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Quand Maître m'offre une séance pour mon anniversaire

BDSM

Programmée depuis quelques jours, la séance d'aujourd'hui est attendue. Maître s'est libéré pour la matinée pour offrir à son esclave une séance en l'honneur de son anniversaire fêté il y a peu. A huit heures ce matin, il m'a informé de l'heure à laquelle la séance aurait lieu, tout juste une heure plus tard. Laps de temps durant lequel je devrai composer une playlist pour accompagner la séance, me préparer et rendre la température de la chambre plus agréable.

Je m'affaire à ma tâche sélectionnant diverses mélodies tout en gardant un œil sur le cadran en bas de mon écran. L'heure tourne bien vite. Pour être sûre de ne pas être prise au dépourvu, je me suis maquillée avant de commencer. Cela peut paraître insensé d'attacher tant d'importance au respect des horaires après tant d'années mais cela témoigne pour moi du respect que je Lui porte et me montre combien notre relation m’est importante. Pas de parfum ou de crème pour le corps au cas où Maître souhaiterait faire un peu de fire play pour l'occasion. Je guette ma boîte mail dans l'attente des prochaines instructions mais c’est finalement de vive voix qu'Il m'indique la tenue que je devrai porter et la position dans laquelle je devrai l'attendre : agenouillée dans notre chambre, à neuf heures précises en ajoutant que la séance sera intense.

Pas vraiment le temps de créer une playlist très étoffée, je choisis quelques morceaux, curieusement assez doux pour la plupart avant de me dévêtir et d'enfiler une tenue plus minimaliste : un shorty noir et un petit haut noir transparent, rien de plus. C’est donc pieds nus que je rejoins notre chambre plongée dans le noir complet. Je profite d'être en avance pour mettre, avec son accord, la musique en marche. J'allume la lumière (toujours en ayant pris soin de lui demander son accord) pour me simplifier la tâche. Ses instruments sont posés sur le lit : deux fouets, martinet, un carton, des badines et il a monté une chaise. Je m'agenouille ensuite dans la pénombre sur le parquet en l'attendant. J'ai pris ma position un peu trop tôt, je regrette que la douleur aux jambes soit déjà présente alors qu'il vient à peine d'entrer. Je souris du premier morceau choisi qui me rappelle nos débuts en me demandant s'il s'agissait vraiment d'une bonne idée mais peu importe il est trop tard pour changer. Mes yeux sont clos mais je sens son regard sur moi, Il me parle tout en allumant plusieurs bougies en ajoutant qu'il n'y a pas d'anniversaire sans bougie. J'ouvre les yeux pour observer la lueur orangée qui confère à la chambre une ambiance plus chaleureuse et tamisée. Maître referme à l'arrière de ma nuque mon collier de séance puis Il m'invite à me relever après m'avoir fait énoncer mes mots d'alerte. Le bandeau en satin vient occulter ma vue. Ses mains passent sensuellement sur mon corps, Il prend son temps, me câline, m'enlace, colle son jean contre la main posée sur mes fesses me faisant sentir combien Il aime s'occuper de moi. J'avais presque oublié que Maître ne porte jamais de sous-vêtement sous son jean lorsque nous faisons une séance à deux. Alors que je suis parfaitement silencieuse, je me concentre sur le bruit de sa respiration et sens son souffle chaud sur ma joue.

Différents morceaux s'enchaînent tandis que les cordes s'enroulent autour de ma poitrine, remontent le long de mon dos, descendent entre mes seins. Les mains sur la tête, je savoure leur contact. Il joue de la badine sur mes fesses, à l'aide de deux badines il me semble sans toutefois que ce soit très piquant, une mise en condition très agréable. Il m'amène jusqu'au miroir m'autorisant à relever le bandeau un bref instant pour voir ce qu'Il a fait de moi.
J'entends qu'il déplace la chaise et m'invite à m'y asseoir les genoux ouverts, les mains derrière le dossier. A l'aide d'une corde il m'attache les jambes aux pieds de chaise de chaque côté, mes mains sont quant à elle menottées entre elles à l'aide de larges bracelets de contrainte dans mon dos auxquels il ajoute des cordes reliant mes mains au barreau situé plus bas pour limiter totalement mes mouvements et il ajoute une corde au niveau de la taille. Me voilà immobilisée.
La badine reprend, tapote mes cuisses, mes seins et mon intimité ainsi offerte à son regard. Mes genoux se resserrent ce qui l'agace dès la première fois. Maître se fait menaçant et m’ôte l'idée de réitérer le même geste. Un bâillon prend possession de ma bouche, Maître me dit combien il me va bien. J'aime beaucoup la sensation d'être ainsi immobilisée sur une chaise et livrée à ses envies. Plusieurs pinces à linges sont posées sur mon buste, mon clitoris et petites lèvres, certaines pincent plus que d'autres suivant l'endroit où elles sont positionnées. Le vibro se met à vibrer entre mes cuisses guidé par Maître. Je suis frustrée de ne pouvoir le placer exactement où je le souhaite et décider de l'intensité des vibrations. Maître tâtonne, attentif à mes réactions, jusqu'à trouver ce qui me donne du plaisir en ajoutant qu'il ne m'autorisera pas à jouir. Après quelques gémissements il s'arrête et retire les pinces à linge.

Tous mes sens sont exacerbés, je suis à l'écoute de chaque bruit, de ses déplacements, des moments où il sort parfois de la chambre, de la porte qui grince, des ouvertures de l'armoire, des petits bruits de plastique que je l'entends toucher derrière moi. Je pourrais presque le deviner positionnant chacun de ses instruments consciencieusement sur le lit ou à sa portée. Tant d'indications qui laissent mon imagination vagabonder. Maître me place une petite boîte d'allumettes entre les mains car ainsi privée de la parole il me faudra l'agiter ou la laisser tomber en guise de code d'alerte. Cette petite boîte de prime abord insignifiante fait monter d'un cran la tension. La suture ! Voilà ce qui me vient en tête, Maître va me coudre les lèvres ! Je bafouille avec le bandeau que j'ai peur laissant ainsi échapper un filet de bave qui me mouille le menton. Maître me demande si je sais ce qu'il va me faire.

- Les aiguilles ! La suture ! (ça n'était pas dit aussi distinctement avec le bâillon mais Maître a réussi à me comprendre)

- Je ne vais pas te suturer les lèvres aujourd'hui mon esclave, tu ne m'as pas acheté le matériel (Maître m'ayant fait une liste dont je dois m'occuper mais j'attends une précision de sa part) .... À moins que je ne sois aller moi-même l'acheter.

Je déglutis à cette idée. J'ai peur de bouger ainsi positionnée sur une chaise, je me demande s'il ne serait préférable que je m'allonge. Toutefois que puis-je faire ? Je n'ai d'autre choix que d'accepter ce qu'Il me réserve dans la position qu'il aura choisi même si j'ai peur.

La compresse froide, accompagnée de l'odeur d'alcool, passe sur me seins. J'en suis presque rassurée. Maître plante plusieurs aiguilles de chaque côté puis le long des clavicules où la peau est plus tendue me faisant davantage grimacer. Il me dit que je suis magnifique et soudain l'émotion me gagne, des larmes silencieuses qui ne lui échappent pas coulent sous le bandeau.

- Ça va ?

J'acquiesce d'un hochement de tête.

- Pourquoi tu pleures ?

Je lui réponds comme je le peux avec le bâillon.

- Parce que je suis à Vous.

- Tu pleures parce que tu es à moi ? Et tu aimes ça ?

Oh que oui j'aime ça.  Je ressens tellement ma place.

Maître prend ensuite ma lèvre supérieure entre ses doigts en me demandant si je suis prête à aller plus loin. Les aiguilles vont à nouveau se planter. Pas les mêmes, je sais qu'il s'agit d’aiguilles d'acupuncture, je sais ce qu'il va faire pour l'avoir vu lors de notre dernier partage. Ces aiguilles qui me faisaient tant envie dans le visage ! Il est rare que nous touchions à celui-ci hormis quelques gifles. Malgré l'envie d'aller plus loin, je ressens une certaine appréhension : l'inconnu, la découverte d'une nouvelle douleur, la première fois... La première aiguille se plante à l'intérieur de ma lèvre et ressort à l'extérieur, la douleur est plus vive que celle que j'avais imaginée malgré leur finesse. Sans le savoir, Maître a fait ressortir l'aiguille juste sur le contour de la lèvre, j'ignore si c’est à cause de ça que c’est si sensible. Puis il me demande si je suis toujours prête, je lui dis "oui" alors une seconde transperce à nouveau ma lèvre, la douleur est plus supportable pourtant quelque chose ne va pas.

Trop tard ! Mon corps ne m'obéit plus, je me sens mal. J'en informe Maître sans toutefois savoir qu'il a déjà vu à mes lèvres devenues blanches que je suis sur le point de faire un malaise vagal. Il ôte rapidement mon bandeau, je panique. J'ai horreur de ce que je ressens dans ces moments-là. Cette impression de partir. La peur entretient et accentue cet état. Je suffoque, je vois tout en gris, je l'entends me parler, me dire que tout va bien tandis que je suis en train de sombrer.

- Je vais tomber.

 Maître tente de me rassurer. Ses paroles sont vaines. Je ne contrôle plus ce qui m'arrive, j'ai du mal à respirer, j'ai besoin d'air, j'ai besoin de m'allonger sentant la perte connaissance arriver. Pas facile lorsqu'on est intégralement attachée à une chaise. Maître défait mes liens, mes cordes en me demandant s'il faut couper. J'arrive à lui répondre. Il me parle toujours, me rassure, me demande de le regarder, je n'arrive quasiment pas à le voir, tout est flou. Toujours assise sur la chaise, il se place face à moi, à ma hauteur, j'arrive à lui attraper le cou pour le rapprocher de moi. Mon nez dans son cou, je sens son odeur. J'ai le corps couvert d'une sueur froide qui me donne atrocement chaud. Cette proximité me rassure, je m'y attache. Avec difficulté, je reprends peu à peu mes esprits, échappant de peu et pour la première fois à la perte de connaissance (je remercie Maître d'avoir réussi à me "rattraper"). Même si un malaise vagal est souvent bénin, il n'en reste pas moins impressionnant et très désagréable. J'ai besoin d’être détachée, de m'étendre. Je m'allonge sur le lit pour me remettre de mes émotions et reprendre vie. A ce moment-là plus rien ne compte. Je suis mal. Le volet est grand ouvert, tout comme la fenêtre laissant entrer l'air frais dans la chambre alors que je suis simplement vêtue de mon harnais de poitrine en corde et d'aiguilles. La lumière remplit tout l'espace. L'ambiance de la séance est cassée.

Je regrette ma réaction, ne la comprends pas. Maître n'a même pas eu le temps de prendre mes aiguilles dans le visage en photo. Qu'est ce qui m'a pris ? Pourquoi me suis-je laissée ainsi submergée alors que les deux aiguilles étaient posées, c'était fini. Je souhaite tant aller plus loin, aller au bout des désirs de Maître, vivre davantage encore d'intensité et je ne m'en montre même pas à la hauteur.

Maître s'allonge à côté de moi, coupé Lui aussi, dans son élan par ma réaction dont il ne m'en veut absolument pas (pour en avoir parlé avec lui après, il pense que si tout était facile il n'y aurait plus d'intérêt).

Je ne peux finir la séance ainsi. Rester sur ce sentiment d'avoir tout fait foirer. Maître me dit toujours que même si je n'y arrive pas Il reviendra là où j'ai échoué.

Je lui demande de recommencer. Il ne veut pas. "Assez d'émotions pour aujourd'hui !"

Moment de flottement. Est-il possible de continuer la séance ?

Place au jouet entre mes jambes pour me changer les idées, une récompense. Je ne sais pas si elle est méritée mais j'ai donné ce que je pouvais. Je retrouve mes esprits, je demande à Maître de refermer la fenêtre et fermer le volet pour retrouver l'ambiance dans laquelle nous étions. Je n'y arrive pas, je suis tendue, ailleurs. Sa main se serre autour de mon cou, je me sens à lui et je jouis pour Lui. Je ne sais plus vraiment ce qui s’est passé mais je me souviens de mes mots "une jouissance de l'appartenance", voilà ce que j'ai ressenti.

Je ne sais plus si c’est parce que je lui ai encore demandé ou si Maître l'a décidé ainsi, Il s'est à nouveau saisi des fameuses aiguilles. J'ai ouvert la bouche parce que je voulais recommencer, pour Lui.

- Je vais te percer la joue.

Sa main s'est positionnée à l'intérieur de ma bouche, l’aiguille s'est plantée dans ma joue nous faisant prendre conscience à tous deux de la difficulté à la transpercer avec une aiguille si fine. J'ai bien cru qu'elle ne passerait jamais de l'autre côté. Je me suis répétée en boucle la même phrase "Je vais réussir pour Lui, je vais réussir pour Lui, je vais réussir pour Lui" car rien n'était plus important en cet instant que de m'offrir toute à Lui.
La douleur n'avait rien de comparable à ce que j'avais ressenti lorsqu'il m'a transpercé pour la première fois la lèvre. Il m'a placé une seconde aiguille, de la même façon, de l'autre côté, façon "moustache de chat" sur chaque joue puis m'a demandé de venir m'asseoir sur Lui. Je sentais les aiguilles dans ma bouche, je les sentais tirer lorsque mon visage esquissait un sourire ou lorsque j'essayais de parler.

Le jouet a à nouveau vibré sur mon intimité, il m'a obligé à garder la bouche grande ouverte même pendant que je jouissais pour être certain que je ne les casse pas.

Assise à califourchon sur Lui nous nous sommes embrassés, nos langues ont caressé les aiguilles à l'intérieur de ma bouche, sa langue a joué avec elles. Son regard s’est planté dans mes yeux larmoyants. Les larmes n'ont cessé de couler de ce ressenti si fort de Lui appartenir. A Lui, Son esclave.

C'était si fort que j'ai ressenti la même émotion que celle que j'avais eu en lisant à Ses pieds la lettre que je Lui avais écrite il y a quelques années où je Lui avais demandé de faire de moi son esclave si cela lui parlait.
Je crois que je n'ai jamais ressenti aussi fortement ma place si bien que j'en ai été complétement bouleversée. Mon bassin s'est agité sur Lui pour lui donner du plaisir. Parfois il m'arrêtait juste pour me contempler, pour me dire que j'étais magnifique. Puis je reprenais la cadence sans avoir le droit de déglutir, laissant ma bave couler le long de mon menton ou sur Lui. A force de pleurer, mon nez s'est mis à couler lui aussi sans que j’aie l'autorisation de m'essuyer. Je ne devais pas être très glamour ainsi mais nous étions bien au-delà de tout ça et je dirai même que mon abandon n'en a été que plus fort.

- Tu as du plaisir ? Au fond peu importe ?

J'acquiesçais. Non, je n'avais pas de plaisir physique à ce moment-là mais je m'en fichais éperdument. Je servais Son plaisir ! Le mien était ailleurs. J'étais à Lui.

Il a maculé tout mon visage du liquide transparent s'échappant de mon nez. Nous avons échangé nos places, Lui sur moi. Maître m'a demandé de le serrer très fort pour écraser et me faisant ressentir davantage les aiguilles disposées sur ma poitrine et le long de mes clavicules. Baisée comme Il en avait envie. Je ne sais combien de fois je Lui ai dit que j'aimais être à Lui.

Il s'est arrêté de bouger, un long moment. Il m'a dit d'apprécier l'instant présent, il m'a connectée à notre réalité laissant de côté toute autre pensée parasite, Il m'a fait ressentir notre Lien au plus profond de mon être, une possession si intense que tout mon corps s’est mis à trembler. Une jouissance cérébrale et physique sans aucune autre sollicitation aussi intense que surprenante.

Avant qu'Il ne me retire les aiguilles dans les joues, je Lui ai demandé la permission de me regarder dans de miroir. Mes cheveux ébouriffés, les yeux noirs, je me suis trouvée belle avec ces deux longues aiguilles sortant de mes joues et toutes les autres posées sur mon corps.

Difficile de se souvenir de tout. Quand j'y repense je revois ses yeux emplit d'une émotion que je n'avais encore jamais vue chez Maître. Une émotion qui fait écho à celle que j'ai ressentie, j'ai tellement pleuré, même lorsqu'à la fin qu'allongée sur le lit sa semence s'est répandue sur mon visage ou lorsque je me suis prosternée à Ses pieds sans trouver les mots justes pour le remercier. Cette séance était intense, tellement belle et forte que j'aimerais ne jamais l'oublier. Quelque chose s'est passé entre nous, un cap franchi, une avancée, je ne sais comment nommer cette indescriptible connexion, cette communion de nos âmes.

Maître, à défaut de trouver les mots justes pour Vous remercier, je sais que que nos cœurs se sont compris. Votre esclave n'en est que plus impatiente de Vous appartenir encore et toujours plus et de vivre notre rêve.

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Commentaires

  1. Quel incroyable récit chère Anaëlle...! J'ai été impressionné par l'intensité qui se dégage de ce cadeau d'anniversaire, des émotions qui se dégagent de ce moment, de ton lâcher-prise, de ce cap que vous avez franchi ensemble. De ces larmes qui illustrent avec une telle force votre lien si beau, si puissant. C'est tout simplement beau à lire... On sent une fois de plus tous les doutes qui ont pu te traverser au moment de cette séance si particulière, la bienveillance de ton Maître, de ta détermination à lui offrir ce qu'il attendait de toi et qu'au final tu as fini par lui offrir après un voyage émotionnel d'une rare intensité...
    Magnifique séance, magnifique récit et un pas de plus dans la construction de votre lien si unique, si singulier. Le lien entre deux très belles personnes...

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  2. Bonjour Monsieur,

    Je vous remercie sincèrement pour votre commentaire. Votre perception de ce lien qui nous unit touche évidement ma corde sensible mais vous vous êtes également si bien imprégné de mes mots et su lire entre les lignes ce qui s'est joué lors de cette séance, les étapes franchies ainsi que les émotions exceptionnelles accompagnant ce moment que je ne peux être que très touchée par votre message.
    Une si belle déconnexion de toute autre réalité qui me met aujourd'hui encore des étoiles dans les yeux et l'envie d'explorer à l'infini ce chemin que nous avons emprunté.

    Dans l'attente de vous saluer comme il se doit, je vous présente mes sincères respects, et si vous le permettez j'en profite pour embrasser votre belle.

    Anaëlle

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  3. Bonjour Anaëlle ,

    Une fois de plus , votre lien que l'on ressent si fort et si intense ce retrouve au centre de votre récit . Votre Maître , vous connais à la perfection , car nul besoin de mots d'alertes pour qu'il réagisse immédiatement , juste à la lecture de votre corps , il sait exactement quoi faire .

    A la lecture de votre article on ce rend compte à quel point " l'amour " qui vous unis est fort et puissant , car il vous permet de franchir bien des étapes , d'aller au delà , d'aller plus loin .......
    Pour reprendre ce que vous vous répétez en boucle " je vais réussir pour lui "
    Vous voulez réussir , par " amour " pour lui !?
    Vous voulez réussir , pour le rendre fière de vous !?
    Vous voulez réussir , pour qu'il puisse aller jusqu'au bout de son envie du moment !?
    Vous voulez réussir , pour ça satisfaction personnel !?

    Désolé pour mon esprit quelque peu tarabiscoté mais j'aime comprendre , et le " pour lui " peu vouloir dire tant de choses ....

    Je vous souhaite à vous deux la concrétisation de votre beau projet et de vos rêves ,


    Pierre ,

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    1. Bonjour Pierre,

      Je ne pourrais vivre cette relation M/e sans amour, il est notre ciment, celui qui rend tout possible, celui qui nous permet d'avancer et de me donner tant à Lui.

      Votre question est pertinente. Je vous avoue que lorsque je me répétais en boucle "" je vais réussir pour lui " je ne me suis pas posée plus de questions quant à la signification, c'était à ce moment-là mon évidence : aller au bout, me dépasser, être capable de plus encore car il m'en donne le courage et la force, car c’est ainsi que je vois "ma" place, parce que ça raisonne en moi.

      A ce moment là j'étais plus que tout son esclave, Lui mon Maître. Alors oui avec du recul et en lisant vos mots je peux vous dire que j'aime quand il est fier de moi, que j'avais envie qu'il aille au bout de son envie du moment, que sa satisfaction personnelle m'est importante mais aussi curieux que ça puisse paraître il ne s'agissait pas de réussir par "amour" pour lui, notre amour n'a pas besoin de ça pour vivre.

      Je vous souhaite une bonne fin de journée,

      Amicalement,
      Anaëlle

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    2. Bonsoir Anaëlle ,

      Je ne voyais pas ça dans ce sens la ! Bien sur que votre amour n'a nul besoin de cela pour vivre . Mais plus dans le sens " l'amour donne des ailes " si vous voyez ce que je veux dire . Pour moi l'amour entre deux êtres est primordial surtout en bdsm , encore plus qu'en mode vanille . Quand j'ai perdu ma bien aimé , j'ai fais bien nombre d'essayes . Si je n'aime pas , je n'arrive pas à me laisser dominer , mais malheureusement pour moi l'inverse est vrai aussi . Si la Domina ne m'aime pas en retour cela ne fonctionne pas non plus . Bon , pour moi maintenant , tous ceci est de l'histoire ancienne , puisque j'ai enfin trouvé Celle qui me correspond en tous points .

      Je pensais plutôt " je vais m'accrocher à cet amour , pour pouvoir me surpasser pour lui "
      Je penses plutôt que l'amour est une force , et qu'il faut s'en servir pour aller plus loin .
      Je pourrais en parler durant des heures , mais je ne suis pas ici pour lui faire son apologie

      Je vous souhaites à Vous deux une belle semaine ,
      Au plaisir de vous lire à nouveau et merci ,

      Pierre ,

      Supprimer
  4. Anaëlle,
    j'ai découvert ton texte ce matin qui m'a beaucoup ému, j'en ai eu les larmes aux yeux...
    Ce don, cet amour, cette appartenance, c'est absolument magnifique à lire !
    Belle soirée à toi et mes respects à Maître Phénix.
    esclave lina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Lina,

      Je te remercie de partager avec moi ton émotion qui m'émeut à mon tour. Ces larmes aux yeux me font penser que nous avons certainement bien des points communs dans la manière de vivre notre relation.
      Je te souhaite une belle après-midi. Je te laisse le soin de présenter mes respects à ton Maître,
      Bises
      Anaëlle

      Supprimer
  5. Que dire de plus si ce n'est que tu me surprendras toujours par ta volonté de te surpasser pour moi, mon esclave!
    Une séance extra ordinaire, plus encore qu'on ne peut le lire, par ce sentiment d'appartenance qui s'est dégagé de ce lien en effet indéfinissable tant il est fort, par la force des sentiments décuplés et par tout l'Amour que nous avons ressenti.
    Plus proches encore, plus loin, ensemble.

    Merci pour cette séance, merci de t'être donnée ainsi et bravo.

    Je t'aime,

    Ton Maitre

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Lire vos commentaires est une de mes récompenses. Je vous remercie de me laisser une petite trace de votre passage.

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