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Quand le Maître est à la maison...



Bonne surprise hier, mon Maître a décidé de bosser depuis la maison (youhouuuu), c'est exceptionnel.

Chacun dans notre pièce, je n'ai découvert son mail qu'à 9h29 dans lequel il m'informait qu'aujourd'hui serait une journée sans sous vêtement et qu'il vérifierait à 9h30. Ni une ni deux, sans me poser la moindre question, ni me soucier s'il y a quelqu'un dans la rue j'ai ôté mon pull pour dégrafer mon soutien-gorge, retiré mon legging, le téléphone sonne (tant pis je rappelerai) et enlevé ma culotte. Il est arrivé à 9h30 comme il l'avait indiqué, j'avais toujours une manche à enfiler manche de pull à enlever mais j'étais satisfaite de mon déshabillage express.

Le midi, nous avons déjeuné au restaurant, peu après notre retour un texto me demandant de l'attendre à "quatre pattes sur le lit le cul à l'air". Il ne tarda pas à me rejoindre dans la chambre et glissa entre mes fesses mon plug (ça faisait longtemps) avant de me renvoyer à mes tâches.

Peu après second texto, nouvelle consigne, je dois aller me caresser en ayant le droit d'avoir du plaisir mais avec interdiction de jouir. Je remonte dans la chambre, il a enlevé la couette et posé sur le lit mon collier, des bracelets, un bandeau. Mon fairy m'attend, déjà branché. Je m'adosse contre la tête de lit, me saisis du jouet, je ne l'ai pas encore bien en main celui-là et ne pas arriver à m’en servir comme l'ancien me crispe. Je le place entre mes jambes, joue avec la molette, très doucement, un peu plus fort, encore un peu plus puis doucement, j'essaie de l'apprivoiser, hum je commence à sérieusement aimer, je sens la montée de plaisir, je devrais l'enlever mais j'ai envie de plus, je le maintiens entre mes jambes, soudaine montée plus intense, orgasme imminent, un brin de lucidité je le retire in extremis, j'aurais du le retirer avant, je me tortille, serre les jambes, la tension est à son comble, torturée, j'avais envie de jouir.Mon Maître me rejoint, vérifiant si ça m'a plu en passant les doigts sur ma chatte glissante.

Nue il me demande de m'agenouiller sur le parquet, mon collier se referme sur ma nuque, les bracelets se serrent autour de mes poignées, les chaines viennent s'y fixer, les yeux bandés, je lui rappelle comme à chaque début de séance mes mots d'alerte.

- Vous pensez les utiliser aujourd'hui ?

 - Non, Maître.

Les utiliser, je ne souhaite pas qu'il m'amène aussi loin, je ferai tout pour ne pas les dire, pour ne pas avoir cette impression d'avoir échoué.

Mon Maître me demande si j'ai mal aux jambes, ça me tire un peu mais je lui réponds que non.

- Très bien.

Puis il part, me laissant attendre. Je sens les effets du sport, je n'en peux rapidement plus. Il revient, me pose à nouveau cette question, je lui dis que j'ai mal, j'ai l'impression qu'il faut que je me relève, tout de suite.

- Vous tiendrez pour votre Maître. Vous savez ce que je vais vous faire aujourd'hui ?

J'ai entendu le bruit de la boite d'allumettes lorsqu'il est revenu et nous avons une nouvelle bougie à tester. Ce sera donc une séance cire. Nous avions évoqué une autre possibilité mais mon Maître ne semble pas prêt, c’est en tout cas ce qu'il m'a fait penser.

Mon Maître me relève, m'approche du lit, je m'allonge sur le ventre. La musique emplit la pièce. Mon Maître commence de douces caresses sur mon dos, un massage ? Puis un bruit de plastique froissé, une compresse qu'il passe sur ma peau pour la désinfecter.

- C’est ce que vous vouliez ?

Je sais ce qui m'attend, ce sont les aiguilles que je viens de lui offrir. Je prie intérieurement pour que tout se passe bien, j'en avais envie, le moment est arrivé, mais que vais-je ressentir ? Vais-je les supporter ?

Mon Maître me pique le dos avec la première (un "super" intérieur, je n'ai quasiment rien senti), au tour de la deuxième, je me suis trop vite réjouis, je la sens bien passer, ça pique, il faut que je respire un grand coup, c'est comme une prise de sang. J'analyse - trop. - l'appréhension liée à cette nouveauté m'empêche de pleinement profiter, de lâcher prise. Il en disposera encore six autres.

- Pour une première fois, j'arrête là.

Le ruban de satin s'enlace autour des aiguilles, mon Maître me fait quelques photos. La sensation n'est plus douloureuse, je les sens sur mon dos comme si la peau était un peu pincée par endroit.

Mon Maître m'enlève mon bandeau, il me câline, m'embrasse, me dit qu'il est fier de moi. Il m'amène vers le miroir, j'ai envie de voir, j'observe mon dos transpercé, le ruban de satin rouge, je lui dis que j'en aurais aimé encore d'autres. Je le laisse me photographier avant qu'il me ramène sur le lit.



Privée à nouveau de la vue, à quatre pattes, le paddle (auquel je n'avais encore jamais goûté) claque sur mes fesses. Encore un petit cadeau que je lui ai fait il y a quelques temps, j'ai eu ainsi l'opportunité de choisir, un côté en cuir et un côté plus moelleux en fourrure le seul que j'ai trouvé qui pouvait se rapprocher de celui de mon amie Amazone. Je m'étais alors dit que le côté moelleux serait parfait pour débuter et m'habituer. Mais mon Maître n'a visiblement pas compris pourquoi je l'avais choisi ou du moins n'a pas l'intention de l'utiliser en mode douillet. Il claque fortement ma fesse droite, puis ma fesse gauche, alternant droite gauche  mais en tapant toujours au même endroit, le côté moelleux me caresse les fesses parfois mais jamais pour taper, comme pour apaiser une seconde la douleur, seul le côté dur claque. J'essaie de me concentrer, de ne pas perdre face à la douleur, de résister. Mon Maître se saisit alors de la cravache, la douleur est bien plus cuisante, les coups arrivent toujours aux mêmes endroits, j'ai les fesses échauffées, je crie, je me tortille, mon Maître me demande de me remettre en place, j'ai mal, la cravache s'arrête, sa main la remplace, d’énergiques fessées sur mes fesses déjà sensibles.

Mon Maître commence à me baiser, à quatre pattes tandis que le rosebud est toujours en place, j'imagine son regard sur les aiguilles. Il les retira peu après. Aucune douleur, je suis soulagée, le plus dur est passé.

Je m'allonge sur le dos, le fairy entre mes mains.

- Caressez vous.

Je l'ai à peine allumé quand je sens la compresse humide sur mon sein. Pour le dos j'étais prête, pour les seins non, ça ne m'a pas traversé l'esprit à un seul instant qu'il puisse en avoir envie. L'émotion me gagne, me submerge. Mon souffle est saccadé, les larmes coulent derrière le bandeau, je perds pieds.

Mon Maître me demande si j'ai peur. Oui j'ai peur, je suis terrifiée.

- Si vous avez peur, c'est que vous n'êtes pas prête, je ne le fais pas.

Arrêter ? A cause de moi ? De mes envies ? Impossible.

Je lâche un "j'ai confiance en vous", "faites le Maître". Les larmes coulent toujours, l'aiguille se plante dans mon téton, ça fait mal, très mal. Mon Maître me baisse mon bandeau, mon regard se plonge dans le sien, il me dit à quel point il est fier, je suis une bonne soumise, je pleure, je ris, je suis à Lui. A cet instant plus rien ne compte, le temps semble s'être arrêté, nos yeux sont remplis d'amour, de complicité. Aller plus loin ensemble, tels sont les mots de mon Maître.

Mon regard se baisse sur mon sein, l'aiguille est "juste" plantée, il ne l'a pas transpercé de part et d'autre. Il désinfecte l'autre téton, cette fois je vois, je sais que nous sommes encore en train de vivre un moment merveilleux, je n'ai même pas besoin de sexe, ma satisfaction est là, je détourne le regard pendant qu'il plante l'aiguille, même douleur qui ne ressemble à aucune autre. Un cordon de satin vient relier les aiguilles entres elles.

A nouveau privée de la vue, ne m'attendant plus à rien, la cire chaude coule entre mes seins et sur mon ventre.

J'ose dire à mon Maître que j'ai envie de passer son test "Je sais soumise". C’est comme devenu indispensable pour moi. Celle que je suis lorsque je suis avec Lui ne ressemble pas à la femme que je suis chaque jour, je suis si bien , j'aime lui appartenir, j'aime découvrir avec Lui. A ce moment je me sens bien, je me sens vivre. Il me demande ce que je suis pour lui, je lui réponds "votre soumise... en apprentissage", ses mots me bouleversent "non plus en apprentissage", et pourtant, rien n'est officiel. J'ai l'impression d'être une demie soumise, je sais qu'Il n'en pense rien mais j'ai besoin de plus. je sais au fond de moi que j'ai beaucoup changé, je vois mes pas, mes avancées et je ressens fortement ce lien si particulier qui n'unit à Lui. J'ai encore beaucoup à apprendre et je souhaite que cela ne s'arrête jamais car c'est une des forces de notre relation, des merveilleuses découvertes mais j'ai l'impression que mon statut n'évolue pas alors que moi j'évolue. En écrivant ces lignes, j'ai l'impression de quémander ma place, ça m'insupporte, j'ai envie de tout effacer mais dois-je cacher ce qui se passe à l'intérieur de mon être ? Je lui appartiens corps et âme.

La séance continue, mon Maître reprend, fouille ma chatte avec ses doigts associés aux vibrations de mon jouet, que c'est bon, il me caresse comme je ne sais pas me caresser, le plaisir monte, je gémis, me tortille et jouis fortement, longuement.

Mon Maître me baise à nouveau mais je suis satisfaite, il m'utilise pour son plaisir avant de se retirer pour marquer mon corps de celui-ci.

Cette séance a été riche en émotion, surprenante, il y a eu tant de choses différentes qui se sont enchaînées si vite. Une heure et demie où je n'ai pas vu le temps passer.

Votre Soumise, heureuse d'avancer à Vos côtés.

Commentaires

  1. Ohhhhh !!! Voila le seul mot que je suis capable de penser. Quelle séance ! Encore une fois, à chaque tour chez toi, je repars l'esprit en mode fantasme et le corps en ébullition :-)Me voilà en train de me tortiller sur ma chaise, regrettant amèrement de ne pas être seule avec mon Maître !
    Et votre lien, toujours magnifique. Je comprends ton besoin que ton statut suive ta propre évolution. Ce que je perçois de Maître Phénix me laisse penser que ça ne va plus tarder ;-) L'écrire n'est pas quémander pour moi. Tu as entièrement raison, tu Lui appartiens corps et âme et ça fait parti de tes droits et devoirs de soumise de poser tes pensées telles que tu les vis. En tous les cas, c'est ainsi que mon Maître voit les choses et je trouve cela sain. Tu ne demandes pas, tu partages une pensée. Ton Maître en fera ce qu'il juge bon pour vous deux.
    Bon, je vais arrêter de me tortiller sur ma chaise et me lever pour continuer mes activités ménagères du samedi matin. En espérant que le passage de la serpillère me videra la tête (humide la serpillère, comme... Roh, c'est pas gagné tout ça. Je suis toute émoustillée !)

    Je t'embrasse fort,
    Mes humbles respects, Maître Phénix,
    amazone

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    Réponses
    1. Bonjour Amazone,

      J'ai éclaté de rire avec la serpillière. :-D

      T'imaginer te tortiller sur ta chaise, humidifiant la culotte que tu n'as pas, hum, voilà de biens jolies pensées... encore un peu et c’est moi qui vais finir la tête à l'envers.

      Merci de m'enlever cette culpabilité ("Tu ne demandes pas, tu partages une pensée"), tu as certainement raison mais c’est difficile pour moi de l'intégrer et de l'accepter. Je ne voudrais en aucun cas qu'il fasse des choses pour me faire plaisir, enfin je me comprends, bien sûr qu'il en fait mais je ne veux pas changer de statut parce que "moi" j'en ai besoin, c’est vraiment très important que ça vienne de Lui. Il doit faire, comme tu le dis, ce qu'Il juge bon, sans être influencé.

      Je t'embrasse et vous souhaite un bon début de semaine,

      Mes respectueuses salutations à Maître Alpha,

      Anaëlle

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  2. Bonsoir ma petite marmotte,

    encore une fois, j'ai les larmes aux yeux en te lisant ! tu fais preuve d'une dévotion, d'un courage même extraordinaire!
    je comprend ton impatience à vouloir passer son test, mais cette attente fait peut être partie du test pour que tu puisses lui prouver que tu attends son bon vouloir, que tu le suis quoi qu'il arrive...
    Tu passeras surement bientot ton test que tu réussiras haut la main, j'en suis persuadée, tu es une soumise merveilleuse pour ton Maître, tu as su encore une fois te surpasser pour lui malgré ta peur des aiguilles niveau téton... que je comprend tout à fait !!! je ne crois pas que j'en serais capable, personnellement ! Tu m'épates, tu ne peux pas savoir à quel point !

    Je te bisouille ma belle petite marmotte

    Elenna

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    Réponses
    1. Bonjour Elenna,

      Je suis à la fois gênée (car je ne me sens pas extraordinaire) et heureuse que tu puisses ressentir mes avancées et ce qu'elles représentent pour moi et mon Maître.

      En te lisant je me suis dis "tiens, voilà une chose à laquelle je n'avais pas pensé". Comme souvent tu me fais voir les choses différemment. Et si cette attente faisait partie du test ? Je ne sais pas si c’est le cas, peut-être que Lui même n'y avait pas pensé et qu'en te lisant il va se dire que ça serait une bonne façon de tester sa patience (sur laquelle il me taquine souvent).

      Que ça soit le cas ou non, ton commentaire me rappelle qu'il faut effectivement que je sois patiente, que j'attende - encore - même si le temps commence à me paraître long et le laisse décider.

      Je redoute malgré tout ce fameux test car j'ai peur de craquer au niveau résistance physique à la douleur, échouer est inconcevable, cela devrait me permettre de me donner la force nécessaire si besoin, en tout cas je l'espère.

      Plein de bisouilles à toi,

      Je te souhaite une très bonne journée,
      Ta petite marmotte

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  3. Ma chère Anaëlle,

    Je rejoins totalement Elenna, je suis impressionnée par ton courage et ton acceptation, pour ton Maître, toujours. Et encore plus vis-à-vis des aiguilles, qui bloquent encore chez moi, je ne sais trop pourquoi.
    Une séance incroyable, j'en ai eu les larmes aux yeux.

    Mes très humbles respects à Vous Maître Phénix, pour la magnifique soumise que Vous éduquez si bien. Je l'embrasse tendrement avec Votre permission.

    Sincèrement,

    élerinna, kajira de Maître Elendil

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    Réponses
    1. Bonjour Elerinna,

      Tous vos commentaires me font fondre.

      Merci de m'offrir ton émotion et tes mots, si précieux, si chargés de sens pour la soumise que je souhaite devenir, j'en suis très touchée.

      Avant de te répondre, je suis allée fouiner sur ton blog, je voulais relire votre séance avec les aiguilles. Ayant moi-même maintenant vécu cette peur (qui sans aucun doute sera encore présente les prochaines fois), j'ai beaucoup mieux ressenti ce que tu as traversé.

      Tu es tellement courageuse, tu arrives à supporter tellement de choses pour ton Maître que ce "blocage" avec les aiguilles n'en est que plus touchant.

      Tu n'as peut être gardé en tête que les moments difficiles des aiguilles sur ton dos, oubliant ce premier essai "Au final, me voir transpercée ainsi m'a plu, et plutôt rassurée. Pas si terrible finalement !". Quand le souvenir est désagréable il est difficile de se projeter à nouveau. Il faut peut être prendre le temps d'accepter, d'être prête à nouveau et essayer avec des aiguilles un peu plus fines ?

      On a toute nos faiblesses, ton Maître ne te demande pas d'être parfaite en tout alors même si les aiguilles ne font pas partie de vos séances ce n’est pas bien grave. Et si ton Maître te le demandait à nouveau, je sais que tu retrouverais le courage d'essayer à nouveau pour Lui.

      Je t'embrasse bien fort,

      Présente mes respects à ton Maître,

      Anaëlle

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