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Quand le Maître fait craquer son esclave...


 Deux heures, voilà deux heures que notre séance s'est terminée lorsque je débute la rédaction de ce récit. J'ai les fesses endolories, des marques enflées sur les cuisses, le dos parsemé de zébrures, des dizaines de petits points rouges sur le ventre, des hématomes sur les seins. Les cordes imprimées dans ma peau s'effacent quant à elles peu à peu.

Mon corps raconterait certainement mieux que moi cette séance intense car tout est confus dans mon esprit, je ne sais pas ce qui s'est réellement passé, je peine à mettre des mots et des émotions sur la totalité de cette séance...

Être ponctuelle, voilà ma première mission, essayer de m'organiser, définir combien de temps il me faut pour me doucher et me préparer.
Le réveil indiquait 14h26 lorsque j'ai regardé l'heure dans notre chambre. Satisfaite d'avoir un peu d'avance, j'avais déjà mis en marche notre playlist, pas suffisamment fort pour qu'il l'entende car il me fallait encore m'installer et placer sur mes yeux mon bandeau. Je l'ai attendu non pas agenouillée comme il me l'avait indiqué mais prosternée, les fesses sur les talons, le front sur le sol et les bras tendus en avant. Je voulais l'accueillir comme l'esclave que j'étais avec tout le respect que je lui devais, profondément reconnaissante de ce temps qu'il nous offrait.

Tout en refermant mon collier sur ma nuque il m'a dit :

- Je ne te demande pas de me rappeler tes mots d'alerte, tu les connais, mais avec ce que je vais te faire vivre aujourd'hui, n'hésite pas à les utiliser.

Voilà qui donnait le ton de la séance et je me suis demandée ce qu'il me réservait, ce qu'il allait me faire et si je serais à la hauteur...

Il a commencé par passer les cordes autour de ma poitrine, comprimant ainsi un peu mes seins. Je ne pensais qu'à Lui, à ses mots, à ce qu'Il voulait me faire vivre, je me suis dit qu'aujourd'hui être son esclave aurait peut être un autre sens. Pas pour Lui, pour moi avant tout. Je me répétais que quoi qu'il me fasse vivre je le suivrai.

Il m'a ensuite guidée vers le lit et m'a donné mon jouet en me demandant de me caresser. Je n'étais pas encore excitée. Je n'étais pas dans la recherche de plaisir et les vibrations ne m'en donnaient donc pas. J'étais simplement bien, mon seul véritable désir étant de me donner à Lui. Je gardais néanmoins le vibro entre mes jambes comme il me l'avait demandé.

- Est-ce que tu sais ce que je te réserve aujourd'hui ?
- Non, Maître

Le bruit de l'armoire qui s'ouvre, d'une boîte. Les sens étant exacerbés, j'étais à l'affût de chaque bruit tentant de me les représenter avec des images.

- Et maintenant, tu sais ?
- Oui, ce sont les aiguilles, Maître.

Je crois qu'il m'a passé des élastiques autour des seins, puis j'ai senti la compresse froide pour le désinfecter. J'étais prête, j'en avais envie, ça faisait longtemps qu'il ne les avait pas utilisées.

Je fus surprise lors de la pose de la première aiguille pensant que mon Maître avait un réel talent pour les poser car ça ne fut pas douloureux. Il en posa encore quelques unes puis s'attaqua au téton, partie la plus sensible qui m'avait fait pleurer la dernière fois qu'il l'avait transpercé mais ce ne fut pas le cas aujourd'hui, prête à accepter tout ce qu'il voulait me donner. Je ne sais plus si j'ai crié. Je suis incapable de m'en souvenir. J'ai grimacé c'est certain car la douleur était bien réelle. Puis une seconde aiguille transperça mon téton dans l'autre sens formant ainsi une croix.

Il s'occupa ensuite de l'autre côté. Mon autre sein subit ainsi le même traitement.

- Tu seras fière de toi... Moi je le suis

A ses mots je l'étais car lui l'était.

Il désinfecta ensuite mon ventre, de chaque côté. Je ne manquais pas de lui dire que je n'aimais pas la compresse froide alors que je ne m'étais pas plainte des aiguilles. J'ai véritablement horreur du froid. Trois aiguilles ont été posées de chaque côté, là où la peau est si fine et si tendue. Je n'ai pu retenir mes cris. Je me suis tortillée. Contrairement à ce que l'on pourrait penser c'était encore plus douloureux que sur la poitrine.

Durant tout ce temps le jouet est resté entre mes jambes avec une impossibilité de décoller. Je sais qu'Il s’est probablement dit que cela m'aiderait à supporter la douleur. Cela aurait été le cas si j'avais eu du plaisir mais il se refusait à moi. J'en fis part à mon Maître.

- Ne t'en fais pas j'ai tout mon temps, je te réserve encore bien d'autres choses et je ne t'ai pas demandé de jouir.

Il continua à torturer mes seins en y ajoutant des pinces avant de jouer longuement avec la roulette de Wartenberg, cette petite roulette aux pointes en acier très piquantes. Elle roula sur mes jambes, mon ventre, le dessus de ma poitrine, mon visage, mes lèvres. Il l'appuya de plus en plus fort si bien qu'à l'heure où j'écris, il me reste encore toutes ces empreintes sur le ventre. J'aimais ça !

Il se pencha vers moi pour m'embrasser et le plaisir est arrivé d'un coup me faisant jouir, puis il a craché dans ma bouche et de nouveau il m'a fait jouir à moins que mon orgasme ne me quittait simplement plus.

Il retira mon jouet pour s'occuper de mon intimité. Une pince japonaise fut placée sur mes petites lèvres, celle qui se resserre lorsqu'on tire dessus et il accrocha la seconde pince sur la première. Atroce douleur. Je sentais les palpitations sur ma lèvre au niveau où était fixée la pince, j'avais l'impression de sentir le rythme de mon cœur. Je ne savais pas comment faire pour gérer ou accepter cette douleur. Les mots d'alerte sont passés dans ma tête, je fus toutefois incapable de les prononcer. Je devais résister même si je ne savais pas si j'en étais réellement capable.

Il me demanda ensuite de me relever. Le bandeau toujours sur les yeux, j'avançais à tâtons cherchant où se trouver le bord du lit pour éviter de tombe en tentant de ne pas accrocher les pinces entre mes jambes.

A sa demande, j'ai retiré mon bandeau pour regarder dans le miroir les aiguilles sur ma poitrine. J'aurais pu en profiter pour descendre entre mes jambes et voir ce qu'il m'avait fait mais je n'y ai même pas pensé, il m'avait simplement demandé de regarder les aiguilles.

La laisse est venue se fixer à l'anneau de mon collier et il m'a emmené au rez-de-chaussée. La table de salle à manger était complètement débarrassée, le canapé repoussé.

- Tu gardes les aiguilles ?

Il faut croire que j'ai dit oui.

J'ai plaqué ma poitrine contre la table froide, pieds au sol, hanches plaquées contre le bord.

Dans un élan de compassion mon Maître m'a placé une couverture sur celle-ci. Je me sentais délicieusement bien. J'avais l’impression d'être chanceuse. Jamais une couverture ne m'a parue si confortable.

Mes chevilles ont été attachées aux pieds de table. Maître a ensuite relié mes poignets en plaçant une corde dans les bracelets de contrainte et l'a attaché à l'autre extrémité, me laissant ainsi bras tendus vers l'avant contre la table.

Je me sentais prisonnière, je savais que je ne pourrai pas me dérober, je ne pourrai pas fuir, j'étais attachée.

Mon Maître a claqué mes fesses avec divers objets. Durement. J' en ai oublié la douleur des pinces entre mes jambes, elles ne me faisaient plus mal.

Malgré les contraintes aux pieds et poignets, ma poitrine glissait sur la couverture. Mon Maître a senti que quelque chose me tracassait.

- J'ai peur d'accrocher les aiguilles

Je me souviens avoir eu une fois, à la suite d'une séance, une boule très gonflée sur la main à cause d'une aiguille qui s'était détachée. Mon maître n'a pas voulu prendre de risque, il a  donc libéré mes bras me permettant de me redresser afin qu'il retire les aiguilles en me demandant de regarder.

D'abord le sein gauche. J'ai observé chaque aiguille y compris celle qu'il avait mise dans mon téton puis ce fut le tour du sein droit.Des gouttes de sang se formaient sur ma peau. Il a ensuite saisi la première aiguille dans le téton me laissant penser qu'il allait la retirer. Il l'a fait glisser comme pour la sortir avant de l'enfoncer à nouveau et fit quelques va et vient dans mon téton percé avant de la retirer véritablement. Du sang, quelques gouttes qui tombent, picotement du désinfectant. Il a également retiré la pince entre mes jambe réveillant cette partie endormie.


Ne supportant pas pas la vue du sang, je ne me sentais pas très bien. J'ai cru que j'allais faire un malaise mais je n'ai rien dit et j'ai repris place sur la table, partageant un peu de mon sang avec la couverture. Les yeux clos, mon Maître claqua sévèrement mes fesses avec le paddle, sa main, le fouet, parfois le martinet dont la douleur me semblait étrangement réconfortante. Parfois il passait le côté fourrure du paddle sur ma peau, un côté si doux en parfait contraste avec le cuir de l'autre face. Un repos éphémère car dès qu'il reprenait la douleur était cuisante. Mes jambes fléchissaient. Sans mot d'alerte mais avec des "Maître" implorant dont il ne se préoccupait pas ou qui le faisait arrêter quelques secondes.

A chaque fois que je me laissais aller, la douleur revenait de plus belle car je restais ancrée dans le réel sans capacité de m'échapper.

- Qu'est ce qui ne va pas ? Parle !
PARLE !
- J'ai des pensées parasites.
- A quoi penses- tu ?
- A l'infirmier... Je ne peux pas avoir de marques.

Vu ce que mon Maître m'avait fait subir, je ne doutais pas que j'aurai du mal à lui présenter le haut de mes fesses le lendemain comme je le fais trois fois par semaine.

- C’est trop tard pour maintenant. Il fallait y penser avant !

Ce fut un mélange où  la douleur à l'état pure prédominait. 

Je me souviens de mes échanges avec mon amie qui m'avait dit qu’elle s'était fait une raison. Elle-même acceptait ce passage obligatoire d'une douleur vive ressentie comme telle. Un cap auquel il n’est pas possible d'échapper.

Mon Maître me détacha en me disant que c'était assez pour aujourd'hui.

Je n'étais pas satisfaite de moi J 'étais trop faible. Bien qu'ayant fait tomber mes barrières mentales, mon corps et mon esprit refusaient cette douleur ou en tout cas ne l'acceptaient pas autant je l'aurais souhaitée.

La chaleur se diffusait dans mes fesses .

Mon Maître m'a amené vers l’escalier en me demandant de monter.

- On dirait que tu as quelque chose à dire.
- Oui, Maître. Je voudrais réessayer à quatre pattes.

Nous sommes retournés dans la salle à manger où je me suis mise en position. Mon Maître a repris son long fouet en cuir qui fait près d'un mètre cinquante et n'a ensuite utilisé que celui-ci.

D'abord, quelques coups légers sur les fesses. Pas un bruit, pas un souffle ne s'échappe de ma bouche.  Ses coups se sont intensifiés mais la douleur me sembla beaucoup plus légère. 

J'essaie de ma caler sur son rythme (petit clin d'oeil à mon amie qui se reconnaitra), alors il continue encore et encore, sur le dos, les fesses,... Les enroulés viennent claquer le devant de mes cuisses. Je n'aime pas ça. J'essaie d’écarter les jambes pensant naïvement que le fouet ne m'atteindrait plus mais il n'y a rien à faire, le fouet claque parfois également sur mes bras. C’est intense. Très intense mais je retrouve l'état dans lequel j'étais lors de notre première soirée bdsm. Je supporte. J'ai envie d'encore. Je sens les coups différents de mon Maître, donnés parfois avec l'extrémité parfois plus lourds. J'ai chaud. Je crie. Je me mets en boule, puis à nouveau à quatre pattes. Je ne réfléchis plus. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai énormément de mal à l'écrire dans cet article, je ne trouve pas de mots, je n'arrive pas à analyser et à me remémorer toutes mes émotions.

Je me retrouve quelques pas plus loin, les bras fléchis, la tête près du sol, haletante. J'ai l'impression que tout a lâché (oh que ça m’énerve de ne pas trouver les mots justes !).

Je ne me souviens pas quand il s'est arrêté. Je me suis retrouvée debout, puis derrière lui en direction de l'escalier. Je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression qu'elles ne pouvaient plus me porter. Mon Maître m'a portée dans ses bras, j'étais incapable de marcher et nous a ramené dans la chambre.

Il m'a posé sur le lit. J'entendais ma respiration, rapide, haletante mêlée à des gémissements ou je ne sais quoi d'autre. Je savais qu'il n'était pas normal d'être dans cet état mais je n'arrivais à pas à me contrôler.

Je ne sais pas si mon Maître a eu peur pour moi mais je me souviens de lentes caresses sur mon visage.

- Doux, tout doux. Redescends doucement.

Je me sentais en sécurité, il m'a apaisée et petit à petit je me suis calmée.

Nos corps se sont trouvés pour ne faire plus qu'un, puis je me suis assise sur Lui car il voulait me regarder, mais quelque chose n'allait pas car même en mettant mes mains dans le dos je me sentais libre et je lui ai dit.

Il m'a donc plaqué sur le lit en tenant mes bras et en me baisant. Sa salive s'est déversée dans ma bouche et à cet instant j'avais envie qu'il crache sur mon visage (mais il ne peut lire dans mes pensées ni même agir en fonction de mes envies alors il n'en a rien fait).

C'est peut être curieux de lire cette envie, je n'aime pas l'humiliation mais cet instant il n'y en aurait eu aucune. Je n'aime pas non plus le manque de respect (un respect mutuel est essentiel) mais je n'y vois pas non plus de manque de respect. Cela s'inscrivait juste dans l'instant, dans notre relation et ça n'aurait eu qu'une signification pour moi : Je suis à Lui.

Il a marqué mon visage de son plaisir, j'ai contemplé Ses marques sur ma peau. Moment immortalisé par quelques photos, malheureusement elles ne rendent pas hommage aux véritables couleurs et aux multiples zébrures.

Ce fut une séance d'une intensité mémorable après laquelle nous étions plus proches encore.

S'iil me l'avait demandé je me serais remise en position pour sentir à nouveau la morsure du fouet.

Nous avons dû prendre la route un peu après, youtube me proposa une chanson qui date un peu, musique assourdissante dans la voiture et une envie d'une séance improbable de fouet sur ce rythme.


Au plaisir d'une prochaine séance Maître,

Respectueusement,
Votre esclave qui se sent "entière"

Commentaires

  1. Quel lecteur captivante et que d’intensité Maître Phénix t as fait vivre ma belle. Et tu sais à quel point je suis sincère dans mes paroles. Tu as une belle écriture qui nous donne l’impression d’être à côté de toi et tu m’a donné des frissons. Merci belle esclave��
    Tu es devenu au fil du temps un modèle pour moi dans ta façon de te soumettre et d’une grande aide pour moi dans les bons moments, comme dans les moins bons.

    Et je tenais ici à féliciter Maître Phénix pour le travail et le dressage de sa belle esclave qu’il fait et je suis admirative. On voit le respect et l amour que vous vous portez mutuellement et c’est sublime encore félicitations à vous 2.
    Et qui sais peut être auras tu un jour la possibilité de dormir au pieds de ton Maître (on se comprend ma belle).
    Que ta fin de journée soit belle.

    Mes respects à Maître Phénix

    C soumise novice de Maître T

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    1. Ma très chère C.,

      Je te remercie pour ce commentaire très touchant.

      Je suis ravie de pouvoir te transporter dans notre bulle et de partager avec toi un peu de notre amour et de notre partage au travers de notre lien qui est ancré en nous aujourd'hui.

      Chacun a sa façon de faire, de vivre son bdsm avec une signification particulière pour chaque Maître et soumise, l'important c'est de trouver sa propre identité et à mesure que ta relation avanceras avec ton Maître tu découvriras ce qui te plait, ce que tu souhaites découvrir et vous avancerez ensemble.

      Tu es une femme très attachante et c'est un plaisir pour moi de t'apporter mon aide et te réconforter.

      Mes respects à ton Maître et je te souhaite une très belle soirée,

      Je t'embrasse,
      Anaëlle

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  2. Ooooohhhhhhh.... Voilà tout ce qui est sorti de ma bouche en lisant cet article pour la première fois. Puis je l'ai lu et relu, et toujours ce même ooooooohhhhhhh !!!!!! Je suis tellement contente pour toi, pour vous. Une connexion magique qui ressort à la perfection à chacun de tes mots. Et quelle évolution, pour chacun de vous !

    Après j'aurais juste une remarque rien que pour toi ma chérie. Tu dis en ce moment très particulier où tu commences ta descente que ce n'est pas normal d'être comme ça et que tu n'arrives pas à contrôler. Mais oh que si que c'est normal !!! Maître Phénix t'a fait monter très haut avec le fouet, tu as retrouvé cet état que tu avais touché du doigt au château, mais là tu es allée au bout et cet état est merveilleux, tout ce qu'il y a de plus normal (si tant est que ce mot veuille dire quelque chose !), et d'une telle intensité que tu as juste à t'abandonner et laisser ton Maître gérer. Que tu devais être belle à ce moment, à terre, primaire, entière comme tu le dis bien...

    Merci mille fois Maître Phénix d'avoir permis un tel partage, et de m'offrir le plaisir d'imaginer le rythme de Votre fouet quand je ferme les yeux.

    Mes humbles respects à Vous Maître Phénix et un tendre baiser sur chacune des marques de Votre esclave.

    Rêveusement,

    élerinna, kajira d'Elendil

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    1. Oh quelle chanceuse je suis, me voilà couverte de tes baisers :)

      Je suis à nouveau très émue par tes mots et ce doux cocon dans lequel tu m'enveloppes avec tant de bienveillance.

      Je te remercie de partager ton expérience et de mieux comprendre l'état dans lequel j'étais au moment de la descente. Ça fait du bien de savoir que c'est "normal" (ça me paraît un peu curieux de l'écrire comme ça mais le lire fait du bien surtout quand on a du mal à comprendre ce qui s'est passé) et je l'accepterai ainsi certainement mieux à l'avenir.

      Je t'embrasse bien fort ma chérie,

      Avec toute mon affection,
      Anaëlle

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  3. Certainement une de nos séances les plus intenses. Mon esclave me surprendra certainement toujours dans ce qu'elle est capable de recevoir ... tout en en demandant encore!
    Lâcher prise, abandonner, ne plus maitriser, s'abandonner entièrement voici certainement le plus difficile mais qui donne ce si joli résultat : une séance toute en couleurs .. enfin là je parle des marques qu'elle a laissé et que tu admires tous les jours depuis.
    Cette séance montre aussi notre évolution : souviens toi de la première séance d'aiguille, de ta peur quand j'ai percé pour la première fois tes pointes ... quel chemin accompli depuis par chacun de nous!
    Je te remercie mon esclave de m'avoir offert cette séance, de t'être offerte ainsi. Je suis très fier de toi.
    Je t'aime mon esclave
    Ton Maitre qui a déjà pleins d'idées pour aller plus loin encore...

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    Réponses
    1. Maître,

      Merci pour ce commentaire, je guettais, me demandant si Vous alliez en laisser un ou non.

      Vous n'avez pas répondu clairement à ma question, à savoir comment Vous perceviez ces marques mais à la façon dont Vous les regardez Vous aussi, je me dis qu'Il vous plait d'avoir ainsi marqué mon corps.

      Plus je suis à Vous, plus je me sens bien et j'aime plus que tout m'abandonner totalement et m'en remettre à Vous.

      Votre insatiable esclave est toujours aussi curieuse (Vous noterez sûrement que j'ai trouvé une jolie façon de ne pas dire impatiente) de vivre ce que Vous lui réservez.

      Je Vous aime Maître,

      Respectueusement,
      Votre esclave



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    2. Coucou ma belle Anaelle et bonjours à vous Maître Phénix

      Une nouvelle fois je suis touché par ce lien qui Vous uni dans votre monde, votre univers emplis de magnifiques séances et les prochaines qui arrivent.
      Que d’évolution chère Anaelle je te suis déjà depuis 6 mois et j admire ton parcours et ton abnégation et le dressage de ton Maitre.
      Et que les marques me parle à moi aussi. De pouvoir les admirés encore et encore. Les miennes disparaissent petit à petit mais j’ai eu déjà la promesse de mon Maître que j’en aurais plus la prochaine fois. Merci Maître T hihihi

      Mes respects à vous Maître Phénix
      Je t’embrasse
      C Soumise novice de Maître T

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  4. Alors pour répondre plus clairement à la question des traces laissées par mon fouet ou mon martinet ou les aiguilles ou ... sur ton corps, pour moi elles me représentent.
    Elles sont un peu de moi que je laisse sur ton corps. Un peu de ton Maitre sur ton corps, plus qu'un souvenir, une marque d'appartenance à ton Maitre qui dure....
    Est ce plus clair mon esclave curieuse? ;-)

    Enfin pour rebondir sur ton dernier commentaire, puisque te rendre heureuse est notre priorité, n'hésite pas à t'abandonner à moi et à me lancer ouvrir toutes les portes avec les clefs ....

    Je t'aime mon esclave

    Ton Maitre

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    Réponses
    1. Maître,

      Votre curieuse esclave est ravie de ce complément d'informations et j'aime beaucoup la signification que Vous donnez aux marques.

      Mes portes sont toutes prêtes à être ouvertes, certaines serrures sont peut être un peu rouillées parce que Vous n'avez pas encore l'habitude les ouvrir.

      Je Vous aime Maître,

      Votre esclave

      Supprimer
  5. Un article d'une magnifique puissance...
    Cet état particulier, qu'il est si difficile de décrire par les mots, cet abandon, cette sécurité de ton Maître quand Il t'a aidé à descendre... j'en ai des frissons.
    Oh si, ton état était tout à fait normal et la réaction de ton Maître absolument parfaite. Un bien beau subspace, ma belle.
    Encore et toujours, je suis émue par votre lien et par votre façon d'avancer ensemble sur votre chemin.

    Tous mes respects, à tous les deux,
    amazone, kajira de Maître Alpha

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    Réponses
    1. Merci ma douce pour ce partage qui comme celui d'Elerinna m'a permis de mieux comprendre cet état particulier.

      Un pas de plus, un abandon puissant qui m'a beaucoup apporté et qui malgré tout reste plein de mystères. Je ne sais pas si un jour je serais à nouveau capable d'aller jusque là.

      Mais je n'ai aucune envie de me tracasser avec ça, je crois que la plus sage décision est tout simplement de me laisser porter.

      Je retourne à mes doux rêves ;-)

      Mes sincères respects à Maître Alpha et avec sa permission je t'embrasse avec tendresse,

      Très belle soirée à tous les deux,
      Anaëlle


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