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De la beauté des partages - Partie 2 - Une soirée plus intimiste



Nous voici de retour chez nos amis. Demain sera une soirée particulière, l'inauguration officielle de leur gîte BDSM des Trois Lunes à laquelle nous avons été conviés.

Le jour J est consacré aux préparatifs. Esclave et kajira s'affaire en cuisine tandis que les Maîtres peaufinent les dernières installations dans le gîte. Je ne ressens pas le stress habituel des soirées, peut-être parce que je suis occupée, peut-être parce que le lieu m’est familier ou que le cadre sera très intimiste. Nous serons six couples ce soir, des amis pour la plupart et des visages sympathiques entrevus sur les réseaux sociaux et à La Villa des Supplices. L'heure tourne, les premiers invités arrivent tandis que je commence à peine à me préparer. Une longue jupe asymétrique remontée sur le devant, un haut totalement transparent laissant voir mes seins. Maître souhaite que je porte un loup ajouré sur les yeux, une première. Je ne me sens pas très à l'aise avec mais tel est son souhait, je n'ai donc d'autre choix que le porter.

Deux longues chaînes fixées au plafond, auxquelles sont attachées des bracelets en cuir, pendent dans la pièce principale. Maître m'y attache les poignets, puis je suis rapidement transformée en porte affiche. La pancarte du gîte des 3 Lunes est posée autour de mon cou à l'aide d'une cordelette tandis que mes bras sont maintenus aux bracelets de chaque côté. C’est assez étrange mais amusant également. Je suis flattée d'être ainsi chargée de présenter le nom officiel du gîte aux nouveaux invités.

La soirée débute autour d'un apéritif dînatoire où soumises/kajirae/esclave sont sur le sol enchaînées autour de la table basse tandis que les Maîtres ont pris place sur le canapé. J'attends que Maître m'autorise à me servir pour goûter aux bonnes choses préparées. Puis vient l'heure des jeux. Un bandeau me plonge dans le noir, ma jupe glisse sur le sol et je prends place à quatre pattes sur le canapé pour que Maître m'échauffe les fesses à la badine. Je me sens bien. Maître me pelote parfois tandis que Maître Fox utilise un martinet sur mes fesses avec beaucoup de précaution. Les coups sont vraiment légers. Maître m'invite ensuite à le suivre et à prendre place à quatre pattes sur le sol. J'entends la voix d'un autre Maître m'indiquer la position dans laquelle je dois me mettre en ajoutant que quoique je ressente je ne dois bouger sous aucun prétexte. Je me le répète intérieurement comme pour mieux l'intégrer sans savoir ce qui m'attend. La consigne est claire, à moi de la respecter. Un liquide est étalé au doigt sur mon dos accompagné rapidement d'un bruit de briquet (?), la chaleur est instantanée. Le fire play. Les bruits d'allumage s'enchaînent, le liquide inflammable explore différentes zones de mon dos jusqu'à arriver sur le haut des fesses. Je sens ma fesse trembler lorsque le feu s'allume sans que je puisse la contrôler, j'ignore si c’est perceptible de l’extérieur, je m'efforce de ne pas bouger. La chaleur se fait plus grande, c'est très chaud. Le feu me fascine autant que la sensation. Je suis dans ma bulle si bien que je ne m'étais pas aperçue que mes amies étaient en train de m'observer à mes côtés. A vrai dire je ne me souviens même plus quand Maître m'a retiré mon bandeau.

Nos jeux se poursuivent ensuite maintenue dans les chaînes comme au début de cette soirée. Nos regards se font complices, amusés, taquins. J'essaie de me frotter à Maître dès que j'en ai l'opportunité ou de lui lancer des regards ne cachant rien de mes envies. Je me sens coquine, j'ai envie de l'émoustiller. Maître s'en amuse.

Il fait un peu de fouet mais cesse rapidement. Je suis surprise non seulement parce qu'il s'agit de son instrument préféré mais également parce que je suis déçue qu'il n'essaie de m'emmener dans ces sensations qui me transportent.

Nous observons alors les autres couples jouer, chacun dans sa bulle. Des cordes dont j'observe la beauté et la régularité, du fouet où je suis impressionnée par la capacité à encaisser sans bouger ainsi que les moustaches de chat d'une kajira. De longues aiguilles d'acupuncture dépassent de chaque côté de ses joues. Je la trouve très belle ainsi. Je suis d'autant plus surprise lorsqu’elle ouvre la bouche, chaque aiguille a été plantée de l'intérieur et sa bouche en est remplie. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me fascine, j'observe son Maître lui planter encore quelques des aiguilles dans la lèvre.

Puis nous gagnons l'étage où trois Maîtres s'affairent autour d'Elerinna pour lui faire vivre une suspension en barbelé. L'installation est minutieuse, attentive, peu à peu son corps s'éloigne du sol jusqu'à flotter dans les fils acérés.On me confie un appareil photo, j'essaie d'immortaliser et de capter les moments importants de cette suspension.

Nous redescendons ensuite. Maître joue à nouveau de la badine sur mes fesses installée sur le canapé. J'ai l'impression de revivre l’échauffement de début de soirée. Ma bulle a éclaté. Je suis agacée. J'ai perdu mon humeur joueuse. Maître nous isole à l'étage et tente de me plonger seule dans un cocon pour que je me retrouve. Après tout, ça avait fonctionné lors de notre soirée toulousaine alors pourquoi ne pas retenter. Le début est difficile car je ne suis pas convaincue, toutefois est-ce à moi de choisir ?! Les tours de cellophane s'enchaînent des pieds à la tête tandis que mon humeur fait des siennes. Maître perce un trou au niveau de la bouche. Cette sensation d'enfermement qui m'oppressait tant il y a quelques temps devient ressourçante. Isolée du monde, maintenue dans mon cocon. Maître déchire l'emballage au niveau de mon intimité puis au niveau de me seins. Un vibro se met à vibrer tout contre moi alors que nous sommes seuls dans la chambre. Je me laisse davantage aller, je le guide pour qu'il le place au mieux afin de ressentir davantage de plaisir. J'aime ce contrôle qu'il a sur moi, cette capacité à jouer avec mon plaisir alors que je ne peux pas bouger, immobilisée dans le film étirable tandis que mes bras sont maintenus à un anneau d'acier (pour m'éviter de tomber). Je jouis, une ou plusieurs fois. Puis le plaisir fait place à la douleur, mes seins sont torturés. J'en ai l'habitude mais c’est différent cette fois. J'ai du mal à l'accepter mais tente de résister. Des coups raisonnent dans le sol, visiblement je suis quelque peu bruyante lorsque je jouis ce qui ne manque pas de faire éclater quelques rires. Je prends alors conscience que nous ne sommes pas seuls et que cette torture n’est autre que l’œuvre sadique de ma douce amie Elerinna. Je finis par demander que la torture de mes tétons s'arrête, je suis alors libérée de mon cocon. Les mains toujours attachées, Maître invite Elerinna à se faire plaisir avec moi. Ses ongles griffent mon dos de plus en plus fort jusqu'à me faire entendre le bruit singulier de ses ongles sur ma peau (une vraie tigresse !).

Petite pause où nous regagnons les autres convives et passons un moment observer des scènes extrêmes de pendaison. Je papote un peu avec mon amie Dana qui semble intéressée pour tenter le film cellophane. Je saisis l’occasion pour lui proposer d'essayer toutes les deux si les Maîtres sont d'accord. Nous n'avons jamais réellement eu l'occasion de jouer ensemble et je me réjouis de cette opportunité. Finalement c’est à trois, face à face, que nous sommes enfermées dans le film transparent. Ce qui ne devait être qu'un partage de cellophane laisse soudain place au sadisme des Maîtres. Le fouet s’abat sur nos corps nous faisant tour à tour hurler, la douleur est vive. Pour mon amie, à peine remise de ses intenses émotions de corde autour du cou, c'en est trop. Toutes trois prisonnières, la seule solution qui s'impose est donc de défaire le film fraîchement posé pour la libérer. Elle accepte toutefois de rester à l'intérieur pour nous permettre de vivre pleinement ce moment. Maître et Maître Fox essaient donc de l'épargner de leur fouet tandis que les impacts me font crier en duo avec Dana. Les coups sont vifs, la douleur fulgurante, mon corps se met soudainement à trembler. Déconnexion ! Plus rien n'existe. Je m'entends crier, je hurle aux oreilles de mes deux amies et tremble contre leurs corps. Je jouis, fort, intensément, si bien que je n'ai plus aucune envie de redescendre, qu'il m'en faut encore. Nous sommes libérées du cocon, trop rapidement à mon goût comme si je n'avais pas eu totalement ma dose. Mes souvenirs sont très flous, je ne me souviens plus avoir vu partir mes amies. Mon seul souvenir est le visage de Maître à qui j'ai lancé des yeux implorants pour qu'il continue. Je suis donc restée les mains attachées à l'anneau pour qu'il me fouette encore un peu, jusqu'à ce que la douleur revienne et que Maître dise que c'était assez.

La soirée bien avancée, Elerinna et Maître Elendil, fatigués par les préparatifs et multiples émotions, se sont éclipsés. L'idée d'aller nous aussi nous coucher nous a rapidement traversé l'esprit avant d’être balayée par la camisole suspendue au mur que j'avais vraiment envie d'essayer. Une douce sensation d'être à disposition et impuissante. Allongée sur le sol, Maître a récompensé son esclave en faisant vibrer à nouveau mon jouet.

II est toujours difficile de mettre un terme à la soirée et s'arrêter. J'ai envie toujours envie de profiter au maximum de ces moments hors du temps aussi je me serais bien laissée encore tenter par la pose d'aiguilles façon moustache de chat mais Maître trouvait que nous en avions déjà assez fait. Pour une prochaine fois !

Nous avons été vraiment ravis de partager cette soirée intime avec tous nos amis et nouvelle rencontre. Je trouve ça vraiment beau de venir chacun avec sa propre histoire, notre personnalité, notre vécu, une façon de vivre notre lien qui nous correspond. Des sensibilités singulières. Ce qui semble facile pour l'une peut être très difficile pour une autre et inversement. Dans chaque relation on ressent la beauté de s'offrir à l'autre, la bienveillance, une complicité... Chaque lien est beau à voir. Nous étions tous en parfaite communion, réunis autour d'un-même plaisir, celui d'être nous-même.

Merci à tous pour cette soirée pleine de souvenirs. On espère vous revoir très vite !

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Commentaires

  1. Bonsoir Anaëlle ,

    Quand je lis votre publication , la première chose qui me vient à l'esprit , c'est la bienveillance de votre Maître à votre égard , on a l'impression qu'il fait attention à tous , à la moindre petite chose , et ça , c'est encore votre lien si unique qui ressort . Vous dites que " ce qui semble facile pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre et inversement " , quand je lis vos différents blogs , je rajouterais juste ceci " ce qui semble important pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre et inversement " , ça en est même troublant je trouve !

    Une chose est sur , vous vous êtes beaucoup amusé lors de cette soiré , et ça c'est l'essentiel . Quand on trouve que ce fut trop cours , c'est que ce fut très bon .

    Je vous souhaite , à vous , tout comme à votre Maître une très bonne semaine .


    Pierre ,

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Pierre,

    Merci pour votre commentaire. Votre phrase "ce qui semble important pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre et inversement " est parfaitement juste.
    Nous avons chacune notre sensibilité, des choses qui nous paraissent très importantes car elles raisonnent en nous et d'autres qui nous parlent moins.
    Je suis curieuse de savoir quels éléments vous ont amené à ce constat au regard des différents regards croisés sur cette soirée. ;)

    Belle journée à vous,
    Anaëlle

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Anaëlle ,

    Quand j'ai rédigé mon commentaire , je vous avais écrit une remarque , puis j'ai relu votre article , et je me suis rendu compte que la remarque que je vous avais fait n'apparaissait pas dans votre récit , par contre je l'avais lu chez Dana c'est donc sur son blog que j'aurais du lui faire cette réflexion . Du coup , je me suis mis à relire les trois blogs et effectivement cela m'a sauté aux yeux et c'est donc pour cela que je vous ais laissé ce commentaire avec cette phrase " ce qui semble important pour l'une ne l'est pas forcément pour l'autre et inversement "

    Bonne journée à vous et à votre Maître ,

    Pierre ,

    RépondreSupprimer
  4. Quel beau récit ma belle, et effectivement c'est terriblement intéressant de lire ces trois ressentis différents, ces trois visions de la soirée. Par exemple je ne m'étais pas rendue compte de ta difficulté en milieu de soirée, ni de tes très nombreux orgasmes (j'en ai visiblement loupé quelques-uns, lol !). J'en profite pour te remercier d'avoir immortalisé cette exceptionnelle suspension en barbelés, mais aussi pour le superbe spectacle sous le "feu" de Mister. C'est drôle, parce que ce n'est pas une chose qui m'attire, et portant j'adore le regarder pratiquer. Tu étais superbe à quatre pattes :-).

    Quant à mes douces griffes... ma foi, je ne dirai qu'une seule chose : heureuse de ne pas avoir trop abîmé le jouet de Maître Phénix ;-)

    Merci encore et à très vite ma toute belle. Mes humbles et sincères salutations à Maître Phénix.

    Tendrement,

    élerinna, kajira d'Elendil

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    Réponses
    1. Merci ma belle. Maître a été généreux lors de la soirée et moi un peu gourmande ;)
      J'ai été ravie de pouvoir immortaliser ce moment dans le barbelé et j'ai trouvé un bon modèle pour m'entraîner ;)
      C’est chouette de pouvoir partager des pratiques différentes, merci d'avoir été à mes côtés. Le fire play me plait personnellement beaucoup (l'odeur de cochon brulé un peu moins lol).

      Et ouf, le jouet de Maître est réparé :)

      Mes humbles respects à Maître Elendil,

      Je t'embrasse très fort ma belle,
      Anaëlle

      Supprimer
  5. Bonjour anaëlle,
    Merci encore pour ce super artocle ! je ne me lasse pas de lire les récits de cette soirée, sourires... Il faut dire que cette inauguration a réuni les plumes que je préfère lire dans le bdsm, sourires.

    moi aussi la camisole suspendue m'a fait de l'oeil et j'aimerai beaucoup la tester un jour, d'autant plus vu ton plaisir !

    Belle journée à toi
    mes respects à Maître Phénix
    esclave lina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Lina,

      Te lire ici me fait très plaisir :)
      Je prends moi aussi beaucoup de plaisir à lire les récits sur les autres blogs. Même en petit comité il est difficile de tout voir.
      Je suis heureuse que Maître m'ait permis d'essayer la camisole. Il aime également beaucoup cette mise à disposition qui laisse cependant un libre accès à ma poitrine. Je suis impatiente de l'essayer à nouveau, il ne me reste plus qu'à la commander. J'espère que ton Maître te permettra d'y goûter. :)

      Je vous souhaite une belle soirée,
      Mes respectueuses salutations à ton Maītre.
      Bises,
      Anaëlle

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