anciennes, satisfaite de ne pas être tombée dans le piège.

Je fais effectivement la différence avec celles qu'ils posent ensuite qui sont bien plus difficiles. Mon sein gauche est paré d'aiguilles sur le tour, alternant anciennes et nouvelles. Sur le droit, celui comprimé, il n'en pose qu'une dans le téton. Le fait qu'il soit comprimé amplifie la douleur et Maître s'amuse à l'enfiler très très lentement.

Je le sens passer son doigt humide sur mon ventre, ma poitrine, je me demande ce dont il s'agit. A nouveau la peur, j'ai peur que Maître utilise du gel pour s'exercer au fireplay en me disant qu'il serait préférable de commencer par le dos que par ma poitrine.

Il m'autorise à regarder. Je découvre ses aiguilles mais également une baguette japonaise qui emprisonne mon téton sur le sein déjà comprimé et percé d'une aiguille. Je n'avais même pas senti sa mise en place alors que j'avais eu du mal de supporter les baguettes la dernière fois.

Mon corps est recouvert de traces de sang, voilà donc ce qu'il étalait avec son doigt. Il me montre sa main,  la partie intérieure de ses doigts est complétement rouge.

Je n'aime pas la vue du sang, pourtant je Lui demande de tracer son âge avec sur moi.

Maître replace mon bandeau, je me caresse et jouis de cette image de sang sur moi.

Je suis vidée, exténuée, je n'en peux plus. Maître souhaite cependant m'utiliser pour son plaisir et me demande de bouger sur Lui par séquence, autant de coup que son âge, puis il me fait recommencer encore et encore... je suis trop fatiguée alors Maître finit par se servir Lui-même.

Une journée (très) particulière. Maître est toujours si surprenant. Jamais je n'aurai pu anticiper cette journée, ces derniers temps nous avions si peu de temps pour nous, l'impression d'être en "pause" et d’être soudain passés en vitesse accélérée.

D'énormes bonds en avant, un Maître plus sadique que je ne l'imaginais mais jouant aussi sur un terrain inconnu, celui de l'humiliation. En était-ce vraiment ? Je ne sais pas. J'ai cependant la certitude qu'Il a mesuré le pouvoir qu'Il avait sur moi et que je peux être fière comme Il me l'a dit d'être allée là où Il voulait m'emmener.


Commentaires

  1. Oh ma belle, le seul mot qui me vient, c'est WAOUH !!!
    J'avais lu cet article dès sa parution, mais comme le temps file, je ne prends que maintenant le temps de te laisser un petit mot. J'en suis désolée.
    Quel anniversaire ! Je suis complètement sidérée par l'évolution de Maître Phénix, par ce qu'Il t'a imposé et par ton obéissance, juste parfaite. Et ce froid glacial, brrr...j'en frissonne comme si c'était moi ! D'ailleurs, je penserai bientôt à toi car Maître et Maître Chax nous ont promis à teka et à moi un combat d'esclaves nues dans la neige lors du prochain épisode neigeux... J'en ai déjà froid ;-)
    Tu dis dans ton article suivant que 2018 sera votre année, et j'en suis absolument convaincue. Vous êtes magnifiques, et j'ai hâte de vous retrouver.
    Mes humbles et sincères respects à Maître Phénix, et un tendre baiser pour toi ma toute belle.
    Sincèrement,
    élerinna, kajira d'Elendil

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    Réponses
    1. Je ne doutais pas que la neige donnerait des idées à Maître Elendil ;-) mais s'il est en plus accompagné de Maître Chax, ça promet un beau combat d'esclaves sous le regard très amusé des Maîtres et les esclaves , même gelées, riront certainement aussi. Bon il faudra tout de même trouver un bon moyen de vous réchauffer après ;-)

      Je suis moi aussi surprise par l’évolution de Maître, sincèrement je ne pensais pas vivre ça un jour. Mais c'est lorsqu'Il est si naturellement à sa place, où il n'y a aucune manière de se dérober, où le Maître ne laisse rien passer et parle fermement à son esclave, que je suis à la mienne.

      Je me réjouis de vous revoir très bientôt !!!

      Mes sincères respects à Maître Elendil et plein de baisers pour toi,

      Anaëlle

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  2. (re) coucou ma belle !

    Je suis en train de rattraper tout mon retard dans mes lectures et commentaires.
    Cet article est fort en intensité ! Merci pour ce partage plein de frissons (de froid, lol)
    Même si nous ne sommes pas dans les mêmes pratiques, j'admire ton obéissance si parfaite et la domination sans faille de Maître Phénix. Votre lien est beau à lire et votre épanouissement est magnifique.

    Aux plaisirs gourmands de vous revoir,
    Je t'embrasse si les Maîtres l'autorisent,
    Mes humbles respects, Maître Phénix,
    Amazone

    RépondreSupprimer
  3. Coucou ma Belle,

    Ce fut, en effet, une journée très intense à laquelle il m'arrive encore de repenser.

    C'était si... différent, inattendu, tellement loin de ce que Maître me fait vivre habituellement.

    Je ne pensais pas vivre tout cela un jour car jamais je n'aurais pensé qu'Il pourrait avoir de telles idées et je n'aurais pas imaginé non plus que cela faisait partie de nos pratiques.

    Les Maîtres peuvent être ô combien surprenant et nous n'avons pas fini d'apprendre l'un de l'autre.

    Peut-être nous réserveront-ils encore de belles rencontres ;-)

    Mes sincères respects à Maître Alpha

    Je t'embrasse tendrement,

    Anaëlle



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  4. Salut Annaelle j'adore tes texte, c'est ma copine escort qui ma fait découvrir ton blog, et on le lit souvent a deux ^^
    Continue comme sa belle !
    Nous aimerions beaucoup te rencontrer pour t'inviter a une soirée priver

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de ton passage ici et d'avoir pris le temps de laisser un commentaire. Merci également pour l'invitation, Bordeaux ça n’est pas la porte à côté mais qui sait ce que l'avenir nous réserve ;-)

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