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Articles

Affichage des articles du 2016

Folle envie

Une envie soudaine d'écrire, ne serait-ce qu'un petit article pour partager cette idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps. Il ne s'agit pour le coup pas de ma relation avec mon Maître, enfin pas directement mais de ce lien qui se crée au travers de mes échanges avec mes amies soumises. Mes amies je les compte sur les doigts d'une main, soumises ou pas, je limite volontairement mon cercle de blogs tout simplement parce que je suis incapable de vivre un attachement de surface... le "je vais sur ton blog parce que tu viens sur le mien..." très peu pour moi ! Je suis sincère, entière, vraie, que ce soit dans la vie ou par écran interposé. Le hasard, la chance ou je ne sais quoi d'autre a mis sur mon chemin ma meilleure amie soumise, ma jumelle comme dirait mon Maître, ma sœur de cœur, Elenna . Je me suis également beaucoup attachée à deux autres amies, Amazone et Elerinna , esclave novice et kajira. Nos vies sont à la fois différ

Un homme exceptionnel...

Mon Maître m'a demandé un article d'écrire un article sur le romantisme et la relation Maître/soumise. Je dois dire que le sujet ne m'inspire pas. Nous avons pendant plus d'un an vécu notre relation Maitre/soumise où le romantisme n'existait pas, de même que l'expression des sentiments. Laps de temps où je devenais sa soumise le temps de la séance, où intensité rimait avec contrainte, obéissance, surprise, baise, vouvoiement mais où il n'y avait pas l'ombre d'un je t'aime. Les sentiments sont apparus lorsque le bdsm est devenu plus ancré dans notre vie, lors de notre passage en 24/7 il y a quelques mois. Une certitude, je ne peux pas vivre sans amour et sans l'expression de celui-ci alors maladroitement les sentiments sont apparus dans notre vie Maître/soumise, pendant nos séances, premiers "je Vous aime" chargés d'une grande émotion mais avec une réception difficile.Point de romantisme pour autant, surtout pas pendant l

Nouveau tour sur les montagnes russes...

Je parlais il y a quelques temps de mes montagnes russes et je n'y ai une fois de plus pas échappé. Quel a été l'élément déclencheur ? Probablement le passé dans lequel je me suis replongée suite à un échange avec un Maître. Selon celui-ci les soumises ont un trait de caractère commun : ce sont des personnes qui manquent de confiance en elle ou une image dégradée d'elle-même. Elles se dirigent donc vers le bdsm et tente d'y retrouver une estime d'elle-même au travers de leur Maître. Je me permets de le citer : " Soumise = Confiance en soi en berne, image de soi dégradée Soumission = Dans un espace temps défini, je me prouve, je lui prouve que je suis capable de….Comme j’ai une faible confiance en moi, j’ai besoin que mon Maitre me renvoie une image positive de moi pour y croire...   La Soumise a besoin que l’on s’occupe d’elle pour devenir « unique », l’objet de toutes les attentions. Encore une fois c’est le mécanisme précédent qui est à l’œuvre :

La cire...

Suite à notre dernière séance mon Maître m'a demandé d'écrire un article sur la cire, qu’est ce que j'aime, qu’est ce que je n'aime pas, qu’est ce que je ressens... Ca fait tout juste un an que j'y ai goûté pour la première fois. Le jour n'a probablement pas été choisi au hasard par mon Maître et quoi de plus normal que de sortir une bougie le jour d'un anniversaire. Une goutte, une deuxième, un mélange de sensations partagée entre peur, plaisir, chaleur, picotement. Cette découverte m'a donné envie de recommencer mais j'ai vite compris que cette bougie n'avait de basse température que le nom. Même en tentant d'éloigner la bougie, je trouvais ces gouttes bien trop chaudes pour les apprécier, une grimace à chaque goutte. Mouais, bah la bougie c'est pas si formidable que ça. En bonne soumise mon Maître m'a donné une fois le choix d'une récompense et devinez ce que j'ai choisi ? La bougie ! Oui !! Mais pas sur moi, sur

Petite gourmande...

Tout a commencé il y a une dizaine de jours, assise à califourchon sur mon Maître, je lui ai demandé l'autorisation d'aller chercher mon jouet préféré, mon body wand. Il sait combien je l'aime et a accepté. Je me suis dirigée d'un pas léger vers notre armoire pour ne réveiller notre enfant, j'ai attrapé mon jouet et l'ai aussitôt branché, je tourne la molette et là... rien ! Le néant ! En bonne femme ne cherchant absolument pas à comprendre d'où pouvez venir le problème je mets sur arrêt, je tourne à nouveau, toujours rien, grrr, foutu jouet ! Mon Maître découvre le problème, le fil à l’extrémité est dénudé, (re)grrrrr Il ne s’est pas pressé pour le réparer et jeudi dernier j'ai fait un peu l'impertinente en disant que si je n'avais pas mon jouet, ça n'était pas la peine de faire une séance le lendemain. C'était bien entendu sur le ton de la plaisanterie mais j'étais agacée tout de même. Vendredi matin, mon Maître est parti e

Récit à la demande de mon Maître

En début de soirée mon Maître m'a téléphoné, nous avons un peu papoté, raconté nos journées, il m'a annoncé qu'il rentrerait assez tôt pour que nous ayons une séance. Je n'étais pas chez moi et n'avais rien préparé avant mon départ car voyant l'heure tourner je me suis dit qu'il ne pourrait pas se libérer aujourd'hui. Pas de tenue particulière, je devais juste l'attendre agenouillée, détendue et sexy et me laisser porter. A son arrivée dans notre chambre il m'a passé mon collier et suivant notre rituel, il m'a demandé ce que cela signifiait, mes mots d'alerte... Il m'a ensuite bandé les yeux et m'a offert un cadeau, de nouveaux bracelets de contrainte plus larges pour mes poignets (merci Maître il y a longtemps que j'en voulais). Mains en l'air, j'ai senti ses cordes se serrer autour de moi, au dessus de ma poitrine, en dessous, autour de ma nuque, hum ce que j'aime ça. Puis il a accroché mes mains avec les chaî

Sur les montagnes russes...

Voilà un moment que je n'ai rien écrit ici, plus de 2 semaines, presque3, je crois que c'est la première fois que je garde le silence si longtemps. Les changements sont nombreux en ce mois d'octobre, un nouveau départ professionnel pour mon Maître qui nous amène à vivre différemment, je lui apporte mon aide comme je peux, cela me prend beaucoup de temps, pour ne pas dire tout mon temps. Je finis la journée fatiguée, obsédée par ce qu'il me reste encore à faire. Je visite les blogs de mes amies soumises sans pouvoir lire tous leurs articles, je lis les derniers ou ceux qui m’interpellent parfois sans prendre le temps de poster un commentaire. Le travail revient également  à la maison avec mon Maître, quelques mails encore à faire... des soirées courtes et du temps en moins ensemble. Je ressens un grand besoin d'amour. Oui j'aime qu'il me baise mais j'ai aussi envie de tendresse, de câlins, d'amour, besoin de sentir qu'il m'aime tout sim

Publiée...

Impatiente et excitée j'attendais la sortie de ce nouveau recueil de nouvelles de la collection "Osez..." de La Musardine dont je n'ai pu tenir un exemplaire qu'hier soir (merci la poste pour ce retard de livraison !). Vingt histoires, vingt auteurs et autant de scénarios débridés autour d'un seul thème : La soumission sexuelle. J'ai parcouru rapidement le sommaire avec un immense sourire aux lèvres et non sans une pointe de fierté lorsque mon regard s'est posé sur "Anaëlle" et le titre de ma nouvelle. Oui je l'avoue ça m'a fait quelque chose de le voir noté noir sur blanc. Inutile de vous dire qu'il va rapidement trouver une place sur ma table de chevet, il me tarde de découvrir également les autres nouvelles qui le compose.

Retour des séances

Mon tour, notre tour est venu... des semaines à attendre ce moment... le retour des séances. Ca aurait pu se passer un peu plus tôt dans la semaine mais notre enfant était malade ce jour-là, il m'a fallu attendre encore un peu car à ma grande surprise mon Maître a rapidement reporté la séance que nous devions avoir mardi à ce soir. Quelques instructions dans l'après-midi juste pour savoir comment l'attendre, j'ai retrouvé ce petit coup de stress d'avant séance, surtout lorsque j'ai constaté à mon retour à la maison qu'il était arrivé avant moi mais je savais aussi qu'aujourd'hui je serais différente, je ne sais pas pourquoi ni même comment l'expliquer. J'ai commencé à le ressentir lorsque je me suis agenouillée sur mon coussin, heureuse de le retrouver. Mon Maître m'a dit qu'il m'offrirait une séance soft aujourd'hui comme ça faisait longtemps. Les bras attachés au crochet de notre chambre il s'est approché de moi al

Dans l'attente...

La rentrée... voilà plus de 2 semaines qu’elle a commencé. Reprise des habitudes : trajets, horaires à respecter, cartable à la main, devoirs, stress... des contraintes accompagnées de libération pour bon nombre de couples qui ont, avec le chemin de l'école, retrouvé le plaisir d'être à deux. Retour des séances où l'on peut se laisser aller pour mes amies soumises après 2 mois d'attente, de doutes parfois, de questionnements. Nous aurions également pu retrouver notre rythme, nos "rendez-vous" mais cette année la rentrée est mouvementée. Mon Maître manque de temps, il y a des périodes comme ça qu'on ne choisit pas, des périodes prenantes où les journées sont longues, où les réunions s’enchaînent, où la masse de travail est considérable... J'essaie de le soutenir dans ses projets, je sais qu'il ne choisit pas, j'essaie de garder ma place, je l'attends quand je le peux agenouillée à son retour du travail dans le hall de notre entrée, je

Un peu d'humour...

Un peu détente en ce début de week-end. Hier j'ai beaucoup ri en lisant sur un forum bdsm "les règles de l'homme" et je ne résiste pas à la tentation de partager avec vous ces règles, ça sent le vécu !! Je suis sûre que plus d'un homme a déjà eu quelques unes de ces pensées, vous y reconnaîtrez sans doute le Vôtre également ;-) "LES RÈGLES DE L'HOMME Enfin, un homme a pris le temps de coucher nos règles sur le papier. Parce qu’on vous entend toujours nous saouler avec VOS règles. VOICI LES NÔTRES ! Et si elles sont toutes notées « 1 », c’est pas par hasard ! 1. Les hommes ne lisent pas dans les pensées. 1. Apprenez à baisser la cuvette des chiottes. Vous êtes des grandes filles. Si elle est levée, vous la baissez. On a besoin de la lever, vous avez besoin de la baisser. Vous nous entendez gueuler quand vous la laissez baissée ? Non ? Bon ! 1. Pleurer, c’est du chantage. 1. Exprimez-vous clairement ! Laissez-nous vous l’expliquer une fois

Bilan d'une semaine à deux

Voilà, notre semaine entière passée sans enfant à la maison s'est terminée hier. Être sans enfant nous arrive rarement, je pourrais même dire vraiment exceptionnellement. La dernière fois c'était au tout début de notre relation D/s, il y a un peu plus de 18 mois, mon Maître (que je n'appelais à l'époque pas encore comme ça) m'avait emmenée en week-end, quelques jours d'initiation, de découverte où j'ai appris à respecter ses premiers ordres et découvert le sentiment de devoir lui obéir mais aussi ce qu'était une relation où seul lui décide, gouttant pour la première fois à la compression des sangles (nous n'avions pas encore de cordes) sur mon corps. Depuis nous avons parcouru beaucoup de chemin et apprenons que vivre notre relation au quotidien n'est pas toujours simple. Je pense notamment à la période de doutes lors de nos vacances où je le sentais moins présent. Je m'étais alors demandée si son envie de me dominer était toujours prés

Quand un fantasme devient réalité...

"Cette année, vous réaliserez un de vos fantasmes les plus fous" Tels avaient été les mots de mon Maître en début d'année. Parler fantasmes dans un couple peut être facile, certains sont facilement "avouables". Mais faire entrer mon Maître dans mes pensées secrètes les plus folles et audacieuses où il n'y a ni contrainte, ni morale avec pour seule limite mon imagination débridée n'a pas été aussi aisé. Il me fallait lui ouvrir mon jardin secret, acceptant qu'il sache que mes fantasmes ne concernaient pas que lui. Je dressais à sa demande la liste de mes 3 fantasmes les plus fous sans retenue ni tabou, ceux que je ne pensais jamais réaliser mais qui reviennent régulièrement dans mon esprit. Il en choisit un parmi les trois, celui qu'il connaissait depuis de nombreuses années, celui dont nous avions parlé au tout début de notre relation vanille. Jeunes amoureux, nous nous étions demandés une fois au cours d'une discussion si nous le réa

Quand le Maître reprend sa soumise...

Les vacances sont terminées et nous avons repris dimanche le chemin de la maison. Un retour à nos habitudes ? Pas tout à fait car cette semaine est un peu particulière. En effet, nous ne sommes que tous les deux. Mon Maître m'a rapidement fait comprendre sur le trajet du retour qu'il comptait bien en profiter pour me remettre à ma place. Après m'avoir demandé d’ôter mon soutien gorge (ce que j'ai fait habilement sans avoir à enlever mon haut, vive l'été et les manches courtes !), il m'a demandé de baisser mon jean (et ça va de soi ma culotte par la même occasion) pour me caresser. Rapidement le tout s'est retrouvé sur mes chevilles, sans vraiment de gêne car à moins de doubler un camion je me savais à l'abri des regards. Mon Maître a rapidement remplacé ma main par la sienne en corsant un peu les choses puisque j'ai du également enlever le tee-shirt qui me "protégeait". Contrairement à la première fois où il me l'avait demandé j

Bientôt marquée

Il y a quelques jours nous avons "fêté" nos un an et demi. Déjà 18 mois que nous sommes "tombés" dans le bdsm et un an qu'il m'a offert mon premier (et unique) collier en cuir noir. Même si je pense sincèrement qu'on n' offre pas un collier juste pour une date mais en fonction de l'évolution de notre relation, j’espérais recevoir le collier tant convoité et dont j'ai parlé à plusieurs reprises sur mon blog. Pourquoi là ? Tout simplement parce qu'il y a un mois il m'a dit que j'étais prête à l'avoir, les jours ont passé et comme je n'ai rien vu venir, je me suis dit qu'il attendait cette occasion. Mais non ! Mon Maître s'est réveillé ce jour-là d'humeur coquine mais il m'a surtout fait sentir qu'il était mon Maître. Notre anniversaire n'est arrivé que quelques jours après ma longue soirée d'angoisses. "A poil soumise", tels ont été ses premiers mots. Je me suis déshabillée et

Doutes, craintes et difficultés du 24/7

Depuis que j'ai ouvert mon blog, j'ai parlé de la relation qui m'unit à mon Maître depuis le début de notre 24/7. Séances, interrogations sur mon envie de lui appartenir toujours plus, moments de bonheur... Difficile de parler des ces moments qu'on préfère vivre seule où mes certitudes laissent place aux doutes. Car non la vie n’est pas toujours simple même pour une soumise et le 24/7 est une difficulté à lui seul. J'ai lu avant notre départ en vacances un commentaire sur un forum expliquant que le 24/7 était un fantasme. Une petite phrase que j'aurais pu lire sans y prêter attention et qui m'a pourtant laissé bien pensive. Il n'y a que quelques mois que nous l'avons commencé. Je me souviens encore de ce jour où après en avoir discuté avec mon Maître nous avons décidé de nous lancer. Mon besoin d'être tenue la journée, même en son absence devenait croissant. Je ne voulais pas me contenter de nos séances, elles ne me suffisaient pas, j

Mon premier Rosebuds

Hier, alors que j'étais agenouillée au pied du lit comme chaque soir, il m'a demandé de fermer les yeux, paumes de mains vers le haut. Dans l'une il a déposé mon cadeau, celui qu'il avait reçu un peu plus tôt dans la journée, , une petite pochette en satin noire contenant mon premier rosebuds. Voilà un petit moment qu'il voulait le commander mais j'avais toujours refusé. Loger dans cet endroit sensible de mon anatomie un corps étranger me faisait peur. Nous avions découvert la sodomie très tôt mais il n'y a que quelques mois que je lui avais de nouveau donné accès à cette partie de mon corps, après plus de deux années d'attente où je ne pouvais plus imaginer qu'il me touche à cet endroit. L'idée de porter un rosebuds avait pourtant fini par faire son petit chemin, probablement curieuse de découvrir les sensations décrites par mes amies soumises Elenna et Amazone . J'écoutais les conseils avisés de l'une tout en écoutant les sensati

La confiance

La confiance, voilà un vaste sujet. L'idée de faire cet article dessus me travaille depuis des semaines. J'imagine (en tout cas il serait préférable que ce soit le cas) que tout soumise a confiance en son Maître. En s'offrant complètement elle le laisse prendre possession d'elle, de son corps mais aussi de son esprit. Il va la guider, l'amener là où il a envie, là où il la croit capable d'aller lui faisant parfois même découvrir une partie d'elle insoupçonnée. La confiance comme un cadeau lorsque la soumise se laisse fouetter, cravacher... Mais ce n'est pas de cette confiance là dont je veux parler mais de celle qui nous unit à l'autre dans sa relation avec autrui. Je n'ai jamais pu m'empêcher d'être jalouse, même à nos débuts, peut être est-ce dû à un manque de confiance en moi. La jalousie comme une marque de possessivité, une preuve d'amour (mais jamais ressentie comme telle) et pourtant c'est ce que c'était car ma