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Anniversaire et séance BDSM

 

Image Pixabay

En poussant la porte de notre chambre, je m’aperçois que l’ambiance n’est pas celle que j’avais imaginée. Le volet n’est pas fermé. La lumière du jour prend ainsi pleinement possession de l’espace. En ce jour de mon anniversaire, je pensais que Maître aurait allumé quelques bougies pour créer une atmosphère chaleureuse et tamisée. Tant pis, il faudra faire avec.

Je retire rapidement mon haut enfilé à la va vite pour traverser le palier et le pose sur un fauteuil où deux fouets de Maître sont disposés. Est-ce ainsi qu’il souhaite marquer mon corps pour ce changement de dizaine ? Comme souvent, je ne peux m’empêcher de me demander si je serais à la hauteur de notre dernière séance de fouet, si j’arriverais aussi bien à le supporter. Je ne m’attarde cependant pas davantage sur ces questions sans réponse et  m’installe à genoux sur le parquet simplement parée de bas, d’un string porte jarretelles rouge et noir et d’un soutien-gorge fin en dentelle façon harnais en tissu que je n’ai encore jamais porté en espérant qu’il lui plaise.

Maître se fait attendre. Pas très longtemps. Quelques petites minutes mais la douleur se fait déjà sentir dans mes jambes. Décidément, malgré l’entrainement je n’arriverai jamais, à mon grand regret, à supporter longtemps la position agenouillée. Je suis soulagée lorsqu’il franchit la porte. La tête baissée, je ne vois que son jean. Mon collier se referme autour de ma nuque puis j’entends « rituel de début de séance… tel qu’indiqué dans ton nouveau contrat ». Moment de flottement, j’ai l’impression d’avoir oublié de mémoriser quelque chose. Je ne sais pas quoi faire. J’essaie de me repasser mentalement le contrat mais rien ne me vient. Je vais devoir le lui dire. Bien qu’ayant l’impression de m’être bien imprégnée de celui-ci, je ne sais pas ce qu’il attend de moi. Je regrette immédiatement de ne pas l’avoir relu avant notre séance. Avant qu’il ne m’en laisse le temps, une consigne arrive « Suce ton Maître ». Je me souviens alors que chaque début de séance peut commencer par une lecture de texte, un travail qu’il m’aura préalablement demandé, une position… ou une faveur sexuelle. Nous y voilà.

Nous ne commençons jamais ainsi. Le sexe arrive habituellement tardivement dans nos séances. Je me redresse en me tenant droite sur les genoux. Mes mains se saisissent des boutons de son jean que je défais lentement un à un jusqu’à découvrir qu’il ne porte rien dessous. Mes lèvres s’approchent de son sexe déjà dur que je glisse lentement dans ma bouche. Les notes d'une musique assez douce emplissent la pièce. Je décide d’en suivre le rythme. Je le caresse avec la langue, le lèche avec gourmandise, j’explore son sexe dur, le fait glisser dans ma bouche. Je prends mon temps. Je savoure. Je lui laisse le temps d’apprécier lui aussi ces caresses qui ne cherchent pas à le faire jouir mais simplement à Lui donner du plaisir. Puis je le fais glisser plus profondément jusqu’à le sentir au fond, j’essaie de me détendre puis je déglutis. Ça n’est jamais facile. Je recommence. Son sexe prend pleinement possession de moi tandis que les larmes me montent instantanément aux yeux. C’est bref. Un reflex incontrôlable de rejet m’oblige à me retirer. Je suce Maître à nouveau jusqu’à ce qu’il en ait assez.

Le bandeau me plonge ensuite dans l’obscurité. Il ne pourrait en être autrement car je ferme toujours les yeux dessous pour être certaine de ne rien voir. Maître m’invite à me relever. Il me déplace et me fait m’allonger sur le bord du lit les jambes repliées. Il enserre mes poignets dans des bracelets de cuir reliés entre eux par un anneau en acier entravant ainsi mes mouvements. Il s’occupe de moi, de mon intimité puis me rejoint sur le lit. Je sens son corps nu contre le mien, sa queue franchir à nouveau mes lèvres dans l’intention de prendre à nouveau pleinement possession de moi. Je lui indique que dans cette position ce n’est pas facile, qu’il faudrait que j’ai la tête plus en arrière. Il me change donc de sens pour m’installer dans la largeur du lit. Ma tête se retrouve sans appui, sur le bord, dans le vide. Je me détends à nouveau. J’ai envie de réussir. J’ai envie de Lui offrir ce plaisir. Je ne le suce pas. Son sexe pénètre ma bouche jusqu’à heurter le fond. Je déglutis à nouveau. La sensation est étrange, je sens son sexe rentrer plus profondément encore. La sensation n’est pas agréable, ça fait mal, les larmes me montent à nouveau aux yeux puis je me retire subitement devant un nouveau reflex de rejet. Maître souhaite recommencer mais il me faut quelques secondes pour me remettre, je me redresse légèrement comme si j’avais du mal à avaler. Je déglutis, j’ai l’impression que mon collier est trop serré, que ma gorge me serre puis je me remets en position pour qu’il recommence à nouveau. Mes yeux s’humidifient davantage.

Nouveau changement de sens, je reprends place « normalement », la tête en appui sur le lit cette fois-ci. Maître utilise Son esclave dans un plaisir partagé. Il me dit que pour mes 40 ans il pourrait me donner 40 fouets, 40 coups de je ne sais plus quel instrument, 40 coups de bite mais que ça serait vite fait mais qu’il n'a finalement rien choisi de tout cela. Je me demande alors ce qui m’attend. Maître me prend à nouveau sans me dire ce qu’il a prévu pour ce jour particulier. Il me gifle. Comme Sa règle l’exige, je Lui donne immédiatement mon numéro d’esclave, puis il recommence et je lui énumère à nouveau mon numéro.

Je me demande toujours ce qu’il me réserve, Il me laisse dans l’attente, comme si ça phrase resterait en suspend sans avoir de suite. Son sexe toujours en moi, j’entends le bruit du spray ou d’une compresse, je ne sais plus. Il me demande si je reconnais ce dont il s’agit. Voilà comment il a choisi de me marquer aujourd’hui.  Quarante aiguilles ! C’est en tout cas ce qu’il me laisse penser. Le spray humidifie mes seins avant que la première aiguille ne le transperce. En ce moment mes seins sont gonflés et particulièrement douloureux même sans les toucher, chaque aiguille se fait donc bien sentir. Il me dit qu’il a posé les cinq premières. J’entreprends donc de compter les suivantes. Arrivée à dix, un doute s’installe, je ne sais plus si j’ai dit deux fois « 10 » dans ma tête. Finalement je n’arrive pas à les compter. Maître continue, Il me demande si ça va à deux reprises alors que j’essayais de me laisser aller. J’aurais peut-être pu partir sous les aiguilles mais ce ne sera plus possible, mon corps trop sensible aujourd’hui est bien trop souvent crispé. Puis Il s’attaque au bas ventre, sur le côté du nombril. La peau y est si tendue que c’est finalement l’endroit le plus douloureux. Il n’en placera que trois. Durant toute la pose des aiguilles son sexe est resté en moi, là non plus ça ne s’est jamais passé ainsi ! Nul doute que les aiguilles lui plaisent (et qu’il faut quand même être sadique pour bander durant une pose d’aiguilles).  Maître me dit de me relever, pas évident avec ces bracelets de contrainte reliés entre eux. Il m’amène devant le miroir et défait mon bandeau. Le chiffre « 40 » est inscrit en aiguilles sur mes seins. Les trois aiguilles sur le bas du ventre représentent une bougie allumée. Je ne peux m’empêcher de Lui dire qu’il n’y en a pas 40 ce qui fait rire Maître qui me demande si j’en voulais plus. Je m’étais certainement conditionnée à les recevoir si tel était son souhait mais la symbolique de ce chiffre inscrit sur mes seins et de la bougie allumée me convient très bien ainsi.

Maître ne me remet pas mon bandeau. Il m’octroie une récompense, j’ai droit à mon jouet (c’est la deuxième fois aujourd’hui, Maître gâte Son esclave). Je le saisis, le place entre mes jambes, j’ai envie de plus. J’ai envie qu’il me pénètre avec un de ses doigts. Qu’il me caresse avec dextérité et m’enivre de plaisir. Très vite je comprends que cela ne ressemblera pas du tout à ce que nous avions partagé quelques heures plus tôt. Sa façon de faire n’a rien à voir. Très vite un deuxième le rejoint, puis un troisième, puis Il va chercher le lubrifiant. Ses doigts me dilatent plus largement, ils se font pressants, ils m’étirent sans prendre le temps. « C’est ce dont tu as envie aussi ».  Comment lui répondre non alors que l’idée m’excite. J’aime me donner toute à Lui. Je lui demande ce qu’il me fait tout en observant par moment la scène : tous ses doigts en moi. Il est difficile d’aller plus loin que la dernière phalange. J’ai l’impression qu’il veut rentrer, coûte que coûte. Le jouet vibre toujours entre mes jambes, malgré tout, la douleur se fait de plus en plus présente. Je crois avoir dit à Maître que j’avais mal et aussi curieux que cela puisse paraître le fait d’avoir mal déclenche mon orgasme. Prise de soubresauts mes jambes se resserrent autour de son bras jusqu’à ce qu’Il se retire. Je ne peux m’empêcher de me dire que je dois être un peu folle pour jouir parce que j’ai mal car c’est bien le fait de ressentir cette douleur et d’avoir mal qui déclenche mon orgasme en cet instant. Ça m’arrive de plus en plus régulièrement.

Maître s’allonge sur moi et me demande de le serrer. Il appuie son corps sur les aiguilles et me demande de déplier totalement mes jambes et de les placer sous Lui pour que je puisse le serrer davantage.

Maître souhaite ensuite profiter de moi, je me place au-dessus de lui. Je ne sais pas quoi faire de mes mains toujours attachées. Il ajoute une laisse à l’anneau des bracelets et m’indique de passer l’anneau central des bracelets de contrainte dans un anneau placé au-dessus de notre lit. Mes bras sont ainsi tendus au-dessus de moi. Je dois lui dire ce que je suis. Son esclave ! « Autre chose ». Quoi ? Que souhaite-t-il entendre ? Cette question me déstabilise à chaque fois. « Sa chienne ». Alors je le répète. « Aboie ». J’aboie une fois, assez fort, Maître est satisfait. La dragonne de la laisse dans la bouche je bouge sur lui d’avant en arrière ou de bas en haut. Maître me demande de l’embrasser. Cependant ainsi attachée je n’arrive pas à me pencher suffisamment vers Lui pour atteindre ses lèvres. Il s’avance un peu, tout en restant assez loin pour que ce soit à moi de faire les efforts nécessaires pour le rejoindre. C’est une torture. J’essaie de me pencher davantage vers lui sans guère plus de réussite, j’essaie encore, ça tire énormément dans les épaules retenues en arrière, mes lèvres finissent par toucher les siennes. Je reprends les mouvements. Il enroule la chaînette en acier de la laisse autour de mon cou. Il tire. La chaîne se serre. Je ne peux m’empêcher de me dire que tout peut basculer très vite. La peur d’être réellement étranglée me traverse l’esprit jusqu’à me faire imaginer le pire. Je ne dis rien et continue mes mouvements. Je crois que je n’ai jamais ressenti aussi intensément quelque chose autour de mon cou. C’est très étrange. Perturbant. D’un côté cela me fait peur (même s’il n’y avait probablement aucun risque car je ne pense même pas avoir changé de couleur) et de l’autre je me sens pleinement à Lui. C’est un des souvenirs les plus marquants de cette séance.

Maître se retire, me décroche de l’anneau qui me maintenait à la poutre. Je retrouve le bandeau (ou peut-être me l’avait-il remis avant). Je me place à quatre pattes, Maître prend son plaisir, je le devine jouir. Il place quelque chose devant moi et me dit « bois ! ». Je reconnais mon écuelle et la saveur de son sperme que j’essaie de laper comme une petite chienne jusqu’à ce que Maître soit satisfait (je n’ai pas tout bu).

Cette séance a duré près d’une heure et demie et pourtant mon seul regret c’est qu’elle n’ait pas duré plus longtemps. Nous sommes si heureux après que je demande parfois pourquoi nous ne prenons pas davantage de temps pour nous pour vivre ces moments d’intensité plus souvent.

Maître, Votre esclave Vous remercie pour cette belle séance d’anniversaire et se tient à Votre disposition pour la suivante.

 

Commentaires

  1. 40 ans !
    Le meilleur Age, dit-on !
    Fêté avec créativité et surprises comme doit l'être un anniversaire.

    Certes, c'était un jour particulier.
    Mais nous savons que chaque jour passé avec votre Maître est un jour de Fête !
    Merci de nous avoir fait partager ce moment intime et intense comme un cadeau !

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    1. Bonjour,
      Vous avez raison, chaque jour passé ensemble est un cadeau.
      Merci pour cette vision positive des 40 ans, il ne me reste donc plus plus qu'à en découvrir les plaisirs et continuer de profiter de ce que la vie a à nous offrir.
      Je vous souhaite un bon dimanche,
      Anaëlle

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  2. Joyeux anniversaire ma belle et bienvenue parmi nous ��
    Une bien belle séance malgré ce sentiment de trop court qui ressort de ton récit. J'espère sincèrement que vous pourrez tous deux trouver le temps de continuer sur votre lancée d'octobre et de profiter de doux moments de partage malgré les fêtes qui approchent.
    Merci pour ce beau récit en tous cas, mes humbles salutations à Maître Phénix et à très vite j'espère ! Je t'embrasse très fort.
    Tout tendrement,
    élerinna, kajira d'Elendil

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    1. Coucou ma belle,
      Quel plaisir de te lire ! Eh oui, j'ai désormais officiellement rejoint le club et avec un club comme celui-ci remplit de sourire, de gentillesse, de bonté et d'une bonne dose de folie j'en oublierai presque que le passage à ce fameux chiffre "4" fut un peu délicat.
      Alors continuons de vivre et de profiter !
      En espérant vous retrouver quand la situation sera plus calme, je t'embrasse bien fort et présente mes sincères respects à Maître Elendil,
      A bientôt ma belle,
      Anaëlle

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  3. Une belle séance, joliment narrée, qui comme par habitude est passée trop vite.

    40 ans, l'occasion de marquer ton joli corps tout en finesse, symboliquement.

    Pas de bougies en effet si ce n'est cette petite bougie en aiguilles, mais bien d'autres marques d'attention et d'amour en ce jour particulier de ton Maitre ou d'autres comme de beaux bouquets...

    Enfin une séance, trop rare en cette période, qui nous permet de nous retrouver, de te sentir à moi, toute à moi, offerte et dévouée.
    Bravo de t'être laissée ainsi enchainer autour du cou, outre passant tes peurs pour me montrer ta confiance

    A bientôt la prochaine séance, ton Maitre a déjà plein d'autres idées...



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    1. Maître,

      Il est un peu tard pour Vous répondre, toutefois j'attends impatiemment de découvrir vos prochaines idées :)

      Respectueusement,
      Votre esclave

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  4. Bonjour Anaëlle,

    J'ai lu et relus ton article plusieurs fois. Maître Phenix a l'art et la manière de te faire vivre des séances chaque fois différentes et manifestement, cette fois encore, totalement imprévue pour toi!

    Je suis admirative de la façon dont vous gérez, tous les deux. Ton Maître à te faire vivre des expériences aussi fortes avec autant de respect et de bienveillance et toi à rester aussi impassible mais surtout, à jouir de tout ce qu'il te propose.

    Une fois encore, je te souhaite une très belle année que celle de tes 40 ans. Qu'elle ne soit pas l'année de la raison mais celle de l'exploration!

    Merci à toi pour ce beau partage, je t'embrasse bien fort, si ton Maître le permet, et tous mes respects à lui. A bientôt!

    Papillon

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    Réponses
    1. Bonjour Papillon,

      Ô oui, Maître a l'air de me surprendre de bien des manières. Parfois, c’est agréable, déroutant, stressant, flippant... mais ça ne me laisse jamais insensible.

      A bientôt,

      Bises,
      Anaëlle

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  5. Quel bel anniversaire pour une si belle femme, pleine de qualités et douée pour l'écriture et l'action.

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    1. Bonjour Monsieur,
      Merci beaucoup pour votre commentaire et ces beaux compliments.
      Respectueusement,
      Anaëlle

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