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Etre à deux... Vacances Maitre/esclave


 Photo du net.

Plus qu'une escapade le temps d'un week-end, des vacances ! Huit jours à deux, loin de la routine, des préoccupations du quotidien, cela ne nous était encore jamais arrivé depuis que nous sommes parents. Départ vers le soleil, dans un cadre idyllique où mari/femme, Maître/esclave vont pouvoir goûter à cette vie qui les fait rêver.

Je n'étais pas sûre d'écrire un article sur ce séjour tant certains moments me semblent intimes et personnels. J'ai demandé à Maître ce qu'Il en pensait, après réflexion Il m'a dit que je pouvais en écrire un tout en me laissant libre de parler de ce que je souhaite. Je devrais cependant répondre à ces deux questions : Que cela m'a t'il fait de retrouver  ma place ? Et pourquoi ai-je l'intention d'y rester ? Je vais essayer d'y répondre de mon mieux en dévoilant une  partie de notre séjour, le reste sera gravé dans nos cœurs.

Direction l’aéroport, je n'en reviens toujours pas, ça fait tellement bizarre de se retrouver tous les deux, la maman a bien sûr un pincement au cœur et se sent coupable, l'esclave sourit, impatiente et excitée. Elle se demande ce qu'ils vont vivre, s'ils auront le loisir de laisser leur nature s'exprimer car pas question de faire 4000 km pour rester coincés dans une chambre d'hôtel toute la journée. Non, nous voulons profiter de tout, du soleil, de la plage, du luxueux hôtel, faire des balades à pieds à en être courbaturés le matin au réveil, aller nager, visiter, s'endormir sur la plage l'un contre l'autre tant nous sommes crevés.

Dès le début du séjour Maître et esclave ont repris leur place, heureux d'être ensemble avec tant d'aisance que je ne me suis pas rendue compte que Maître me poussait tant tout me semblait naturel. Au cours d'un repas, nous avons eu l’occasion d'en discuter. Nous faisions beaucoup de choses pour profiter de ces vacances mais j'avais l'impression que n'allions de ce fait pas assez loin dans les contraintes... Maître en fut très surpris car Il avait le sentiment inverse. C’est vrai que contrairement à notre vie habituelle, ici je le vouvoyais en permanence (et si je venais à faire un impair il serait puni à la badine), je devais également demander, chaque jour, à Maître si les tenues que je prévoyais de porter Lui convenaient qu'il s'agisse de sous-vêtements, d'un débardeur ou d'une robe..., chaque tenue était soumise à son approbation. Lorsque nous déjeunions au restaurant le midi Maître choisissait ce que j'allais manger, j’avais toutefois le droit de lui proposer trois plats. Mon portable devait sagement rester au coffre, pas de réseaux sociaux, de blogs ou d'e-mails et il me faisait m'agenouiller à ses pieds quand bon Lui semblait autrement dit partout. Je mesurais alors combien notre relation avait évoluée. Le vouvoiement est revenu très naturellement même si habituellement je l'utilise essentiellement en séance , le choix des vêtements ou du menu n'était pas vécu comme une contrainte mais au contraire comme un plaisir, j'aime tant toutes ces marques d'attentions. Le portable, bien qu'hyper connectée, ne me manquait pas le moins du monde, au contraire, qu'est ce que ça fait du bien de profiter de chaque instant ensemble plutôt que d'avoir le nez dans le téléphone, une coupure ô combien nécessaire pour mieux profiter encore de ce séjour. Quant au fait de m'agenouiller, c’est vrai qu'il fut une époque où c'était difficile de le faire sans penser aux regards des autres mais désormais ça n’est plus le cas. Il suffit que Maître baisse les yeux pour que je prenne ma position que l'on soit sur la plage, sur la promenade animée, dans une boutique... Ma tête ne se baisse plus forcément comme autrefois, il m'arrive de rester la tête haute et de chercher son regard pour y lire toute notre complicité.

Malgré tout, la suite de nos vacances m'a réservé bien d'autres surprises... Maître décida de faire bronzer un peu ma poitrine et défit mon haut de maillot de bain laissant apparaître mes seins blancs contrastant avec mon corps rougi par le soleil. Me faire balader seins nus, il me l'a déjà fait faire mais c’est loin d'être une chose avec laquelle que je suis à l'aise car c’est très inhabituel. Allez savoir pourquoi, je sens un élan de pudeur dans ces moments qui me mettent mal à l'aise. Maître se joua de moi plusieurs fois, m'obligeant à marcher ainsi sur la plage, le long des rochers... je tentais cependant de dissimuler un peu ma poitrine avec mon sac lorsque nous sommes passés à proximité de 3 pêcheurs et de de deux couples installés pour les regarder ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Maître qui saisit de mon sac et m'obligea à m'asseoir sur un rocher juste derrière les pêcheurs. Un peu plus loin, à peine cachée par un petit rocher d'un côté et par rien de l'autre, je dus m'accroupir pour uriner devant Lui. Ce n'était que les prémices d'une nudité avec laquelle je dus me familiariser au cours de notre séjour.

Un jour, en allant vers les dunes, nous sommes passés devant un couple, l’homme était assis sur une serviette tandis que la femme se tenait agenouillée tête baissée sans bouger, n'ayant aucun regard pour les touristes. Cela nous a interpellé car même sans avoir la possibilité de tirer des conclusions hâtives, nous nous sommes demandés s'ils vivaient la même chose que nous (je n'ai jusqu'à présent jamais croisé quiconque afficher sa condition en extérieur).

Les dunes, nous y sommes allés plusieurs fois car c’est un espace simplement magnifique. Ce jour-là, je savais que nous n'allions pas simplement nous amuser à les parcourir, à monter, descendre, à faire souffrir nos jambes... Ces dunes sont un des endroits les plus touristiques de notre destination, inutile de vous dire que même où on s'attend à être seuls, il finit toujours pas y avoir quelqu'un. Je savais que Maître avait dans son sac des cordes. Nous nous sommes arrêtés. J'avais prévu dans mon sac des lunettes de soleil, me permettant de ne pas être confrontée directement aux regards des passants s'il devait en avoir tout en ayant la possibilité d’observer ce qui se passait autour. Mais Maître me mit un loup sur les yeux, m'obligeant simplement à satisfaire ses demandes sans anticiper le reste. Un à un Il a ôté mes vêtements, je me suis retrouvée entièrement nue ayant pour seule parure Ses cordes. J'entendais la respiration de Maître se modifier, j’écoutais le souffle de sa concentration tandis que les cordes glissaient sur mon corps, je tentais de deviner ce qu'Il faisait, heureuse qu'Il ait choisi un karada esthétique. Je me tenais droite et fière sans savoir si quelqu'un était là pour nous observer. J'étais avec mon Maître, avec cet état d'esprit d'une séance comme si nous étions dans l’intimité de notre chambre. Lorsqu'il eut fini de m'encorder, Il prit quelques photos puis m'ôta le bandeau, mes yeux se réhabituèrent progressivement à l'aveuglante lumière du soleil avant que je puisse regarder son œuvre. Les cordes écrues et mauves épousaient mes courbes. Peu après j'aperçus un homme au loin qui marchait en notre direction, j'en informais Maître qui Lui tournait le dos. L'homme fit des signes... heu... là je me suis demandée naïvement s'il y avait quelqu'un d'autre que nous jusqu'à ce qu'il arrive à notre hauteur, toujours nue dans les cordes et demande à Maître "Can i stay here ?", je crois que nous étions tous deux surpris par cette demande et Maître ne répondit que d'un "No" invitant le touriste à poursuivre son chemin qui s'arrêta un peu plus loin pour continuer à nous observer un moment. Maître me fit escalader une dune,  puis m'agenouiller, je voyais toujours l'homme les yeux rivés vers nous de l'autre côté visiblement fortement intrigué par ce que nous faisions. Puis il a poursuivi sa route. Maître me demanda ensuite de venir m'installer sur Lui pour profiter pleinement de Son esclave.

Ayant beaucoup aimé ce jeu de plein air, nous nous rendîmes une autre fois aux dunes avec une nouvelle fois les cordes dans le sac à dos. J'osais dire à mettre que cette nudité totale me gênait et Lui dit que si cela était possible j’aimerais garder le bas de mon bikini. A nouveau plongée dans le noir, Maître ôta mes vêtements en prenant soin de me laisser mon bas. Sur l'instant je me suis dit que j'avais de la chance qu'il ait pris en considération ma demande. Il m'attacha les poignets à l'aide de bracelets de contraintes reliés entre eux à l'aide d'un anneau me laissant peu de liberté de mouvement. Mains sur la tête, les cordes se serrèrent cette fois autour de ma poitrine pour faire un joli bondage du buste. Maître joua avec la privation de la vue infligée m'indiquant qu'il y avait des personnes. Impossible de savoir si c'était vrai ou non, je savais qu'il était possible qu'il n'y ait personne mais sans en être certaine. Ce fut ensuite au tour de mes jambes d'être parées de cordes mais avant il fit glisser la seule pièce de tissu qui me restait. Maître attacha ensuite la laisse au large anneau de mon collier de séance pour me promener ainsi dans les dunes à l'aveugle. Il retira enfin le loup. Installée à quatre pattes sur le sable, il tira la laisse, je tentais tant bien que mal de le suivre, ma démarche n'avait rien de gracieux, je bougeais les mains presque centimètre par centimètre à cause des bracelets de contraintes limitant énormément mes mouvements, puis je trouvais un moyen plus rapide d'avancer en déplaçant mes deux mains en même temps. Je crois qu'il y avait à nouveau une personne, un homme, sur une autre dune, pas aussi près que la première, il n'est pas resté bien longtemps, peut être n'a t il pas fait attention ou était il gêné de surprendre ce curieux échange. Après être allée en haut d'une dune nue, encordée, à quatre pattes, les mains attachées et tenue en laisse, Il me fit redescendre, seule cette fois, sans la laisse avant de laisser s'exprimer l'excitation suscitée par la vue de son esclave ainsi entravée.

Au cours du séjour, il y eu également une punition à la badine suivi d'une séance où j'ai eu du mal à décrocher (ne jamais entamer une séance après une punition !), des contraintes, l'inconfortable cagoule totalement entravée (il va falloir que j'y travaille car complètement attachée, cela me renvoie immédiatement à la peur d'étouffer s'il venait à me plaquer l'oreiller et j'ai du mal désormais à la supporter), des jeux d'oreillers (sans cagoule cette fois), de la badine fort et à froid pour le plaisir de Maître laissant de jolies stries parallèles, des jeux de cire, de pinces, une sortie le soir le long de la promenade en bord de mer avec mon large collier de séance tenue en laisse et tant de moments à deux encore... et croyez-le ou non j'ai même fini par souhaiter que Maître me prenne au bord de l'océan tant Il m'avait excitée.

Je n'ai pas réussi à répondre aux deux questions de Maître au cours de ce récit et je sais combien ces questions sont importantes pour Lui alors je terminerai cet article pour Vous, Maître :

- Que cela m'a t'il fait de retrouver ma place ?
Je pense que Vous avez vu à quel point tout est revenu facilement. J'avais à cœur de poursuivre ce que nous avions commencé au cours du week-end que Vous m'avez offert. Nous avons tous deux pris conscience du chemin parcouru depuis quatre ans, certaines choses difficiles ne le sont plus et forcément le ressenti s'en trouve différent. Il faut l'accepter ainsi car cela n'a pas, pour autant, moins de signification.
J'ai aimé chacun des instants partagés, Vous appeler Maître en permanence, marcher fièrement en laisse à Vos côtés, ne plus être cette femme qui baisse la tête (même si j'aime encore la baisser devant Vous) mais qui au contraire lève la tête fière de sa condition. Peut être que d'une certaine manière certains ressentis évoluent car vécus avec plus d'assurance et d'aisance et ne suscitent plus le même trouble. Toutes ces consignes qu'il a fallu respecter (l'habillement, le sport, le portable) ne sont pas vécues comme des contraintes, au contraire, je les vois comme des marques d'attention que Vous me portez.
Au delà de la domination physique, nous avons retrouvé cette domination cérébrale qui me plait également beaucoup.
Parfois, il est vrai, j'ai peur, sur le moment c'est difficile mais je crois que j'aime avoir peur...

- Pourquoi ai-je l'intention d'y rester ?
Avec un grand sourire... parce que nous sommes heureux ainsi !!!
Cette semaine a été merveilleuse, je crois qu'il n'y avait rien à changer. Nous étions dans cet équilibre si difficile à trouver dans le quotidien, être Maître et esclave ça n'est pas seulement avoir des coups de fouets ou de cravaches c'est ce tout où l'on prend autant de plaisir à se donner la main qu'à être de chaque côté de la laisse, c’est un mélange entre tendresse et fermeté, entre compréhension et intransigeance, c'est un échange de fierté : celle de voir Votre esclave Vous obéir et celle de Vous appartenir, c’est un lien unique et particulier où une caresse sur la tête, sans un mot, veut dire beaucoup, c'est une complicité sans pareille où on se préoccupe de l'autre, où l'on avance à deux, où l'on se renouvelle, où on découvre encore, où on vibre, où on se sent bien, où on se sent NOUS.
J'aime cette vie où nous sommes chacun à notre place !

Avec beaucoup d'émotions et une pensée pour notre projet, j'ai simplement envie de Vous écrire "Notre rêve deviendra-t'il réalité ?"


Commentaires

  1. Bonsoir ma belle.
    J ai toujours autant de plaisir à te lire. Quelle carte postale!!! Ca invite au voyage c est certain.
    Que c est beau de lire cette communion, cette sérénité....
    Que je suis heureuse pour toi.
    Bisous.
    Sandrine

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    Réponses
    1. Bonsoir ma belle,

      Toujours heureuse de te lire ici :) merci !

      Ce fut un voyage mémorable et magnifique, que c'est bon d'être à deux ! Même après quelques jours, je ne vois pas ce que nous aurions pu changer pour l'améliorer, tout était parfait :)

      Je t'embrasse,
      Anaëlle

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  2. Bonsoir Anaëlle ,

    Merci pour ce si joli partage , pas grand chose a dire , hors mis peut être le fait que j'ai adoré le tout dernier paragraphe " Pourquoi ai je l'intention d'y rester " !

    Je trouve que vous avez su exactement trouver les mots justes , et , aussi pardoxalement que cela puisse paraîte , tout en étant vous , vous êtes " libre "! Libre d'être " Vous " justement , et , je trouve cela , absolument magnifique .


    Bonne soirée ,



    Pierre ,

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    Réponses
    1. Bonsoir Pierre,

      Je crois que vous avez tout résumé en une seule phrase, je l'ai lue et relue, c'est si juste.

      Je crois que c’est pour cela que nous étions si heureux.

      Je vous souhaite également de trouver votre perle rare,

      Bonne soirée

      Anaëlle

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  3. Coucou ma belle,

    Quelles vacances !!! Mais quelles vacances de dingue !!! Waouh, j'adore, et surtout la partie exhib, Maître Phénix s'est surpassé pour toi ;-)

    C'est bon de voir que vous vous êtes retrouvés, que vous avez pu profiter pleinement de cette longue semaine en amoureux. J'ai pensé à toi toute la semaine, et tout particulièrement pendant la soirée de samedi. Tu m'as manqué, mais je suis vraiment heureuse pour vous :-)

    Je t'embrasse très fort ma belle, en espérant que tu ne redescendras pas trop vite de ton petit nuage ! mes humbles et sincères salutations à Maître Phénix.

    Tendrement,

    élerinna, kajira d'Elendil

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    1. Coucou ma belle,

      Tu me fais rire... comment ça Maître s'est surpassé pour moi ??? Ça ne serait pas plutôt moi qui me suis surpassée pour Lui ? :-P

      Tu as raison, sans lui, sans cet échange entre nous, ces souvenirs ne seraient pas là et je suis bien consciente que Lui aussi doit se surpasser pour me faire vivre toutes ces choses.

      J'ai des étoiles plein les yeux en pensant à ces vacances et qu’est ce que ça fait du bien ! Bien décidés, tous deux, à garder nos places, parce qu'elles nous procurent un bonheur unique.

      Nous avons également beaucoup pensé à vous, dans l'avion, à l’aéroport, nous pensions à cette folle idée que nous avions eu de vous rejoindre mais vu les retards qu'il y a eu nous n'aurions dû faire nuit blanche pour prendre le prochain avion, ça n'était pas possible.

      Ça sera dans un autre contexte, mais l'été n’est plus très loin ;-)

      Je t'embrasse très fort ma belle,

      Mes humbles respects à Maître Elendil,

      Avec toute mon affection,

      Anaëlle

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  4. Mon esclave,

    En résumé, une semaine en 24/7 passée ensemble. L'occasion de confirmer (si besoin il y avait) que cette Vie nous convient parfaitement et n'est pas si difficile à mettre en œuvre, au contraire cette semaine nous a été si agréable.
    Sans vraiment de difficultés (enfin presque ;-)) tu as obéi et réalisé toutes mes demandes (et ton Maitre ne manque pas d'imagination)! Faisant ma fierté, montrant que tu es une si belle et bonne esclave.
    Tellement simple, tellement évident que tu as perdu la sensation d'être poussée (enfin pas pour tout), ta position étant naturelle, tout comme la mienne.
    Une semaine en 24/7 qui nous a rapproché et nous a offert de bons moments de complicité et de si beaux souvenirs.
    Comme tu l'as écrit , nous sommes heureux ainsi parce que nous sommes NOUS, simplement Nous tels que nous souhaitons vivre (et avec un cadre idyllique en plus mais ce n'était pas l'essentiel), chacun à sa place, heureux tout simplement.
    Alors pour répondre à ta question, OUI notre rêve doit devenir réalité, au plus vite pour ne pas rater l'opportunité mais sans précipitation pour ne pas se rater. A nous de le construire, de nous donner les moyens de l'atteindre et pour cela le meilleur moyen c'est d'y croire et d'oser croire en notre rêve mais aussi oser se lancer …

    Pour ma part la décision est prise depuis longtemps, et quand je vois comme cela nous rend heureux, je ne suis pas prêt d'avoir envie de changer d'avis.

    Merci, ma belle esclave, pour cette belle semaine passée ensemble, pour ta soumission sans faille qui rend si fière ton Maitre.

    Je t'aime mon esclave

    Ton Maitre

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    Réponses
    1. Maître,

      Nous sommes en effet si bien ensemble. Je pense que vous ressentez le changement qui s’est opéré en moi depuis notre retour malgré les difficultés de la semaine. Le cœur léger, j'ai l'impression de sourire de l'intérieur dès que Vous êtes à mes côtés, le plaisir de Vous saluer, la joie de partager encore et de faire de nouvelles découvertes impatiente et excitée... Je crois que ça ressemble au bonheur.

      Quand je suis dans vos bras je ressens un tel élan d'amour, de sérénité et de plénitude que cette future vie dont nous rêvons devient désormais essentielle.

      C’est la vie que je souhaite, partager un maximum de temps avec Vous, me laisser guider, obéir, s'entraider, faire ces tâches de tous les jours mais ensemble ! Et ça change tout !

      Je Vous adore Maître, mon Maître,

      Respectueusement,
      Votre esclave

      Supprimer
  5. Bonjour Anaëlle ,

    A la lecture de la réponse que vous faites a votre Maître , je ne peu m'empêcher de vous laisser ces quelques lignes .
    C'est tellement beau , tellement plein d'amour ...
    Grace a votre couple , on ce rend compte que finalement , tout est possible si l'on s'en donne la peine .
    Et je suis tout confiant pour vous en l'avenir , je suis bien sur que vous le trouverez vôtre petit coin de paradis , car vous le méritez tellement .

    Je vous souhaites à vous deux un agréable week-end ,


    Pierre,

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