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Une délicieuse escapade - Partie 2 - Plaisir des sens


Nous retrouvons avec plaisir SirDarkWhip et sa belle Safia gentiment venus nous chercher à l’aéroport. Nous sommes très heureux de les revoir, j’en suis presque un peu troublée. C’est donc ensemble que nous prenons la route pour rejoindre nos hôtes pour le week-end. L’accueil de Maître Apollo et de sa soumise Galatéa est très chaleureux, nous nous installons dans notre chambre et discutons tandis que les derniers préparatifs sont effectués. Les trois croix reliées entre-elles, installées dans le salon, nous plongent immédiatement dans l'ambiance et me rappellent notre premier partage aux Nuits de l‘Equinoxe.

Les Maîtres se font plaisir, testent divers instruments sur les fesses de leur soumise avant le repas. Je prends place à genoux aux côtés de Maître veillant à respecter le protocole transmis, attendant, comme toujours, Son autorisation pour goûter aux gourmandises disposées sur la table basse. Je suis dans le doute. Ai-je le droit de parler, de répondre, de regarder celui qui me parle ? L’ensemble du protocole s’applique-t-il dès à présent ou est-il davantage réservé au dîner à venir ? J’observe mes amies comme pour chercher les réponses et prends quelques libertés par rapport au niveau d’exigence que je m’étais fixée, ce qui ne semble pas offusquer les Maîtres.

Il serait bien difficile de détailler chronologiquement ce week-end passé ensemble. Pas de portable pour les soumises, pas de montre, pour profiter au maximum de ce temps qui défile si vite qu’on ne le voit pas passer.

Maître Apollo a apporté après le repas un plateau couvert de petits papiers. Galatéa fut invitée la première à en choisir un. Jamais nous n’avons joué de cette manière. Je l'observe mettre en pratique la consigne inscrite sur celui-ci (à la fois satisfaite de ne pas l'avoir pioché mais également inquiète du contenu des autres papiers, qui, à l’image du premier ne doivent pas manquer de créativité). Puis vient mon tour. Attachée à la croix une balle de ping-pong dans la bouche, une autre entre les fesses je découvre le paddle sous la forme d’une raquette de ping-pong. Safia en pioche un à son tour. L'imagination est au rendez-vous et je mesure la chance que j’ai eu cette fois-ci. Ces consignes, ont, à côté d’autres jeux, rythmé la journée.

Posé sur la table de la salle à manger, le vacuum bed fut préparé. Cet objet, déjà brièvement testé lors d’une précédente rencontre entre amis, se présente à nouveau à moi en générant le même trouble. Essayer ? Ou pas ! Comme un éternel recommencement, il me faut me battre contre ce qui touche à mes limites dures, à cette peur de manquer d’air, à la panique à laquelle je pourrais céder une fois enfermée. C’est certainement ce qui me fait le plus peur. Paniquer, suffoquer tout en étant enfermée et ne pas être libérée assez rapidement. Pourtant notre dernier partage et la découverte s’était bien passée. Certes c’était sur une courte durée, plus pour me familiariser avec l’objet, dans un climat de bienveillance qui m'avait mise en confiance. L’environnement ne m’avait alors paru pas si anxiogène que je l’avais imaginé et m’avait même donné l’envie de travailler sur ce terrain qui m’est difficile.

Galatéa pénètre dans cet étrange lit. L'aspiration est lancée, le latex épouse ses formes. Son Maître m’autorise en compagnie de Safia à la toucher. Il n’est pas évident de savoir ce que je suis autorisée à faire, je laisse courir mes mains sur elle au gré de mes envies en sachant que son Maître posera des limites s’il le faut. Je caresse son bras, touche sa main, ses cuisses, son ventre, m’égare sur ses seins. Safia s’occupe également d’elle, la caressant tendrement sur les cuisses. Son Maître, pendant ce temps, lui donne du plaisir. Je suis épatée qu’elle puisse rester dessous si longtemps et plus encore qu'elle puisse y prendre du plaisir. Elle semble sereine, c’est presque pour moi impossible à comprendre. Puis, elle demande subitement à sortir suite à une douleur qui l’empêche de rester davantage. La peur se rappelle à moi.
Safia tente à son tour l’expérience, je sais que pour elle ça sera plus difficile. Non seulement il s’agit d’une première fois mais nous partageons la même peur. Sa volonté m'impressionne, je suis de tout cœur avec elle. Je suis à l’extérieur, je l'observe et pourtant j’ai l’impression que je respire bizarrement à ses côtés me mettant à sa place et mesurant combien cette expérience est éprouvante. Le voyage est plus court, tout comme la première fois que j’avais essayé. Il est difficile de lutter quand l’angoisse s’installe d'autant plus quand il s'agit d'une découverte. Je salue son courage de l’avoir fait.

Abandon, relation D/s, soumise
Photo personnelle prise par Maître Apollo. Reproduction interdite
Puis, puisqu’il ne restait plus que moi, il fallut que je prenne la décision. Essayer ou non, mon Maître me laissant seule juge de ma capacité et de mon envie. Je pénètre donc à mon tour  sous le latex noir, après avoir pris soin de prévenir que je n'y resterai pas longtemps. Mon premier reflex fut de chercher rapidement le trou pour respirer avant que la fermeture ne se referme. L’aspirateur en marche, le latex se resserre sur moi, bien plus fort que je ne l’avais ressenti il y a quelques mois. Maître essaie de me rassurer, j’essaie de lui répondre, je ne sais pas si trente secondes se sont écoulées avant que je ne demande qu'on ouvre cédant à la panique de la compression sur mon visage me donnant la sensation d'étouffer. De l’air ! La fermeture fut rapidement ouverte et même si l’air circulait je ressentais le besoin de sortir la tête pour prendre une grande bouffée d’oxygène. Je ne sais plus ce qu’on m’a dit, je crois qu’on m’a simplement laissé le temps dont j’avais besoin et libre du choix de recommencer ou non. Après un moment, je décide de me remettre face au petit trou permettant de respirer. Après lui avoir dit, Maître comprit qu’il ne fallait plus qu’il me parle. Malgré sa volonté de bien faire et de me rassurer, devoir lui répondre m’avait ajouté une difficulté supplémentaire. Le vacuum bed s’est à nouveau vidé de son air, le latex s’est à nouveau plaqué contre mon corps et mon visage. Comme je l’avais fait lors de notre séance d’aiguilles qui m’avait valu un malaise, je me répétais en boucle que j’allais réussir pour Lui. Si ça avait fonctionné, cela me donnerait peut être cette fois encore la force nécessaire pour trouver la sérénité. L’impression à l’intérieur est difficilement descriptible. Je ne me souvenais pas d’une telle sensation "d'englobement" que je peine à mettre en mot. J’essaie de respirer posément et calmement dans ce lit qui me coupe de l’extérieur et diminue la perception des sons. Dans cette bulle, la notion de temps disparaît vraiment, totalement. Impossible de me rendre compte du temps qui s’écoule. Puis j’ai senti des mains, une large main a touché la mienne, la main de Maître, puis d’autres m’ont caressée. C’était très étrange car je rêve depuis longtemps de n’être qu’un objet à disposition où les mains pourraient s’égarer sans que je ne puisse rien dire. J’avais l’occasion de vivre une partie de ce fantasme même si contrairement à la façon dont je l’avais imaginé je n’étais jamais placée au centre des attentions comme ce fut le cas ici mais un simple objet dont on s'occupe ou non. Je mesure  la chance que j'ai, en cet instant, sans pouvoir la savourer pleinement car mon attention est portée sur ma respiration. J’essaie malgré tout  d’en profiter puis un jouet s’est mis à vibrer sur mon intimité. La sensation est différente, plus atténuée peut-être en raison du latex, toutefois peu à peu je cède à l’excitation et c'est un peu euphorique avec des fourmillements dans les membres que je suis ressortie du vacuum bed accompagnée par de larges sourires me félicitant. Visiblement j’étais ailleurs si bien que j'étais incapable de savoir combien de temps qui s'était écoulé depuis mon entrée. Un grand merci à tous pour votre bienveillance.

Au cours de la soirée, les Maîtres ont lu les poèmes écrits par chacune de façon anonyme, chaque Maître devant reconnaître sa belle uniquement par les mots. J’étais très impatiente de voir si Maître reconnaitrait le mien, s'il l'aimerait  mais également tout aussi impatiente d’écouter celui écrit par mes deux amies. Le mien fut lu par Maître Apollo. Assise sur un coussin aux pieds de Maître, je tachais de rester impassible pour ne pas Lui donner d'indications mais dès les premiers mots Maître me fit comprendre en posant la main sur mon épaule qu'Il m'avait reconnue.
J’aurais aimé les avoir en ma possession pour les partager avec leur accord ici tant je les ai trouvé beau. Nul doute que nous l’avons chacune écrit avec notre cœur et notre histoire. Des mots imposés qui s’inscrivent à la manière de chacune dans un lien singulier.

D’autres petits papiers ont ensuite été piochés, cette fois il fut décidé que les soumises partageraient le même sort. Nous nous sommes donc toutes retrouvées les fesses en l’air à servir de bougeoir avant d’être couvertes de cire. Puis, une pince à linge sur la langue nous avons relu chacune notre tour notre poème.

Maître, habituellement friand de fouet ne les sortit pas cette fois, préférant jouer à la badine tandis que face à moi le corps de Safia se striait, sans broncher, sous la danse du fouet de son Maître.

Cette soirée fut également l’occasion de bien d’autres partages. Maître transmit un peu de sa passion pour les aiguilles à Sir DarkWhip qui sublima le dos de sa belle d’aiguilles autour desquelles un ruban de satin s’entrelaça à la manière d’un corset. Elle était très belle ainsi vêtue de satin rose magenta. Ces moments font incontestablement partie de ce que je trouve beau dans notre petit univers : la complicité, le partage, la transmission d’un Maître à un autre, l’éveil à de nouvelles pratiques (comme avec le vacuum bed).
Il y eut aussi ce moment où les Maîtres ont fait asseoir leur soumise sur 3 godes à ventouse, chacune devant trouver le moyen de s’y installer, un moment qui s’est finalement transformé en plaisir dans plusieurs bulles qui se sont jouées à deux.

Maître fut à son tour tenté de poser des aiguilles à son esclave, deux dans les joues comme lors de notre dernière séance. Safia s’est assise près de moi pour me soutenir. Sa main passa sur mon sein me laissant entrevoir une lueur d’envie dans ses yeux à laquelle je répondais d’un petit gémissement. Nos désirs se faisaient écho, m’aventurant à mon tour sur sa poitrine. Maître me perça les joues sans guère de difficultés (je rêve désormais d’avoir plusieurs aiguilles) puis sans se poser de questions, nous avons laissé toutes deux laissé parler nos envies, partant à la découverte l'une de l'autre. Devant mon élan, Maître décida qu’il serait plus sage de retirer les aiguilles. Un moment de douceur complice où nous avons toutes deux oublié ce qui se passait autour, nos Maîtres s’étant retirés pour nous laisser profiter de cet instant à deux tandis que le barbelé épousait le corps de Galatéa.

Les Maîtres réchauffèrent leurs belles sous les flammes dansant sur leurs dos, ventre ou poitrine lors d'une séance de fireplay.

La journée fut riche en émotions, les souvenirs nombreux. Le sentiment de bien-être d’être ensemble me vient spontanément en tête. Beaucoup de chaleur, d’affection, un accueil exceptionnel, une découverte de chacun, des jeux partagés, de la transmission, des échanges, partages, rires, tendresse sublimés par un voyage gustatif digne d’un restaurant gastronomique pour un plaisir des sens complet.

Nous avons passé un merveilleux week-end, au-delà de tout ce que j'avais pu imaginer. Un énorme merci à nos amis de nous avoir si bien reçu et fait voyager de bien des manières.

Un immense merci aux Maîtres (auxquels je présente mes sincères respects) d'avoir organisé cette rencontre. Un tendre baiser à mes douces complices.

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Commentaires

  1. Bonsoir Anaëlle ,

    Alors votre Maître a t'il reconnu votre poème ? J'aurais aimé pouvoir le lire ici , mais je comprend bien que ce doit être un poème extrêmement personnel et que vous préférez le conserver rien que pour vous deux .

    C'est le deuxième article que je lis , ou vous écrivez sur le vacuum bed et il n'y a rien à faire je n'accroche toujours pas ! Non ! Décidément , je ne crois pas qu'un jour j'essayerai ! Tous les jeux qui font appel de près ou de loin à la respiration , ne sont pas fait pour moi ! Cela , me rappel trop , quand j'étais enfant , lorsque je suis tombé au fond de la piscine , depuis ce jour , j'ai une peur panique de manquer d'aire . Mais , j'ai tout de même appris à nager ( sourire) .

    Joyeux Noël à vous deux ,


    Pierre ,

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    1. Bonjour Pierre,

      Maître a en effet reconnu mon poème sans la moindre difficulté. Il est vrai que je n'ai pas pensé à le préciser lors de la rédaction de mon article, j'ai donc rajouté quelques lignes spécialement pour vous dans celui-ci.

      Je comprends votre réticence sur le vacuum bed et pourtant je peux vous dire que je dois au moins en avoir aussi peur que vous. On ne peut pas dire qu'il m'attire au sens où j'y prendrai du plaisir, je crois que mon plaisir réside dans le fait de me surpasser, d'aller au-delà de mes limites dures et de rendre fier mon Maître.

      Je parle souvent de ma claustrophobie, j'ai lu il y a peu un article qui m'a interpellé sur la claustrophilie (plaisir à être enfermé dans un espace confiné), il m'a beaucoup surprise. Certaines personnes y prennent un réel plaisir mais je peux vous assurer que je suis toujours au stade de la claustrophobie.

      Je vous souhaite également un Joyeux Noël.

      Anaëlle

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  2. Chère Anaëlle,

    Une fois de plus tu as su - avec tes mots qui sont d'une rare élégance - décrire ce moment merveilleux passé en votre compagnie, de safia et d'Apollo et galatea qui nous ont si bien reçus chez eux. Que rajouter à tes paroles ? Tout est dit, tout est si bien décrit qu'on en serait presque gêné d'en rajouter... Quand une telle évidence se dégage d'une rencontre, qu'elle est confirmée par ce très beau weekend passé ensemble, on se dit simplement qu'on a de la chance parfois de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait - qu'au delà du partage - il y aussi cette volonté de transmettre. Ce que ton Maître a fait avec beaucoup de bienveillance et de sérieux. Découvrir de nouvelles pratiques, pour ensuite les (essayer de) appliquer soi-même... est un merveilleux cadeau offert à celui qui aime cet univers pour sa diversité et ses nombreuses possibilités...

    Je garderai beaucoup d'images et de sensations en mémoire, mais il faut avoir passé un moment un peu plus long en votre compagnie pour ressentir la force de votre lien, votre détermination sans faille à vivre le BDSM dans sa totalité, la bienveillance et l'amour que te porte ton Maître, amour que tu lui rends si bien.

    Si je devais garder une image de ce superbe weekend, ce furent ces très longs regards où vous étiez plongé dans les yeux (l'âme ?) l'un de l'autre. Sans un mot, vous vous êtes dit des choses qui vous appartiennent, vous étiez tous les deux, juste tous les deux. Ce fut beau à voir et d'une rare intensité. Comme l'aftercare, si important et si fort entre vous deux.

    Une belle expérience et un très beau moment de partage à renouveler quand le temps (et donc les agendas) nous le permettra...

    Sir DarKwhip

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    1. Monsieur,

      Je vous remercie infiniment pour ce très beau commentaire, comme le précédent il me touche énormément.

      Je suis heureuse de vous avoir fait revivre une partie de ce si beau week-end. A la lecture de vos mots d'autres images chargées d'émotions me viennent en tête : ces échanges de regards avec Maître, Ses bras qui m'enlacent, ma tête posée contre sa cuisse... Le monde autour de N/nous disparait en effet parfois pour laisser place à une communion où les mots deviennent superflus. Merci de m'avoir remis en mémoire ces belles images.

      La connexion, le lien, la bulle qui se crée à deux est pour moi la base de cette relation. J'aime ce lien qui nous unit mais je prends également beaucoup de plaisir à l'observer autour de moi et de cette magnifique soirée me restent en tête des moments qui n'appartenaient qu'à Vous et Safia ou qu'à Maître Apollo et Galatéa. Des moments magiques où l'on se se sent presque petite souris.

      Au plaisir de revivre un si beau moment ensemble,

      Respectueusement,
      Anaëlle

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  3. Mon esclave,

    Le sentiment de revivre ce délicieux week end en te relisant.
    Que de bons moments partagés que nous gardons en mémoire.
    Tu me surprendras toujours, prête à te dépasser pour moi, à aller plus loin .... mais là pour le vacuum bed!!!! Tu nous as tous surpris et moi le premier, bravo!!!
    Merci à Apolo et Galatea de nous avoir si merveilleusement bien accueilli (même s'il n'y avait pas de chantilly ;-) ) ... Au fait Guide Michelin faudra y passer, ça mérite une étoile ;-)
    Merci à tous de nous avoir permis de passer un si bon moment ensemble.
    Merci pour la complicité et pour le partage.
    Merci de m'avoir permis de vous faire partager de nouvelles techniques, quel plaisir!
    Merci à toi mon esclave pour ton don de toi, pour ton abnégation et pour ce superbe texte.
    Juste encore quelques mots : "A refaire, on recommence quand?"

    Ton Maître

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    Réponses
    1. Maître,

      Votre esclave aime tant Vous surprendre, je ne me lasse pas de l'entendre, de lire dans Vos yeux Votre fierté, que Vous mesuriez ce que cela représente de lutter contre mes démons intérieurs... et tout cela n’est possible que grâce à Vous.
      Le faire pour Vous prend tellement un autre sens, Vous me donnez cette force invisible, cette volonté de me dépasser. Malgré les difficultés je me suis promis de toujours essayé, pour Vous, pour ne pas user de mon statut d'épouse, pour être l'esclave que j'ai envie d'être pour Vous, mon Maître.

      Ce week-end fut magnifique et nous en sommes tous deux revenus avec des étoiles dans les yeux. A Votre dernière question, ma seule réponse est que Votre esclave se laissera simplement porter.

      Je Vous aime Maître !
      J'aime tellement être à Vous.

      Respectueusement
      Votre esclave

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    2. Apollo et galatéa Sa soumise30 décembre 2019 à 21:44

      Un seul mot : complicité !

      Chacun a offert ce qu'il pouvait, en respectant son rôle. Des esclaves et soumises totalement à la disposition de leur Maître et de la situation. Nous avons réussi tous ensemble à recréer un moment sacré, acteurs de l’ici et maintenant, nous avons touché l’élégant, l’abandon, le jeu, le sublime, l’extase... qui font de nous des acteurs de cette vie terrestre, actifs et non passifs. Et oui une esclave est active dans son engagement, passive elle serait une serpillère, active et consciente la voilà objet de tous les regards et de tous les désirs, concentrés dans le regard de son Maître, et votre Maître, chère esclave anaëlle, mérite toute votre attention tellement il est est à votre écoute (parfois trop)))
      Vous êtes une lumière sur le chemin de l’abandon, de la recherche de totale liberté, tellement votre couple conserve une place à chacun. Et je me demande bien qui se soumet à qui...
      Merci pour tous ces beaux compliments.
      Pour la chantilly, en effet, vous l’avez évitée ! Mais il faut dire que nous évoquions une parfaite chantilly, parfumée à la semence de Maître, ce qui est difficile à 3, mais nous ne résisterons pas au plaisir pervers de fournir 3 siphons pour notre prochaine !

      L’harmonie est parfois plate ou embarrassante, mais dans notre cas, elle fut féconde, et délicieusement divine.

      Au plaisir de vous retrouver à notre table, ou menottée à nos croix

      Apollo, et galatéa Sa soumise

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    3. Monsieur, Galatéa,

      Je vous remercie pour votre commentaire qui a fait naître à la lecture beaucoup d'émotions : un doux nuage en évoquant la symbiose lors de ce partage à six, des rires en pensant au prochain dessert, le sentiment d'avoir été comprise dans mon engagement, touchée par ces précieux compliments,acceptés avec humilité, qui me font rougir mais aussi une pointe d'incompréhension en lisant cette phrase "Et je me demande bien qui se soumet à qui...".

      Vous avez cependant raison, cette relation, qu'il s'agisse d'un Maître et Son esclave, d'un Maître et de Sa soumise se joue à deux avec intelligence, respect, considération et écoute. Des qualités essentielles à tout bon Maître, nécessaires au dépassement de soi et à l'épanouissement de chacun. Loin d'être une coquille vide, l'esclave agit, ressent, donne mais reçoit également. Et quand l'amour s'en mêle...

      Dans l'attente de vous retrouver bientôt, je vous souhaite de très belles fêtes.

      Mes sincères respects Monsieur, et, si vous le permettez, un bisou à votre belle,

      Anaëlle


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    4. Apollo et galatéa Sa soumise2 janvier 2020 à 14:13

      Chère Anaëlle
      Afin de préciser ma parole, sachez qu’elle ne visait en rien votre couple, mais qu’elle est pour moi le sommet de la symbiose entre un Maître et sa soumise, entre un Maître et son esclave.
      Je complimentais l’attention que votre Maître a à votre égard, et l’attention qu’il apporte à votre histoire si extraordinaire, de même que vous apporter l’offrande et le don de vous même !
      Être attentif au moindre signe et au moindre ressenti de sa soumise, pour l’amener le plus loin possible, n’est-ce pas s’y soumettre, se soumettre à ses réussites, et aller plus loin, se soumettre à ses fragilités, et lui offrir une limite plus accessible ?
      Il me plaît de penser que c’est parfois le Maître qui se soumet, aux désirs et aux limites de sa soumise.

      Comme disait le Roi dans le Petit Prince, pour se faire respecter, en tant que roi, il faut donner des ordres réalisables !
      Et voici la grande puissance de votre Maître révélée, car vous lui offrez la totalité de votre âme, et il démontre ainsi sa profonde attention à votre égard, peut-être est-ce de la soumission, mais pas envers vous, envers votre couple fusionnel.

      Merci à vous

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  4. Chère Anaëlle,

    Décidément, La lecture de vos récits me confirme de plus en plus que nous partageons mes mêmes plaisirs et peurs dans le BDSM.

    Je ne supporte pas du tout ce qui m'empêche de respirer librement. Donc pas de port de masque complet et c'est limite pour les baillons. Donc il va sans dire que le vacuum bed est à oublier pour moi.

    Je me souviens particulièrement d'un jeu chez une Maîtresse avec qui m'a dominé pendant très longtemps. Cela se passait dans sa maison et non son donjon. Nous profitions d'un peu toutes les pièces pour des jeux différents. C'était bien agréable jusqu'au moment où elle m'a mis une cagoule qui a fortement restreint ma respiration. J'ai été pris de panique et suis du coup complètement sorti du jeu psychologiquement. Plus moyen d'y revenir ensuite. J'étais redevenu aussi douillet que je le suis dans la vie courante et je ne supportais plus rien, et surtout ça ne m'apportait plus aucun plaisir.

    En revanche, comme vous, j'apprécie les jeux en groupe. Sans jouer "au coq ou à celui qui fit pipi plus loin", être soumis en groupe me rend plus endurant et me permet souvent d'aller plus loin dans les jeux que lorsque je suis seul avec ma Maîtresse.

    A vous lire à nouveau.
    Crabou

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    1. Je ne peux que vous comprendre Crabou. La première fois que Maître m'a mis un masque total j'ai cru faire une crise de panique et j'ai fondu en larmes. La sensation d'étouffement est ressentie si fortement que je pourrais en devenir folle. Et dans ces cas là c'est en effet vraiment difficile de pouvoir se lâcher ensuite. Je vous laisse donc imaginer ce que représente le vaccum bed, mais je n'en suis que plus fière d'avoir réussi à dépasser mes peurs (même si je suis certaine que j'angoisserai tout autant si je devais le refaire).

      Tout comme vous, j'apprécie les jeux de groupe dans un esprit de partage et non de compétition.

      Anaëlle

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    2. Et même, je n'aime pas avoir un bandeau sur les yeux. La privation d'un sens augmente la sensibilité des autres sens mais j'aime profiter de la vue de ma Maîtresse qui s'occupe de moi, voir les éventuels spectateurs et leurs réaction ou plus simplement, profiter du coup de cravache avant même qu'elle atteigne ma peau, modifier un peu la position de mon corps pour que la cire de bougie tombe là où elle sera la plus efficace.......

      Les échanges de regards avec ma Maîtresse sont aussi utiles pour la pousser à aller plus loin ou au contraire qu'elle comprenne que j'ai atteins ma limite.

      Voir aussi le plaisir de l'autre au moment où il/elle vous "inflige" une douleur et lui communiqué le sien est trop important pour moi que pour s'en priver.

      Etant très branché exhib, je n'en profite pas si je ne peux constater que des gens me voient et me regardent pendant mes jeux.

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