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La table du Kommandant - Demeure DGK


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Samedi... nous y voilà. Un mélange d'impatience, d'excitation et de stress s'empare de moi. Ce dernier ne me quitte plus depuis quelques jours déjà. Voilà près d'un mois et demi que nous n'avons pas eu de séance, que Maître et esclave ont été mis en sommeil. Pas par choix, non, parce que certains événements de la vie vous vident tellement que vous revenez juste à l'essentiel, à ce minimum qui vous maintient juste debout.

Les séances sont loin, la connexion D/s aussi mais il nous reste l'essentiel : l'amour qui nous unit et l'envie de nous retrouver. Il n'y eut que quelques coups de badine la semaine précédent la soirée, certainement pas administrés durement pourtant mon esprit s’est tout de suite braqué : la douleur qui irradie, l'impression d'avoir une peau bébé, une douleur si présente et un plaisir qui me semble si loin, si difficile à atteindre, inaccessible même. Fessées, roulette de Wartenberg, rien ne me permet de décrocher, j'ai l'impression d'être plus douillette encore qu'à nos débuts dans le bdsm il y a près de quatre ans, un peu comme s'il fallait repartir de zéro ou de plus loin encore et tout réapprendre. J'ai peur de ne plus retrouver ma place, ces sensations que je chérissais.
J'en viens à me demander si c'était une bonne idée de réserver cette soirée même si c’est moi qui l'ai proposée à Maître. Un besoin de coupure, d'oxygène, un besoin de nous retrouver, de reprendre notre vie où elle s'est arrêtée. Je ne sais cependant pas comment je vais la vivre, je ne sais pas ce qu'il reste de nous enfin de moi surtout car je sais que pour Lui rien n'a changé, Il m'a juste laissé le temps dont j'avais besoin pour revenir à Ses pieds, prête à me relever et à avancer. J'aurais aimé avoir un peu "d'entraînement" avant, une petite séance pour voir si j'étais à nouveau en mesure de lâcher prise mais nous n'en avons pas eu le temps.
Sur le trajet, nous discutons ou plutôt j'ose dire tout haut toutes ces questions qui me taraudent l'esprit, j'évoque mes incertitudes, ce mode de vie que nous pensions avoir trouvé, je me demande s'il existe vraiment, je m'interroge sur ce que nous vivons, sur la viabilité de notre relation sur le long terme... Au lieu de trouver une échappatoire je m'enferme dans ce pèle-mêle qui me fait douter de moi.

Après une brève escale à l'hôtel me laissant tout juste le temps de me préparer, nous voilà déjà en route pour découvrir ce nouveau lieu, la demeure DGK. Petit rire crispé avant de sortir de voiture, nous sommes ensuite accueillis chaleureusement par ses hôtes. Nous gagnons le salon où les Maîtres(ses) sont assis sur les canapés, leur soumis(e) à leurs pieds. Je retrouve une soumise que je suivais à nos débuts, des échanges par écran interposé, une belle occasion de se rencontrer, je me place cependant un peu en retrait, un peu trop introvertie pour savourer l'opportunité de cette rencontre. Nous retrouvons également avec plaisir un couple rencontré il y a quelques mois à la villa des supplices.

L'ambiance est très intimiste autour de l'imposante cheminée, très différente des autres soirées auxquelles nous avons participé. Après un verre, nous passons au dîner. Une longue table est magnifiquement dressée pour une  vingtaine de convives, une jolie nappe aux tons rouges contraste avec la vaisselle blanche, un fin chemin de table noir sur lequel sont posés d'imposants chandeliers créent une voluptueuse atmosphère, du gypsophile et des têtes de roses dans des verres finissent de compléter cette décoration soignée. Au cours du repas élaboré par Sir John, un petit défi est organisé pour les soumis(es), il s'agit de finir le plus rapidement possible une petite jatte d'eau, rien de bien méchant mais pas de chance, je n'avais pas vu que le bol n'était pas entièrement vide et je suis déclarée avec un autre soumis gagnante (voyons les choses de façon positive) d'un gage qui n'aura lieu qu'en fin de repas. Inutile de vous dire que je me suis demandée ce qui m'attendait en imaginant divers scénarios. C’est finalement, une barre d'écartement posée sur les épaules, les poignets attachés  aux bracelets de contrainte que je dus ramener les tasses à café avec l'aide du soumis qui, de son côté, avait les mains enfermées dans de drôles de gants.

Puis ce fut le moment de jeu tant attendu, celui où on se désinhibe pour profiter de l'instant. Maître me demanda de prendre place au pilori et retira ma jupe et mes sous-vêtements, indécemment offerte à son martinet qui commença à claquer mes fesses. Bien qu'Il m'ait dit dans les jours précédents qu'Il serait intransigeant, Il commença lentement. Je sais qu'Il me ménage, qu'Il ne veut pas me brusquer en m'amenant trop vite dans cette douleur que je crois ne plus être en mesure de supporter. Il sait que si je me braque celle-ci ne se muera pas en plaisir mais m'enfermera au contraire dans mes doutes. Malgré tout, rien ne se passe, je n'arrive pas à avoir le déclic, je reste pleinement consciente, quelques pensées parasites me montrent que je n'y suis pas, je ne trouve pas de sens, à la limite de l'ennui. Maître le ressent en se disant que ce soir ça va être compliqué de me faire décrocher mais ne m'en parle absolument pas. Il continue malgré tout, un premier martinet, puis je sens l'odeur si singulière de celui en cuir fabriqué par Maîtresse Ange, bien plus mordant accompagné de ses pointes en fer, de la badine aussi, je "subis" plus facilement que je ne l'aurai pensé mais sans réel plaisir. Après m'avoir libérée du carcan, Il retire mon bustier pour me faire un bondage au niveau de la poitrine.

Il sait ce dont j'ai besoin : être coupée du monde pour ne plus penser et entrer dans ma bulle. C’est ainsi que la cagoule me plonge dans l'obscurité en ne laissant que ma bouche apparente. Il m’emmène sur ce que je suppose être un banc à fessées, mi allongée, mi debout, le buste sur le cuir, les fesses offertes. Un confort douillet qui me rassure, je m'y sens bien, les coups reprennent plus lourdement, plus rapidement, d'autres sont plus sensuels et me caressent sensuellement l'échine.  Une musique que nous mettons parfois en séance finit par me détendre. Peu à peu je cède et en redécouvre les plaisirs.

Il m'attache ensuite debout, bras tendus, poignets reliés aux chaînes qu'il a accroché à un anneau. Je sais ce que cela veut dire, je sais ce qu'Il attend, je sais que bientôt Le fouet s'imprimera sur ma peau. Je l’aime autant qu'Il me fait peur, il est le symbole de notre connexion, de l'abandon, source de pure douleur ou de transcendance, Son instrument préféré. Je ne sais pas si je suis prête, comment je vais réagir, les premiers coups sont mordants mais pas insupportables au contraire, ça suffit à me mettre en confiance, à me dire que finalement j'en aime toujours la morsure. Petit à petit esclave et Maître se lâchent, retrouvent leur place. Le cuir imprime mes fesses, mon dos, avant que Maître ne me demande de me retourner pour marquer ma poitrine, mon ventre, mes hanches. Les cris franchissent mes lèvres, je gigote, me dandine, cède à la douleur et au plaisir, à cette envie de plus encore. Un basculement autant physique que cérébral. Un instant de pleine conscience où j'ai senti que j'étais à Lui. Je craque, bascule dans l'ivresse, dans cette jouissance presque inexplicable. Maître me détache ensuite, Il devine que j'ai froid et m'invite à aller me réchauffer près de la cheminée.

La soirée s'accompagne d'autres moments de fouet, de badine... et de moment calmes où nous observons simplement les autres jouer.

Plus tard dans la soirée, Maître m'informe que nous allons faire de la bougie avec A. et DAM, j'aime beaucoup l'idée et vais, à sa demande, chercher les bougies. Je rejoins la belle A. sur le drap en vinyle, je cherche ma place, d'abord côte à côte, les Maîtres choisissent de nous placer fesses contre fesses, intimement liées par un double gode. Les Maîtres déversent la cire sur nos dos, nos fesses, d'abord éloignés puis de plus en plus près nous faisant gémir tour à tour ou ensemble. Je n'ai jamais ressenti tant de sensations avec la cire, tant de plaisir, mais je sais qu'elle n'en est pas seule responsable ;-) Ce fut un magnifique moment de partage accompagné d'un délicieux moment de tendresse, un de mes plus beaux souvenirs de la soirée ! Je remercie A. et DAM d'avoir partagé ce moment avec nous.

Maître jouera encore avec son esclave, notamment avec les pinces en me faisant marcher, sautiller... je n'ai pas pu retenir quelques grimaces suivant l'endroit où elles étaient placées, et les mêmes mots me reviennent en tête en y repensant "c'est atroce". Malgré tout, j'ai aimé ce moment car j'étais à Lui, à ma place. Qu'il est bon de se retrouver !

Aujourd'hui j'ai la tête ailleurs partagée entre mon quotidien et les souvenirs de ce week-end, heureuse de sentir à nouveau nos places dont je devrais ne jamais douter. Je nous sens tellement plus proches, complices, j'ai retrouvé une certaine joie, une croyance en l'avenir, une impatience aussi à démarrer notre nouvelle vie. Si, si, tout ça ! Ça paraît peut être trop, déraisonnable mais c’est ainsi, je suis plutôt extrême dans les sentiments, reste à entretenir cette flamme ravivée.

Un grand merci à Der gute Kommandant et Maîtresse Mina pour leur accueil, à Sir John pour ce bon repas, à A. et DAM pour ce moment complice et à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette soirée.

Maître, Votre esclave vous remercie pour cette belle soirée. Oui, je Vous ai retrouvé... un poil plus sadique encore mais, insatiable gourmande, votre esclave rêve déjà d'un prochain week-end.

Commentaires

  1. Bonjour anaëlle,

    Wahou , quelle soirée ! C'est toujours avec autant de plaisir que je vous lis .
    Je suis heureux pour vous de voir que vous avez toujours votre place , que vous avez su la retrouver , que votre maître a su vous y ramener .

    De pare vos écrits , on sent un lien très fort qui vous uni a votre maître , un lien que je dirais " indestructible " c'est du moins ainsi que je le ressent .

    Je vous souhaite une très agréable journée ,


    Pierre ,

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  2. Bonjour Pierre,

    En effet ce fut une belle soirée, une des plus troublantes car c’est la première fois qu'il me faut du temps pour retrouver notre lien, habituellement je ne vis que l'instant en oubliant tout ce qui ce passe dans notre quotidien mais ça n’est pas le plus important. Elle nous a permis de se reconnecter l'un à l'autre et de retrouver notre place. A nous de faire en sorte de la conserver.

    Votre phrase sur notre lien m'a beaucoup touchée, je ne me lasse pas de la lire et si vous arrivez à le ressentir c'est que ça doit être vrai. :)

    Je vous souhaite une belle soirée,
    Anaëlle

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  3. Mon esclave,

    Voilà comment passer de la crainte d'avoir perdu notre relation Maitre esclave, qui nous est si chère, à l'ennui (une première! et je le souhaite une dernière!!!) pour finir par une très belle soirée pleine de complicité...
    Tout ceci grâce à ce lien (je confirme, pour Pierre, indestructible!) qui nous unit, nous permettant de vivre pleinement tous ces moments si intenses.
    Ton Maitre est heureux d'avoir pu te ramener à ta place, d'avoir retrouvé sa place (à priori plus sadique que jamais si j'ai bien compris!).
    Quel plaisir de pouvoir remanier mon instrument préféré, le fouet et de t'amener jusqu'au décrochage où tu pars si loin dans un plaisir intense.
    Mais aussi les pinces, les martinets et la cire .... hum!
    Au passage merci à nos amis Rouennais pour ce très bon moment de partage et de plaisir .... partagé. Au plaisir de se revoir prochainement pour de nouveaux moments intenses ;-)
    Mon esclave, lors de cette soirée encore, j'étais fier de t'avoir par ta beauté, ton comportement, .... fier de t'avoir comme esclave à mes pieds.
    Je t'aime mon esclave

    Ton Maitre

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    1. Maître Phenix,

      Bonjour,

      Juste un petit mot pour vous remercier de votre confirmation et de votre attention à mon égard .

      Ci on ouvre un tout petit peu nôtre coeur , nous qui sommes la en spectateur , dans la plupart des phrases écrites de la main de vôtre esclave , on ressent ce lien ci fort si puissant , il transpire a travers son écriture .

      Je me permets de vous souhaiter à vous deux une bonne continuation sur ce si long chemin ainsi qu'une bonne après midi .


      Pierre,

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    2. Maître,

      Je souhaite tout comme vous que l'ennui ne s'invite plus dans nos moments à deux, c’est probablement aussi déroutant pour moi que pour Vous. Malgré toutes mes incertitudes, il semblerait que depuis j'arrive à retrouver ma place et à m'abandonner plus facilement.

      Ah mais Vous savez combien Votre esclave peut-être attentive aux détails, Vous savez ce que j'attends, notre avenir mais plus encore, notre présent, est entre Vos mains. A Vous de Vous souvenir de cette soirée qui avait tout changé, pas comme un souvenir passé mais en retrouvant ce ressenti qui s’est opéré en Vous ce soir-là et qui a fait tout basculer, notre bonheur, nos échanges passionnés, Vos priorités. Souvenez-vous "On a deux vies, la deuxième commence quand on a conscience qu'on en a qu'une", un seul "oui mais" reviendrait à dire que Vous l'avez oublié.

      Respectueusement,

      Votre bien-aimée esclave, Anaëlle

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  4. Bonsoir Anaelle,
    Quelle belle description de cette soirée...on a l'impression d'y être... ou plutôt de le revivre !
    Quelle belle soirée et un plaisir de partager un bout avec toi. ;)
    Mes hommages à Maître Phénix.
    A.

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    Réponses
    1. Bonjour A.,

      Quel plaisir de découvrir ton commentaire.
      Je suis heureuse que ce texte t'ait permis de revivre cette soirée et ce moment partagé. :)
      Mes sincères respects à ton Maître,
      Anaëlle

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  5. Bonjour ma douce Anaëlle.

    Dans un premier temps, je tiens à te remercier. Tu n'imagines pas combien tes mots font écho en moi. Ce sentiment d'avoir perdu ma place, ce sentiment que N/notre lien D/s n'est plus... Car les épreuves de la vie que N/nous traversons sont ce qu'elles sont et ne sont pas des plus faciles.

    Ce sentiment de vide, d'épuisement psychologique à force d'osciller entre résignation et désirs brûlant de se retrouver.

    Et puis quand le fouet, le Martinet revient... Avoir tant de craintes de ne pas réussir à Lui offrir ce lâcher prise, bloquer dans mon esprit sur mes ressentis et la douleur prend le pas sur le plaisir.

    Alors oui, tes mots me font échos mais quand je te lis ma douce, tu me donnes du baume au cœur et me redonnes de l'espoir. N/nous sommes ensemble, et le temps finira par tasser les choses et je finirais bien par le retrouver.

    Patience est devenue mon nouveau mantra.

    Je t'embrasse ma douce Anaëlle, et encore mille fois merci pour ton sublime partage.
    Mes respects à Maître Phénix.

    Sakura

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    1. Bonjour Sakura,

      Je te remercie pour ton passage ici. Nos histoires et les raisons de ces éloignements sont bien différentes, je n'ai cependant aucun mal à imaginer cette période trouble que tu traverses.

      Les épreuves de la vie bousculent la relation, c’est certain, elles s'accompagnent d'une multitude de questions auxquelles les réponses sont difficiles à trouver et d'un sentiment de vide telle une petite étincelle qui aurait perdu son éclat sans cette soumission qui nous lie à notre Maître.

      Seule il est impossible de s'en sortir mais avec la volonté des deux tout devient possible à condition de réellement le vouloir.

      Je t'envoie toutes mes pensées,

      Je t'embrasse ma douce,
      Anaëlle

      Supprimer
  6. Bonsoir Anaëlle,

    Je comprends très bien les sentiments que tu as décrit ici. Je pense que cela arrive à beaucoup de soumis et de soumises et cela fait du bien de le voir décrit ainsi avec des mots. J'ai moi-même déjà ressenti cette appréhension après une période d'arrêt et j'avais aussi une sensibilité très différente. Sur l'instant ça m'a placé en sentiment d'échec. Je ne voulais pas décevoir mon maître et j'avais moi-même l'impression d'être devenue une "chochotte".

    Mais comme toi, j'ai un maître avec qui j'ai une très belle relation. On a pu en parler et il a su me ramener à ma place de soumise qui me manquait tant.

    En tout cas, merci pour ton récit. ça fait plaisir de savoir qu'on est pas seuls à traverser ce genre de moment.

    Amicalement.

    Soumise Eralgesia.

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    Réponses
    1. Bonjour Eralgesia,

      Je sais que nous traversons tou(te)s des périodes plus ou moins difficiles, seulement parfois ça fait du bien d'avoir un partage réel de ressentis et je te remercie de m'avoir livré ton expérience au travers de ce commentaire, ça me fait également du bien.

      L'écoute, la patience, la fermeté sont nécessaires pour retrouver cette place si chère.

      Au plaisir de te lire à nouveau,

      Belle journée,
      Anaëlle



      Supprimer
  7. Bonjour Anaelle, comme toujours tes mots me tordent les tripes. Vraiment une jolie plume....et tu relatés un moment merveilleux merci de ce partage si émouvant.
    Au risque de me répéter, garde confiance ma jolie😘
    Drine

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    Réponses
    1. Bonjour ma belle Drine,

      C’est un réel plaisir de te lire ici, un partage rare et précieux ;-)

      Cette soirée ne fut pas la plus simple mais elle était belle dans le sens où Il a su non seulement avoir la patience nécessaire mais aussi la force de me ramener à Lui jusqu'à ce que je cède. Me voilà la tête dans les nuages, émue de tout cet amour que nous portons mutuellement.

      Je ne perds pas espoir de te lire à nouveau ici ma jolie ;-)

      Anaëlle

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  8. Ah ma belle, magnifique article comme toujours ! Oui on pense avoir besoin d'entraînement après une longue période d'inactivité. Oui on doute, on a peur, on se pose mille et unes questions. Mais la réponse est toujours la même : nos Maîtres nous connaissent, et notre lien est là, même en sommeil il ne meurt pas et revient en force dès qu'il est sollicité. Je reste admirative devant ta force, mais aussi devant la sagacité de Maître Phénix qui a su te placer dans les conditions idéales pour te faire céder, grâce à la cagoule notamment. Au risque de me répéter par rapport aux autres commentaires, votre lien est toujours aussi sublime...

    Je t'embrasse très fort ma toute belle, avec dans la tête une foule d'images de vous pendant cette soirée. Au plaisir de partager à nouveau une soirée intense ensemble !

    Mes humbles respects à Maître Phénix et un tendre baiser sur chacune de tes marques ma chérie.

    Sincèrement,

    élerinna, kajira d'Elendil

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    Réponses
    1. Bonjour ma belle,

      Tu trouves souvent les mots qui me font du bien. Je sais combien tu as raison, ce n’est pas la première fois que nous traversons ce genre de période même si celle-ci était totalement différente, nous finissions toujours par nous retrouver. Pourtant elles me font toujours le même effet. Un jour, peut-être, j'arriverai à me convaincre de cette réponse pour ne plus avoir peur, pour ne plus douter, il me faudra encore du chemin avant d'y arriver.

      Me voici avec de nouvelles images d'une prochaine soirée partagée ;-) Bientôt, je l'espère !

      Je t'embrasse très fort ma belle. Mes humbles respects à Maître Elendil,

      Affectueusement,

      Anaëlle

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