De la beauté des partages - Partie 1 - La Villa des Supplices

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Début des vacances. Une semaine qui s'annonce riche en émotions. Deux soirées sont prévues. La première se déroulera le premier jour de nos vacances. Quatre vingt dix personnes réunies dans un lieu chaleureux et convivial au sein de La Villa des Supplices organisée par Mister et sa belle O.
La seconde aura lieu six jours après, dans un cadre beaucoup plus intimiste, au gîte des 3 Lunes en compagnie de cinq autres couples. C’est la première fois que nous vivrons deux soirées si rapprochées, deux ambiances totalement différentes ayant pour dénominateur commun le partage.

Qui aurait cru à nos débuts que nous y prendrions tant de plaisir ? Alors que je lisais les récits de séances partagées avec de petits yeux envieux comme s'il s'agissait d'un cadeau tombé du ciel de pouvoir vivre de tels moments, de transmettre et échanger des émotions, à un moment où, dans notre couple, le partage d'une séance avec un autre couple n'était pas envisageable. Oui, il nous a fallu un peu de temps pour nous lancer et expérimenter une telle complicité. Accepter que le plaisir ne se joue pas uniquement à deux, que Maître puisse avoir du plaisir à s'occuper d'une autre soumise, que je puisse avoir également ce plaisir sous la main d'un autre Maître mais pas seulement. Voilà quelques années que nous avons découvert que dans ces bulles à plusieurs se crée un lien magique, une complicité unique au sein du couple, entre les Maîtres, entre soumises. Un partage naturel, bien loin de nos premières pensées où nous n'avons rien à perdre mais tout à gagner. Il n'y a aucune jalousie, aucune concurrence juste des moments où la bulle se forme à plusieurs pour laisser de merveilleux souvenirs.

Premier arrêt avant la soirée chez nos amis Maître Elendil et Elerinna. L'heure du départ est donnée : 17h30. Il nous reste quelques heures pour nous préparer. Les deux heures de trajet pour nous rendre à la Villa des Supplices s'annoncent amusantes. Un covoiturage à six puisque Dana et Maître Fox nous ont rejoint. Maîtres et esclaves/kajira papotent, rient ou gémissent sous les consignes amusées des Maîtres. Pause pipi sur une aire d'autoroute. Imaginez trois femmes parées d'un large collier, aux tenues provocantes, robes fendues jusqu'en haut des cuisses ou au prononcé décolleté, vêtue d'une cape, en compagnie de trois hommes, entrer dans la boutique d'une station service ! Bien évidemment ça ne passe pas inaperçu, d'autant que Maître m'indiqua de retirer ma cape et de lui laisser pour que je puisse me rendre aux toilettes. Le service café de mes amies s'est passé quant à lui agenouillée sous le regard d'un petit groupe d'hommes à quelques pas de nous.

Poursuite du trajet. Ce soir sera une soirée particulière, non seulement parce que nous y allons avec nos amis mais aussi parce que nous aurons également le plaisir de retrouver Mister et sa soumise O que nous apprécions beaucoup. Je rencontrerai également une personne que je ne connais que via les petits commentaires et messages échangés sur les réseaux sociaux, une soumise connue au travers de nos blogs respectifs dont il s'agira de la première soirée en compagnie de son Maître, un autre couple rencontré en réel le mois dernier avec qui nous aurons peut-être l'occasion de poursuivre nos échanges mais aussi parce que nous aurons beaucoup de plaisir à retrouver nos belles rencontres des Nuits de L'Equinoxe.
Je sais que Maître a échangé avec ces deux autres Maîtres sans toutefois vouloir me révéler le contenu de leurs échanges. Il ne m'a rien dit, pas le moindre indice mais quelque chose se trame c’est certain. J'ignore cependant complètement ce dont il s'agit.

La soirée commence. Nous nous imprégnons des lieux, observons les installations, il y a encore peu de monde. Petit à petit la pièce principale se remplit, nous discutons, écoutons le discours de Mister aux côtés de sa belle. Lorsqu'il se termine je suis émue par leur lien.

Les jeux commencent alors que nous sommes en train de nous restaurer. Maître m’amène ensuite dans une pièce, penchée en avant où il échauffe mes fesses à la badine ou au martinet. Je l'entends parler sans bien distinguer ses paroles, je crois qu'il dit qu'il n'a pas fini de m'échauffer. J'ai les yeux bandés, vêtue simplement de mes bas, d'un fin harnais en tissu pour agrémenter ma poitrine et de mes talons lorsqu'il m’emmène à l'aveugle au travers de la maison. J'ignore où nous sommes arrivés, dans quelle pièce il m'a placée. Je sais néanmoins avec qui nous partagerons cette séance et je m'en réjouis, je vais découvrir ce que les Maîtres ont imaginé. Mes mains sont attachées, bras relevés aux côtés de mes deux belles complices. Les claquements retentissent, les peaux rougissent, des cris ou gémissements se font entendre. Une de mes complices dit qu'elle aime vraiment la douceur d'un plumeau il me semble alors que de mon côté je ne ressens aucune douceur au contraire. Puis les instruments s’échangent ou peut être que les Maîtres échangent leur place, je sens à mon tour la douceur toute réconfortante de cet étrange objet, c’est terriblement agréable, en total contraste avec les assauts des martinets, badines... Mes fesses claquent sous le martinet en latex, une sensation qui m'était jusqu'alors inconnue. Le bruit est plus impressionnant que la douleur ressentie. La sensation, très englobante, me plaît beaucoup. Nous sommes ainsi attachées un bon moment ensemble,livrées aux envies des Maîtres.
Ils nous rapprochent ensuite l'une contre l'autre, face à face, les pieds joints. Le film étirable s'enroule autour de nos chevilles jusqu'à nous recouvrir intégralement des pieds à la tête tandis que mon bandeau de satin m'occulte toujours la vue. Nos corps se serrent, se collent les uns aux autres. Une fois bien emballées les coups reprennent. Du fouet, de la canne... Des douleurs bien plus vives et intenses que celles administrées précédemment. Les impacts marquent mes fesses ainsi que celles de mes amies, nous crions, gigotons, tour à tour ou à l'unisson. Les Maîtres s'en donnent à cœur joie, tournent autour de nous, je n'en ai aucun doute, je ne reconnais pas toujours la main de Maître. Quelques coups tombent sur le bas de mon dos, je supporte les premiers, puis je grogne intérieurement tant c'est une zone sensible toutefois décidée à les supporter. Mes doigts sont enlacés aux autres pour nous soutenir quand les impacts se font plus vifs ou juste pour marquer notre complicité. Dans ce partage de douleur j'entends une des mes complices rire et cela me fait rire à mon tour. Rire sous la douleur, j'avoue que ça ne m'était encore jamais arrivé, nous sommes dans notre petite bulle. Les Maîtres font quelques remarques sur ces improbables éclats tout en continuant à jouer avec leurs belles. Au bout d'un long moment, le couteau tranche le film pour nous libérer.

Difficile de se souvenir du déroulement de la soirée. A la recherche de Maître je me suis retrouvée à observer ma belle Elerinna sous le scalpel de son Maître. Pour moi qui n'aime pas la vue du sang, je ne sentais pas très à l'aise. J'ai donc demandé à Maître de partir avant d'échanger quelques mots avec un couple les observant avec attention. Voir ce genre de scène peut paraître extrême et en quelque sorte ça l'est. Je me souvins alors que nous avons toutes nos penchants, préférences, envies, sensibilité. Ce qui parait insupportable pour l'une ne l’est pas forcément pour l'autre, la difficulté et le ressenti peuvent être totalement opposés d'une pratique à l'autre, d'une personne à une autre. Je n'en suis pas moins admirative de sa capacité à résister à ces coupures faisant couler le sang mais je sais que cela correspond aussi à ce qu'elle aime et j'ai ainsi finalement pu passer au delà de ma peur du sang pour les regarder jusqu'à une jouissance toute aussi impressionnante.

Maître décida ensuite de m'isoler dans une pièce. Le dos allongé sur une planche de bois, le cou maintenu dans un carcan, je n'avais d'autre choix que de replier mes jambes contre mes fesses me trouvant ainsi bien exposée. Maître me posa quelques aiguilles sur les seins, de chaque côté du ventre puis deux sur le pubis m'arrachant quelques cris avant d'aller observer ce qui se passait dans les pièces à côtés. Nos amis étaient en train de faire une belle suspension. Le Maître sublimant le corps de sa belle de cordes rouges, c'était très beau.

Nouveau partage de la soirée aux côtés de deux amies, dos à dos, dans les fils acérés du barbelé sur lesquels, une fois posés, les Maîtres se sont amusés à taper pour mieux nous en faire ressentir le piquant.

Je garde pour moi quelques autres souvenirs de cette soirée, tout aussi précieux, par respect pour les personnes qui nous ont permis de les partager mais également parce qu’égoïstement j'aime penser que ces moments n'appartiennent qu'à nous.

Comme toujours nous garderons de merveilleux souvenirs de cette soirées si bien organisée par Mister et O. Il règne ici, une atmosphère bienveillante, respectueuse et emplit de chaleur humaine.
J'ai été vraiment ravie de pouvoir partager un moment avec toi ma belle Elerinna, il est rare que nous puissions jouer ensemble en soirée et cette semaine nous a gâté, merci également à vous Monsieur de nous avoir fermement ficelé dans le barbelé lors de cette soirée.
J'étais également heureuse et impatiente de retrouver nos belles rencontres du mois dernier. De belles amitiés naissantes ! Merci aux Maîtres d'avoir organisé de si beaux partages.

Bien évidement, je ne saurai terminer cet article sans vous remercier Maître de Vous occuper si bien de Votre esclave et d'avoir préparé ces moments de partage qui m'ont laissé de très beaux souvenirs ainsi que de jolies marques sur les fesses ;-)